Réflexions personnelles et méthodes de travail
Posté par Joël le 25 septembre 2013
Pour éviter de s’embarquer dans des remarques et questions inappropriées, il me parait plus sage de se pencher au préalable sur un sujet grâce à la documentation disponible, et de nos jours avec internet, cette démarche est assez simple.
J’ai souvent donné localement ma vision de l’action de groupe (quels que soient le domaine et les finalités) : travailler sur un dossier avant de formuler un avis ou de préconiser une action.
La branche éco-citoyenne de l’association beuvrygeoise « les Albrans » a d’ailleurs fait sienne cette maxime « comprendre pour agir ». D’autres « acteurs » ne partagent pas cette vision de l’action citoyenne et préfèrent lancer des questions ou des affirmations sans préparer le sujet, au risque de faire fausse route ; question de choix, et peut être de motivation ou/et de sincérité dans les engagements.
Si on prend par exemple des grands sujets de réflexions du 21ième siècle comme le changement climatique, il me parait évident que ce principe d’étudier le sujet avant de s’exprimer est fondamental. Cela évite les phrases toutes faites, « Y’a plus d’saison », ou encore « On va avoir un hiver rigoureux, alors le réchauffement climatique, c’est de la connerie ».
La climatologie fait intervenir tellement de domaines techniques différents (météorologie bien sûr, mais aussi : océanographie, biogéochimie, hydrologie, agronomie, mathématiques, astronomie, glaciologie…), qu’il n’est pas possible pour un simple citoyen de tout assimiler. Cette pour cette raison qu’il est plus raisonnable de se concentrer sur les travaux de banalisation scientifiques dont la compréhension est accessible à tout un chacun, pour peu que l’on fasse l’effort d’éteindre le poste de télévision et de lire avec attention.
Depuis lundi et durant toute cette semaine le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) se réuni à Stockholm. Six ans après son précédent diagnostic, le GIEC donnera ses conclusions ce vendredi 27 septembre.
Pour les personnes qui s’intéressent sincèrement aux sujets environnementaux et à l’avenir des générations futures, il serait intéressant de voir ce rapport.
Si je trouve le temps, je tenterai un résumé sur ce sujet.
Le GIEC réaffirmera probablement l’influence de l’activité humaine dans le réchauffement climatique, ou plus précisément le réchauffement climatique global, avec d’avantage de certitudes que lors du précédent rapport. Il confirmera sans aucun doute également le lien entre le réchauffement et les phénomènes météorologiques extrêmes.
Malgré l’accumulation de preuves et de données inquiétantes, les scientifiques craignent déjà de déclencher une nouvelle vague de climato-scepticisme.
Cela me remémore un article que j’ai écrit il y a près de 3 ans. J’avais utilisé à l’époque l’exemple des annonces alarmistes sur la dégradation climatique mondiale pour illustrer le syndrome de Cassandre.
Je reviendrai peut-être aussi sur le syndrome de Cassandre.
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