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Beuvry, théâtre d’une légende de Noël… en ch’ti

Posté par Joël le 14 décembre 2010

Comme je le disais hier soir à quelques Beuvrygeois « de souche », il n’est pas nécessaire d’être né à Beuvry pour s’intéresser à la vie de la commune et naturellement à son histoire ou à ses légendes.

Par ailleurs, que l’on soit d’ici ou d’ailleurs, le ch’ti fait partie du patrimoine régional.

Ainsi, à défaut d’être une seconde langue maternelle, chacun peut à tout âge en apprendre les rudiments.

 carte du paler ch'ti

J’ai donc souhaité faire découvrir pour certains ou remémorer pour d’autres une histoire qui se serait passé à Beuvry dans les temps anciens, une veille de Noël.

Cette légende comporte quelques variantes, voici la plus connue,…  en ch’ti.

 

Ch’catiau des noïés dins ch’l'étang

Dins des temps vraimint anciens, j’étos pon né, pi ti non pu,y’avot un catiau à Beuvry.

Ses tourelles al’ s’ravisot’tent dins l’iau de ch’l'étang,qui l’rintourot.

Y’avot jamais personne qui avot vu ch’Cat’lain, ni s’femme, ni s’suite et l’tralala…

 

Personne Y’ n’avot jamais pu y rintrer, In plus, chés les alintours y’z'étottent surveillés par des gart’ (Ch’étot peut-êt’des ancêt’ d’chés gart’ ed’mines) qui n’ parlottent pas l’langue de ch’coin.

 

Quoi qui pouvot bien s’passer dins ch’catiau ?

Chés gins qui in parlottent, y disparaichottent subitemint.

Tartous y supposot’tent que ch’ mystérieux Cat’lain ch’étot ch’diable in personne.

Tous z’ans, dins l’nuit qu’al préchédot Noêl, in intindot des gémis’mints et des grosses rigolat’, et tout cha , cha s’arrêtot à minuit pile.

Tout cha a duré d’z'années, pétêt’ plus….

Ine nuit d’avant-velle ed’Noël, chés bruits y furent cor pus forts que les aut’z'années : Plaintes lamentap’, cris, éclats de rire, au point que cha impêcha vraimint chés Beuvrygeois de dormir.

 

El lendemain, cheux qui risquèrent un eul vers ech’Catiau, y n’ virent pus chées tourelles ni chés muralles.

Tout y’avot été inglouti dins l’fond de l’iau.

 

Y restot pu que ch’quemin d’accès et chés deux tiots petits ponts.

Les moins froussards, y z’osottent aller jusqu’à ch’étang, et y z’vir’tent eune « fontaine aux eaux tourbillonnantes ».

On appela cha « la Fontaine hideuse ».

In n’saura jamais cha qu’y sont dev’nus tous chés gins là et tout lu biens.

 

Les gins du coin y vous diront que lu grands-parints, dins la nuit de l’avant-velle ed’Noël, vers la minuit, Y z’intindot’tent cor sortir, du fond d’el’ fontaine, des cris et des gémissemints, et pi des rires d’sots…..

 

Y dot toudis y’ avoir, à Beuvry, ine rue de la Fontaine hideuse.

 Voici une version « Française » assez proche…

Le château des noyés dans l’étang

Dans des temps très anciens, il y avait un château à Beuvry.

Ses tourelles se regardaient dans l’eau de l’étang qui l’entourait.

Personne n’avait jamais vu le châtelain, ni sa femme, ni même quiconque.

Personne n’y était jamais entré non plus et les alentours étaient surveillés par des gardes qui ne parlaient pas la langue du pays.

Que pouvait-il se passer dans ce château ?

Les gens qui en parlaient disparaissaient subitement.

Tous pensaient que le châtelain était le diable lui même. Chaque veille de noël on entendait des gémissements et des rires qui s’arrêtaient à minuit pile.

Ce phénomène dura plus de dix ans.

Une année, lors de l’avant veille de Noël les bruits furent plus forts que les années précédentes à tel point que cela empêcha les gens de Beuvry de dormir.

Le lendemain ceux qui se risquèrent à jeter un œil vers le château ne virent plus les tourelles ni les murailles, tout avait été englouti par l’étang.

Ne restait que le chemin d’accès et ses deux petits ponts. Ceux qui s’aventurèrent jusqu’à l’étang y virent une fontaine aux eaux tourbillonnantes que l’on baptisa la Fontaine hideuse.

On ne sut jamais ce que devinrent les gens et les biens de ce château.

Les autochtones vous diront que leurs aïeux dans la nuit de l’avant veille de Noël vers minuit entendaient encore sortir du fond de la fontaine des cris des gémissements et des rires fous.

 

Beuvry, théâtre d'une légende de Noël... en ch’ti dans Chti ou Ch'ti cartenoel03

 


 

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