16 septembre : Journée internationale de la protection de la couche d’ozone
Posté par Joël le 16 septembre 2013
Le 19 décembre 1994, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 septembre (date anniversaire du Protocole de Montréal) : « Journée internationale de la protection de la couche d’ozone ».
Les États ont été invités à consacrer cette journée à l’encouragement d’activités concrètes conformes aux objectifs du Protocole de Montréal et de ses amendements.
Voici les informations principales à retenir sur ce sujet.
La couche d’ozone
La couche d’ozone, est un écran de gaz qui protège la Terre des rayons dangereux du soleil, préservant la vie sur notre planète.
Il ne faut pas confondre l’ozone formé au niveau du sol (dans la troposphère) qui irrite les yeux et altère les poumons avec l’ozone de la haute atmosphère (dans la stratosphère) qui est bénéfique pour la santé puisqu’il arrête les rayons ultraviolets du soleil.
Il s’agit bien de la même molécule d’ozone O3. Mais malheureusement les 2 types d’ozone ne peuvent communiquer et il est par conséquent impossible que les pics d’ozone troposphériques alimentent la couche d’ozone stratosphérique…
L’ozone stratosphérique est produit par le rayonnement ultraviolet qui agit sur l’oxygène pour créer de l’ozone et également sur l’ozone pour créer de l’oxygène. Cet équilibre entre oxygène (O2) et ozone (O3) en haute altitude est perturbé par certains gaz issus des activités humaines.
Le « trou » dans la couche d’ozone
Le « trou » dans la couche d’ozone se manifeste chaque printemps dans l’hémisphère sud avec une disparition quasi-totale de l’ozone situé au dessus de l’antarctique.
Cette disparition résulte des effets de certains gaz appelés chlorofluorocarbones (CFC). Les CFC sont des molécules très stables à durée de vie très longue (plusieurs siècles). Une fois émis par les activités humaines dans l’atmosphère, leur durée de vie leur permet donc de parvenir jusqu’à la stratosphère.
Elles peuvent alors y libérer leur atome de chlore en présence des rayons ultraviolets. L’atome de chlore a la capacité d’attaquer et de détruire les molécules d’ozone.
Conséquences du « trou » dans la couche d’ozone
La dégradation de la couche d’ozone implique une moindre filtration des rayons ultraviolets les plus nocifs et une élévation des risques pour la vie terrestre :
- brûlures superficielles, conjonctivites, cataractes
- augmentation des cancers et vieillissement de la peau
- maladies du système immunitaire
- réduction de la photosynthèse : diminution des rendements et de la qualité des cultures, disparition du plancton (premier maillon des chaînes alimentaires aquatiques. !)
Suite à la mise en évidence de l’appauvrissement de la couche d’ozone au début des années 70, 2 traités internationaux pour la protection de la couche d’ozone, la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal ont été négociés sous l’égide du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement).
Le 16 septembre 1987, le Protocole de Montréal est signé
Le Protocole de Montréal est un accord international modifiant la Convention de Vienne sur la protection de la couche d’Ozone (adoptée le 22 mars 1985). Son nom complet est « protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone ».
La convention sur la protection de la couche d’ozone de Vienne de 1985 était une convention cadre c’est à dire qu’elle ne disposait aucun dispositif contraignant et avait pour objectif d’être complétée par des protocoles additionnels. Au moment de sa signature, les informations scientifiques s’intéressaient surtout aux dommages sur l’ozone stratosphérique résultant des activités humaines.
Le 16 septembre 1987, 24 pays, ainsi que la CEE, signent donc le « Protocole de Montréal », dont l’objectif est la réduction de la production de gaz nocifs pour la couche d’ozone.
Cette décision fait suite à des constats de scientifiques : des trous sont apparus dans la couche d’ozone en Antarctique et des liens ont été établis avec les chlorofluorocarbones.
Ce protocole est entré en vigueur le 1er janvier 1989.
Tiens au fait, les écolos ne parlent pas beaucoup de tout cela en ce moment !