Je n’en sais rien et ça m’est égal…
Posté par Joël le 29 novembre 2014
Une semaine après la journée de sensibilisation à la réduction des déchets et au scandale du gaspillage alimentaire, la déception du manque de public et la fatigue d’une organisation chronophage laissent place à la réflexion.
Il s’agissait de la 5ième participation de l’association « Les Albrans », à la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, dont les actions sont labellisées par l’ADEME.
Si l’on interrogeait toutes ces personnes conviées, et qui ne sont pas venues, en posant une seule question :
« Qu’est-ce qui est le plus grave : la méconnaissance des problèmes qui menacent les générations futures ou l’indifférence face à l’avenir sombre que l’on transmet à nos enfants et petits enfants ? »
La réponse la plus fréquente serait probablement « Je n’en sais rien et ça m’est égal ».
On a pourtant pu lire ou entendre il y a moins d’un an que certain(e)s Beuvrygeoi(e)s étaient très motivé(e) par l’écologie et la solidarité.
D’ailleurs bon nombre de ces personnes nous avaient rendu une première visite lors de la 4ième édition l’an dernier. Elles en savent peut-être plus que les intervenants venus prêter main forte aux Albrans et n’avaient donc pas besoins de venir s’informer ? On peut le comprendre, mais dans ce cas, c’est vraiment dommage, que ces personnes ne soient pas venues partager leurs connaissances.
En cette période, les campagnes de collectes alimentaires démontrent que de plus en plus de personnes dépendent de la solidarité et parallèlement à cela le volume du gaspillage alimentaire dans le monde dépasse très largement le volume nécessaire pour nourrir les 870 millions de personnes qui ne mangent pas à leur faim.
Les événements climatiques de cet automne dans le nord (température d’octobre de plus de 10° à la normale et absence de gelée en novembre, du jamais vu dans les archives météorologiques) et dans le sud (pluies diluviennes et montées des eaux inédites) confirment le dernier rapport scientifique porté à la connaissance du public il y a quelques semaines. Ce rapport explique que les prévisions les plus pessimistes sur le réchauffement global devraient probablement être dépassées.
Pourtant samedi dernier peu de Beuvrygeois ont été curieux de savoir ce qu’ils pouvaient essayer de faire pour inverser la tendance sur ces 2 phénomènes qui menacent notre société.
Face à ce constat, l’heure est bien à la réflexion. Faut-il simplement continuer à agir du mieux que l’on peut en essayant juste de convaincre nos proches qui n’auraient pas encore fait les efforts que nous faisons au quotidien, ou faut-il s’acharner à dépenser toute son énergie pour prêcher dans le désert ? A l’heure actuelle, nous n’avons pas la réponse.
Merci aux personnes venues samedi et en particulier aux élus, représentants d’associations, ou simples consom’acteurs des communes avoisinantes qui ont compris les enjeux et reconnaissent le travail des Albrans.
De plus en plus de déchets, il parait que c’est l’évolution !
Finalement, la question qui se pose ce ne serait-pas « Stop ou encore » ?
De nombreuses questions se posent sur l’efficacité d’actions de sensibilisation.
Bonjour joel je pense avant tout que se battre pour l écologie est une chose que toute personnes dans se monde doit être une obligation car il i a urgence Je pense que l écologie peut être une bonne chose conte la faim quand on c’est que tout se qu’on mange sort d’un emballage qui coute aussi cher que le produit en lui même maintenant je pense que revenir en arrière n est pas envisageable mais c possible de changer certaines chose au quotidien etre écologiste n est pas d installer des éoliennes ou panneau voltaïque ou autres je ne c est quoi mais surtout de respecter la nature et les animaux qui contribue a la survie de l être humain
En effet Salvatore, on peut tous à notre niveau agir pour l’environnement et la santé (les 2 sont étroitement liés). J’ai pu constater encore aujourd’hui lors d’un événement lié à la préservation de l’environnement que ce modeste travail de sensibilisation entamé il y a quelques années avec une poignée de Beuvry commence à être reconnu. La préservation de notre environnement immédiat permet de contribuer à la biodiversité. Sans cette biodiversité, on peut craindre le pire car toutes les espèces animales sont complémentaires. L’urgence sur ce point est sur la sauvegarde des abeilles, sans lesquelles la pollinisation n’est plus possible et donc la disparition de ressources alimentaires. L’avenir de l’humanité repose en très grande partie sur la préservation des abeilles.