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Arrivée des Frères Robert à Beuvry

Posté par Joël le 6 octobre 2010

 

Quand on s’intéresse à des sujets divers et variés, il faut parfois décrypter quelques langages un peu obscurs.


C’est le cas lorsque l’on parle de technique, il faut au penser à donner les outils aux lecteurs pour comprendre le fond.

On réalise alors un lexique, un article détaillant un point particulier ou on propose des liens utiles à la compréhension du sujet.

S’il s’agit de références à notre patrimoine culturel régional, il est parfois nécessaire de connaître un peu le ch’ti (c’est aussi bien utile dans les conversations beuvrygeoises).

Et parfois, il faut interpréter les textes en vieux Français, comme le font les vrais historiens.

Certains récits sont plus faciles que d’autres à comprendre, c’est le cas de ce texte décrivant l’arrivée d’un ballon à Beuvry le 19 septembre 1784.

   

Les trois voyageurs aériens, MM. Robert, freres , & Colin Hullin , leur beau-frere , sont arrivés le 19 Septembre, à 6 heures 40 minutes du soir, au dessus du village de Beuvry , près de Béthune.

 

M. le prince de Ghistelles & M. le prince de Richebourg, son fils , venoient de donner à leurs vassaux le spectacle de l’enlévement d’une montgolfière de trente pieds de haut, qui avoit assez bien réussi.

Ce fut dans le moment où I’assemblée se séparoit , que fut apperçu le ballon de MM. Robert.

II excita la commotion la plus vive , & toutes les voix leur crierent de choisir cet endroit pour te lieu de leur descente.

Le moment parut favorable aux voyageurs ; ils descendirent en effet, & firent devant tout ce peuple assemblé une belle manœuvre avec leurs rames, pour éviter de choquer un moulin qui se trouvoit presqu’au dessous de leur galerie.

Quand les paysans apprirent que ce ballon venoit de Paris & qu’il en étoit parti à midi, ils crierent tous ; Vive ROBERT !

Ils les conduisirent jusqu’au château de M. le prince de Ghistelles, qui les reçut avec les témoignages de la plus grande joie.

Les voyageurs furent couronnés, tant dans le château du prince que dans la ville de Béthune, où M. le marquis de Gouy , colonel en second du régiment de cavalerie actuellement en garnison en cette ville, leur donna une fête.

Ils partirent de Beuvry le 22 , & arriverent le 23 à Paris, à 7 heures du matin.

 

En attendant que nous puissions donner le détail du plus beau voyage aérien qui ait encore eu lieu jusqu’à présent, nous croyons devoir transcrire le procès-verbal qui a été dressé au lieu même de la descente.

 

Procès-verbal de la descente de MM. Roberts freres , au lieu de Beuvry, près de Béthune.

« Pardevant. les notaires royaux d’Artois soussignés , furent présens Mgr. Philippe-Alexandre-Emmanuel-François-Joseph prince de Ghistelles-Richebourg, grand d’Espagne de la premiere claslè , seigneur de Beuvry , &c., &c., demeurant en son château , audit Beuvry, & Mgr. Philippe.Alexandre-Louis-Marie-Joseph. Charles Florent de Gbistelles , prince de Richebourg, son fils, demeurant audit château , lesquels ont certifié & attesté que MM. Robert & M. Hullin, leur compagnon de voyage , font descendus très-doucement à la vile desdits seigneurs comparans , fur la droite de la plaine dudit Beuvry, distant de Paris de 50 lieues ; que l’approche d’un moulin qui se trouve près du grand chemin , allant de Béthune à Lille en Flandres, ayant paru les gêner , ils ont fait agir des machines en forme de rames , & ont décrit un quart de cercle pour se conduire au milieu de la plaine, dans laquelle ils sont descendus le jour d’hier, 19 de ce mois , 6 heures 40 minutes de l’après midi ; qu’après cette descente , ils se sont enlevés à une hauteur d’environ 200 pieds & sont redescendus sur se champ , avec plusieurs sacs de fable ; que lesdits seigneurs comparans les ont engagés à conduire leur aérostat dans le parc du château pour être en sûreté; que la difficulté des arbres, des maisons & de la nuit les a obligés de vuider leur machine, qu’ils ont fait transporter audit château ».

« Ainsi fait & attesté , à la requisition de MM. Robert & de M. Hullin , au château de Beuvry , le 20 Septembre 1784 ».

 

Signés, le prince de Ghistelles-Richebourg Ghistelles , prince de Richebourg Leroux & Leroy.

   

  Texte original provenant de l’ouvrage : Journal encyclopédique – Everard Kints, 1784

 


 

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