Lanternes Chinoises volantes ou feux d’artifice ?
Posté par Joël le 22 septembre 2010
Si vous n’avez pas suivi l’actualité locale de l’été 2010,
voici l’explication de l’entrée en matière d’un article précédent :
Rencontre avec un extra-terrestre
Cet été, la presse régionale s’est fait l’écho d’observations d’OVNI.
Par définition, il s’agissait bien d’objets volants non-identifiés,… au moment de l’observation.
En effet, les lumières vues dans le ciel du Nord Pas-de-Calais étaient produites par des objets encore peu (voire pas du tout) connus chez nous, mais vite devenus un phénomène de mode : des lanternes volantes.
Ces lanternes célestes sont des ballons à air chaud traditionnels utilisés depuis plusieurs siècles en Asie du sud-est (d’où le nom de lanternes Chinoises).
Employées dès le 3ième siècle en Chine comme moyen de signalisation militaire, elles sont aujourd’hui principalement utilisées lors de fêtes traditionnelles en Asie, en particulier en Thaïlande, au cours desquelles elles sont lâchées en très grand nombre.
Elles ont fait leur apparition plus récemment en occident pour remplacer les feux d’artifices dans les fêtes de famille ou les petites manifestations locales.
Ces lancers de lanternes sont de plus en plus courants en Europe, mais ne le sont pas encore assez pour que le public soit familier.
Elles sont conçues à partir de papier de riz fixé sur un cercle de bambou, et disposent d’un brûleur en papier de cire, relié au cercle de bambou par deux ou quatre fils de métal.
Elles sont présentées comme étant plus sécurisantes et plus écologiques que les feux d’artifice.
En effet, par souci de sécurité, certaines sont entièrement traitées contre le feu (traitement ignifuge) afin d’éviter au papier de s’enflammer au décollage ou pendant le vol.
De plus, la plupart des lanternes célestes sont biodégradables (le papier de riz se désagrège au contact de l’eau).
Il n’en demeure pas moins que les lanternes célestes utilisent un combustible !
Pollution bien faible si on compare avec celle des feux d’artifice, qu’elles pourraient bien supplanter pour les événements festifs autres que la fête Nationale.
Le feu d’artifice est un spectacle aérien féérique que nous sommes des milliers à contempler chaque année le 14 juillet depuis notre tendre enfance.
Mais il s’agit d’une tradition qui n’est pas sans conséquence pour l’environnement.
Le principe de base des feux d’artifice repose sur la combustion pyrotechnique, dérivé de la poudre noire (venue de chine elle aussi !) contenant un composé oxydant (nitrate, chlorate, perchlorate) qui libère du soufre, du carbone et des métaux comme le silicium, le bore, le magnésium et le titane…
Les feux d’artifice contiennent aussi de nombreux produits classés toxiques et/ou polluants ainsi qu’une quantité « d’éléments traces » tels que le baryum.
Comme le Baryum réagit avec l’eau si le feu d’artifice est tiré en journée humide.
Il se trouve donc un nuage invisible mais dangereux pour al santé que les spectateurs respirent.
Par la suite il y aura une véritable feux d’artifices dans le corps du type CANCER.
Venant d’être contacté par une entreprise spécialisée en énergies renouvelables (?????), le discours du vendeur m’a rappelé ce « vieil » article que je viens de retrouver.
Faut-il rire ou s’interroger ?
Je vous en livre le contenu :
Le Midi-Libre du 01/03/09 se fait l’écho d’un débat bien intéressant : que faut-il pour qu’un logement obtienne le label « haute performance énergétique » ?
Pour l’association Effinergie, cofondée par les régions Languedoc-Roussillon, Alsace, Franche-Comté et Rhône-Alpes, créatrice du label BBC-Effinergie (bâtiment basse consommation), l’important c’est l’excellence de l’isolation. Élémentaire, direz-vous ? Pas si sûr !
Selon le Midi-Libre, la RT 2012 (RT pour réglementation thermique), actuellement élaborée au ministère par la direction de l’urbanisme, de l’habitat et des paysages (DUHP), pourrait bien reléguer la qualité de l’isolation au second plan, pour privilégier la capacité à produire plus d’énergie qu’à en consommer.
« C’est un contresens total ! Dans ces conditions, par exemple, un bâtiment couvert de panneaux photovoltaïques pourrait être classé « basse consommation », au seul motif qu’il produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, même s’il est non conforme à la réglementation sur l’isolation » , prévient Yves Pietrasanta, vice-président du conseil régional Languedoc- Roussillon. « Dans cette logique, une maison à énergie positive, qui revend du courant à EDF, serait jugée performante, même si c’est une passoire thermique ! »
Les feux d’artifice, c’est beau. C’est immédiat, festif. Mais c’est court. (Normal, au prix que ça coute.) Les lanternes célestes créent simplement une autre ambiance, plus féérique, plus alanguie, « magique ». On peut encore les suivre du regard un moment. Quand à l’aspect polluant, déjà moindre comparé à celui des feux d’artifices, on peut encore le limiter en optant pour une lanterne où le fil de fer (quand même un peu long à se dégrader) est remplacé par un fil en fibre textile ignifugée.