Le bassin minier ne sera pas classé au patrimoine de l’UNESCO… cette année
Posté par Joël le 9 mars 2011
![]() |
La nouvelle est tombée le mardi 1er février 2011 : Le dossier Bassin Minier Unifié (BMU) ne sera pas présenté par la France en juin à Bahreïn pour le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO. Déception ou désintérêt ? L’information n’a pas été particulièrement relayée. Cette annonce n’est pas passée inaperçue pour tout le monde. J’avais évoqué cette candidature régionale dans un article « Le bassin minier candidat au patrimoine de l’UNESCO ».
Je voulais attendre le triste anniversaire de la catastrophe de Courrières pour y revenir. |
La France avait un quota et ne pouvait présenter que deux dossiers
La France a donc préféré, contre toute attente, les dossiers du territoire Causses et Cévennes et de « l’œuvre architecturale et urbaine de Le Corbusier ».
Ce sont deux dossiers déjà choisis par la France et pourtant déjà recalés par l’Unesco en 2009 pour Le Corbusier et en 2006 et 2009 pour les Causses et Cévennes.
Cela ne remet pas en cause le projet BMU, (du nom de l’association qui porte ce projet). Celui-ci sera présenté à nouveau l’année prochaine.
Il faudra attendre 1 an de plus
Prochaine grande date concernant le dossier du bassin minier : janvier 2012, pour savoir si le projet BMU sera choisi par la France.
A priori, aucun obstacle ne devrait, cette fois, barrer la route du bassin minier puisque la France n’a pas instruit de nouveau dossier depuis.
Le projet régional, unique en son genre, sera le seul dossier français et devrait donc pouvoir arriver jusqu’en finale, à Bombay cette fois, où il sera choisi, ou pas, par l’UNESCO.
Annonce inattendue
Au regard de ce que représente le bassin minier dans l’histoire de France, les personnes qui ont porté cette candidature, et tous les anonymes qui la soutenaient, sont surpris.
Je proposerai prochainement d’observer l’empreinte laissée par ces 250 ans d’exploitation de la houille pour comprendre l’intérêt de ce projet.
Au-delà des conséquences économiques, l’activité minière laisse un héritage culturel, architectural et urbanistique, des marques sur le paysage et l’environnement, mais surtout : une empreinte humaine forte.
Mais je commencerai donc, comme je l’ai annoncé par rappeler le lourd bilan humain payé par la région, en vous invitant à relire mon article :
10 mars 1906 : la catastrophe de Courrières.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.