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Les plantes aquatiques invasives

Posté par Joël le 18 septembre 2010

Conversations Beuvrygeoises ces jours-ci :

 

Pourquoi le canal est tout vert depuis des mois ?

Ça s’appelle des lentilles… ça se mange ?

Les lentilles d’eau, c’est quoi ?

Finalement, c’est des plantes, c’est bien… c’est la nature ?

Mais pourquoi il y en a autant ? C’est dû à quoi ?

 

Pour compléter la réponse faite lundi à plusieurs personnes, voici ce que l’on peut dire sur les plantes aquatiques invasives dont font partie les lentilles d’eau qui tapissent le canal d’aire ou les marais d’Annequin.

 

Les plantes aquatiques jouent un rôle important :

     

  • production d’oxygène par photosynthèse
  • source de nourriture pour les poissons herbivores et autres invertébrés aquatiques.
  • abri pour la faune aquatique (contre la chaleur ou les prédateurs et pour la reproduction)

 

En principe, tout cela se passe dans un équilibre plutôt stable.

Mais sous certaines conditions, les plantes aquatiques peuvent se développer de façon incontrôlée.

Ces proliférations végétales sont en général la conséquence de perturbations des écosystèmes aquatiques :

     

  • La modification d’un ou plusieurs paramètres physiques ou chimiques favorise les espèces les plus compétitives.
  • L’introduction d’espèces nouvelles susceptibles d’occuper une niche écologique vacante ou d’y remplacer les espèces présentes.
  • L’élimination ou absence des animaux consommateurs des espèces proliférantes.

 

Ainsi, les plantes aquatiques invasives sont à l’origine de problèmes récurrents dans plusieurs régions françaises dont la notre.

Depuis 30 ans, les déséquilibres causés par l’homme se font de plus en plus problématiques :

     

  • augmentation de la quantité de nutriments présents dans le milieu ;
  • réaménagement des berges des cours d’eau ;
  • exploitation touristique de plus en plus importante de certains plans d’eau.

 

Qu’appelle-t-on une plante aquatique invasive ?

 

Les plantes invasives peuvent être :

     

  • soit des plantes indigènes (qui se développent fortement dans des milieux riches en nutriments au détriment d’autres espèces végétales ou animales) ;
  • soit des plantes exotiques (introduites dans le pays par accident ou de façon délibérée par le commerce ou les collectionneurs).

 

Les plantes indigènes

Des plantes autochtones ont parfois tendance à proliférer de façon ponctuelle dans certains secteurs. C’est le cas de certaines espèces de renoncules aquatiques, de potamots, d’algues filamenteuses, de lentilles d’eau ou encore de nénuphars.

renoncule potamot

Renoncules aquatiques                                                     Potamots

 

Les plantes exotiques

Des espèces végétales ont été importées, de façon volontaire ou non, au cours des siècles passés.

Une majorité des plantes introduites dans le milieu naturel proviennent d’aquariums ou de bassins de particuliers, qui ont souhaité se débarrasser de ces plantes, ou ont été introduites à des fins ornementales. Dans tous les cas, cette introduction s’est effectuée sans se soucier des conséquences en termes de prolifération.

Elles colonisent maintenant le milieu naturel dans les niches écologiques vacantes ou bien au détriment des espèces indigènes et peuvent développer des populations importantes grâce à leur fort potentiel colonisateur et à l’absence de prédateurs et de parasites naturels.

Élodées, myriophylle, jussies : originaires d’Amérique du Nord et du Sud, d’Afrique et d’Asie.

élodée myriophylle jussies

 

En quoi cela pose-t-il problème ?

Les nuisances sur les écosystèmes aquatiques par ces proliférations peuvent être multiples :

On retient principalement les nuisances écologiques :

     

  • Du point de vue de la biodiversité : la concurrence envers les espèces indigènes, peu compétitives, peut aller jusqu’à entraîner leur disparition.
    L’amicale des Albrans s’étonne qu’en cette année mondiale de la biodiversité, ce point négatif essentiel n’ait pas été abordé par les médias lorsqu’ils ont relayé l’information concernant les lentilles d’eau, sujet développé en juin sur plusieurs blogs du Béthunois.
  • Il faut y ajouter la dégradation de la qualité du milieu, et notamment de la qualité de l’eau : la pénétration moindre de la lumière entraine un déficit en oxygène notamment la nuit (phénomène de respiration végétale sans photosynthèse).

 

Par ailleurs, il existe également des impacts sur les activités humaines : pour la pratique de la pêche, de la navigation, des loisirs… avec parfois des conséquences économiques.

 


 

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