La préservation des zones humides, vu de Beuvry
Posté par Joël le 2 février 2011
Aujourd’hui, la journée mondiale des zones humides est quasiment passée inaperçue.
Parlons donc ici de la préservation des zones humides. Pour ce faire, je complète donc mon article de lundi.
Qu’est-ce qu’une zone humide ?
L’article 2 de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 donne cette définition : « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. »
L’article premier de la Convention de Ramsar du 2 février 1971 est plus complet : « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres ».
Quel est l’intérêt de les préserver ?
En fournissant l’eau et les aliments à quantité d’espèces, les zones humides sont d’une grande biodiversité.
Elles regroupent en effet les écosystèmes les plus productifs de la planète.
La préservation de la biodiversité est indispensable à l’avenir de l’humanité.
Pourtant, l’année mondiale de la biodiversité en 2010 n’a pas mobilisé toutes ces personnes qui disent se préoccuper de l’environnement !
Des journées de sensibilisation spécifiques restent donc indispensables, à conditions que les médias nationaux jouent le jeu…
La préservation des zones humides, vu de la région
Les zones humides ont longtemps été considérées, à tort (est-ce encore nécessaire de le préciser) comme inutiles, dérangeantes voire même nuisibles.
En mettant en commun quelques connaissances en histoire, en géographie (et donc en géologie et en hydrographie) nous avons une vision d’ensemble de certains sujets.
Une petite étude de notre histoire régionale permet facilement de comprendre l’impact des activités humaines sur la nature : marais asséchés pour gagner de la place ou pour éliminer les foyers de moustiques par exemple… ou encore des rivières détournées de leur lit d’origine, parfois busées pour traverser des zones urbanisées ou des voies de communication, sont autant d’atteintes à l’équilibre d’un patrimoine naturel si fragile !
Conséquences : des espèces animales et végétales disparues du paysage.
Pour être plus complet sur la définition des zones humides…
Les zones humides continentales comprennent :
Eaux dormantes : étangs, gravières, lacs, lagunes, mares, mouillères, retenues de barrage ;
Eaux courantes : fleuves, rivières, ruisseaux et leurs sources ;
Zones inondables : bois marécageux, forêts alluviales ou humides, landes humides, marais, marécages, prairies alluviales ou humides, ripisylves, plaines et vallées alluviales, vasières ;
Zones hygromorphes (régulièrement saturées en eau) végétales remarquables : aulnaies, rizières, roselières, saulaies, tourbières acides ou alcalines, …
Les zones humides des domaines littoraux et océaniques comprennent, sur l’estran :
Archipel, îles et îlots ;
Baies, criques, golfes et lagunes ;
Bancs, dunes littorales et plages de sable ;
Bras-morts et bras de mer de faible profondeur ;
Deltas et estuaires ;
Falaises maritimes ;
Marais côtiers, salants, salés ou saumâtres ;
Mangroves ;
Plages de galets ;
Récifs corallien.
Dis donc; avec toute cette eau sur ton blog; il faut savoir nager !
Mais l’eau, c’est la vie !
Effectivement, le thème de l’eau est traité ici sous divers aspects.
Pour s’y retrouver, il faut savoir naviguer avec les différentes rubriques et liens internes.
Je tenterai prochainement de donner quelques explications pour éviter de te noyer !