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Journée mondiale des zones humides 2023

Posté par Joël le 2 février 2023

Après une très longue interruption (je reviendrai peut-être sur les raisons), j’ai publié à nouveau quelques articles sur des thèmes importants de mon blog (population, vie culturelle de la commune…).

Un autre sujet a fait l’objet de très nombreux articles : l’écologie, et notamment l’eau.

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale des zones humides.
C’est peut-être l’occasion de rafraichir les mémoires…
(c’est aussi une façon de réveiller ce blog longtemps endormi.)

 Quelques mots sur la journée mondiale des zones humides 2018 dans Comprendre pour Agir ramsar-logo-jmzh

Qu’est-ce qu’une zone humide ?

Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ». (Art. L.211-1). 

 

Qu’est-ce que la Journée mondiale des zones humides ?

La Journée mondiale des zones humides (JMZH) est célébrée, chaque année le 2 février, pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar.

Cette journée est l’occasion pour les acteurs de l’eau et des espaces naturels – associations de protection de l’environnement, collectivités, entreprises, agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, office de tourisme – de partager avec le plus grand nombre leurs passions pour ces milieux entre terre et eau.

Chaque année, les actions se déroulent autour d’un thème principal. Cette année le mot d’ordre est : « Il est urgent de restaurer les zones humides ».

 

Quel est l’intérêt de préserver les zones humides ?

Les zones humides ont longtemps été considérées, à tort (est-ce encore nécessaire de le préciser) comme inutiles, dérangeantes voire même nuisibles !

Une petite étude de notre histoire régionale permet facilement de comprendre l’impact des activité humaines sur la nature :
Les marais asséchés pour gagner de la place ou pour éliminer les foyers de moustiques, des rivières détournées de leur lit d’origine, parfois busées pour traverser des zones urbanisées ou des voies de communication, sont autant d’atteintes à l’équilibre d’un patrimoine naturel si fragile !

En conséquences des espèces animales et végétales ont disparues du paysage.

 

En fournissant l’eau et les aliments à quantité d’espèces, ces écosystèmes sont d’une grande biodiversité. Les zones humides regroupent les écosystèmes les plus productifs de la planète.
Au delà des dégâts sur la nature dégradée, il existe également des conséquences dramatiques pour les populations.
Ainsi, à vouloir gagner toujours plus d’espace sur les zones littorales, à construire toujours plus, toujours plus près des rivières ou sur d’anciens marais, des catastrophes humaines se produisent.

 

Alors que certains donnent l’image de bon citoyens (ou élus) écologistes, tout en ayant un mode de vie qui n’est pas en phase avec leurs déclarations ou leur image, beaucoup continuent à se préoccuper des problèmes environnementaux et font de leur mieux au quotidien.

marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide

 Quelques articles à lire ou à relire :

La préservation des zones humides, vu de Beuvry

Préservation des zones humides : entre belles déclarations et réalité

Inondations à Beuvry : les messages sur l’eau, le climat, le développement ou l’écocitoyenneté ont été très peu entendus.

Réseau hydrographique et lois sur l’eau

 

 

Publié dans Comprendre pour Agir, Eau, Ecologie | Pas de Commentaire »

Quelques mots sur la journée mondiale des zones humides 2018

Posté par Joël le 2 février 2018

 

Le 2 février, c’est la chandeleur…  mais c’est aussi la journée mondiale des zones humides.

Cette journée mondiale des zones humides a été créée pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le mardi 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne. On l’appelle d’ailleurs « la Convention de Ramsar ».

Chaque année, un thème est attribué à la  journée mondiale des zones humides. Le thème de 2018 est « les zones humides pour un avenir urbain durable ».

 

Quelques mots sur la journée mondiale des zones humides 2018 dans Comprendre pour Agir ramsar-logo-jmzh

 

Depuis plusieurs années j’ai travaillé sur le thème de l’eau sous différents angles (eutrophisation, pollution de l’eau, cycle de l’eau, Réseau hydrographique, lois sur l’eau) et j’ai partagé le résultat de mes recherches sur ce blog ou dans le cadre associatif.

J’ai aussi réalisé des dossiers, mis à la disposition du public dans le cadre de manifestations éco-citoyennes : « Les besoin en eau dans la production alimentaire » ; « La gestion des zones humides » ; « L’eau potable »… pour au final une prise de conscience bien maigre.

 

J’ai encore dans ma besace quelques textes et dossiers sur tous ces sujets en lien avec l’eau. 

J’ai par exemple entamé début 2017 un dossier sur le thème « Les zones humides et les inondations » que je n’ai pas eu l’occasion de porter à votre connaissance (La JMZH 2017 avait pour thème « Les zones humides pour la prévention des risques de catastrophes »).

Peut-être que je trouverai un peu de temps pour en faire un condensé sur mon blog.

zone humide  Qu'est-ce qu'une zone humide ? Qu'est-ce qu'une zone humide ? Qu'est-ce qu'une zone humide ? Qu'est-ce qu'une zone humide ?

 

En attendant, à l’occasion de cette journée mondiale des zones humides 2018 je vous invite à retrouver mon travail en lisant ou relisant quelques articles :

 

Quels sont les types d’inondations ?

Qu’est-ce qu’une ZNIEFF ?

Eutrophisation en images

Préservation des zones humides : entre belles déclarations et réalité (article de 2015)

2 février : journée mondiale des zones humides (article de 2011)

La préservation des zones humides, vu de Beuvry (article de 2011)

Réseau hydrographique et lois sur l’eau

 

Vous pouvez également visiter le site officiel https://www.ramsar.org/fr/


Publié dans Comprendre pour Agir, Eau, Ecologie, Les Albrans | Pas de Commentaire »

La réglementation française sur l’eau

Posté par Joël le 16 décembre 2017

 

La législation sur l’eau nous concerne tous à différents degrés. C’est le cas en particulier de toute personne qui souhaite réaliser un projet ayant un impact direct ou indirect sur le milieu aquatique (cours d’eau, lac, eaux souterraines, zones inondables, zones humides…).

La loi du 16 décembre 1964 relative au régime et à la répartition des eaux et à la lutte contre leur pollution est encore aujourd’hui le fondement du système français de l’eau.

J’ai donc choisi cette date pour partager quelques recherches personnelles, en complément d’articles publiés il y a quelques années…

 

Un peu d’Histoire…

Origine de la réglementation française l’eau

La réglementation française sur l’eau n’est pas si récente qu’on l’imagine…

Les premiers textes « modernes » concernant le droit de l’eau en France remontent aux codes napoléoniens. Leur objectif principal était à l’époque de déterminer le régime de propriété de l’eau.

Cependant, la qualité de l’eau distribuée est rapidement devenue un enjeu majeur de santé publique face aux risques d’épidémie. En effet, vers 1830, suite aux épidémies de choléra puis de typhoïde, la qualité de l’eau distribuée devient un enjeu majeur de santé publique opposant médecins, producteurs et politiciens.

 

Quelques dates

8 avril 1898

Première grande loi sur l’eau pour organiser les différents usages de l’eau qui se sont largement développés suite notamment à la révolution industrielle. L’État intervient pour la première fois pour réglementer des usages par un système d’autorisation de type « police des eaux ». Il s’agit de veiller à ce que le développement industriel reste compatible avec des impératifs de salubrité et donc de sécurité publique. Il s’agit aussi de veiller à ce que tous les agriculteurs puissent avoir accès à cette ressource.

16 octobre 1919

Loi relative à l’utilisation de l’énergie hydraulique (JO du 18 octobre 1919) : « Nul ne peut disposer de l’énergie des marées, des lacs et des cours d’eau, quel que soit leur classement sans une concession ou une autorisation de l’État. »

10 février 1959

Michel Debré, Premier ministre, adresse une lettre à Pierre Massé, commissaire général du Plan, dans laquelle il lui demande de bien vouloir se charger de l’étude du problème de l’eau « en liaison avec les diverses administrations intéressées et de proposer au Gouvernement, aussi rapidement que possible, toutes mesures propres à porter remède à une situation qui s’aggrave d’année en année ».

24 juillet 1959

Le Commissariat général du Plan crée donc une commission de l’eau qui organisa une concertation entre les différentes filières concernées. Puis, par décret du 6 juillet 1961, une instance interministérielle fut instituée parallèlement avec un Secrétariat permanent pour l’étude des problèmes de l’eau (SPEPE). Ce Secrétariat permanent reçut les études locales faites dans 16 zones hydrographiques par des comités consultatifs et des comités techniques interdépartementaux (organisés par la circulaire du 12 janvier 1962).

L’ensemble des études et concertations donnera naissance à la loi du 16 décembre 1964.

La réglementation française sur l’eau

 

Réglementation actuelle

Les lois sur l’eau en vigueur en France

En France, trois lois sont couramment désignées sous le nom de « loi sur l’eau ».

  • la loi du 16 décembre 1964 relative au régime et à la répartition des eaux et à la lutte contre leur pollution (Loi n°64-1245) ;
  • la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 (loi n° 92-3) ;
  • la LEMA (loi sur l’eau et les milieux aquatiques) du 30 décembre 2006 (loi n° 2006-1772).

 

D’autres lois et de nombreux décrets ou arrêtés viennent compléter ces 3 textes principaux

En plus des 3 lois citées ci-dessus, une grande partie de la réglementation française découle des directives européennes.

Par exemple la directive* 2000/60/CE établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau a été transposée en droit français par la loi n° 2004-338 du 21 avril 2004.

 

* Cette directive cadre sur l’eau (DCE) du 23 octobre 2000 vise à donner une cohérence à l’ensemble de la législation avec une politique communautaire globale dans le domaine de l’eau. Elle définit un cadre pour la gestion et la protection des eaux par grand bassin hydrographique au plan européen A noter que cette directive européenne s’inspire largement de ce qui a été fait depuis plusieurs décennies en France.

 

De plus, les lois dites « Grenelle de l’environnement » qui comportent un nombre important de mesures dans tous les aspects environnementaux ont naturellement un volet « eau ».

Enfin, le Code de la santé publique et le Code minier traitent également de la préservation de l’eau.

 La réglementation française sur l’eau

 

Quelques autres dates

15 juillet 1980

Directive 80/778/CEE du Conseil, relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine.

5 février 1981

Une circulaire du ministère en charge de l’environnement institue les contrats de rivières portant sur la qualité des eaux, l’aménagement et la protection des berges, du lit de la rivière, du milieu aquatique et du paysage.

13 juillet 1984

Promulgation de la loi relative au régime et à la répartition des eaux, et à la lutte contre la pollution, qui modifie la composition des comités de bassin et des conseils d’administration des agences de bassin.

21 mai 1991

Directive européenne relative au traitement des eaux usées urbaines.

24 septembre 1992

Publication du décret n° 92-1042 du 24 septembre 1992 portant application de l’article 5 de la loi du 3 janvier 1992 relatif aux schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE).

29 mars 1993

Publication du décret n° 93-742 du 29 mars 1993 relatif aux procédures de déclaration et d’autorisation. Il concerne les « installations, ouvrages, travaux et activités réalisés à des fins non domestiques par toute personne physique ou morale, publique ou privée et entraînant des prélèvements sur les eaux superficielles ou souterraines, restitués ou non, une modification du niveau ou du mode d’écoulement des eaux ou des déversements, écoulements, rejets ou dépôts directs ou indirects, chroniques ou épisodiques, même non polluants ».

2 février 1995

Promulgation de la loi n° 95-101 relative à la protection de l’environnement, instituant l’obligation d’un rapport annuel sur le prix et la qualité des services d’eau et d’assainissement (article 73), fixant la durée des délégations de service public (article 75), interdisant les droits d’entrée (article 76), et introduisant la responsabilité des personnes morales (article 81).

29 février 1996

Publication au JO d’un arrêté créant un Observatoire de l’eau.

16 – 21 mars 1998

Première conférence internationale sur l’eau et le développement durable à Paris, entre les représentants de 84 pays, réunie à l’initiative de Jacques Chirac, président de la République.

3 novembre 1998

Publication de la directive européenne relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Elle constitue le cadre réglementaire européen en matière d’eau potable et s’applique à l’ensemble des eaux destinées à la consommation humaine, à l’exception des eaux minérales naturelles et des eaux médicinales.

2 juillet 2008

Publication du décret n° 2008-652 relatif à la déclaration des dispositifs de prélèvement, puits ou forages réalisés à des fins d’usage domestique de l’eau et à leur contrôle ainsi qu’à celui des installations privatives de distribution d’eau potable.

1er août 2008

Promulgation de la loi relative à la responsabilité environnementale et à diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de l’environnement (JO du 2) qui a pour objectif de prévenir ou de réparer les « dommages graves » causés à la qualité des eaux de surface et souterraines, à l’état des sols et aux espèces et habitats naturels protégés.

21 août 2008

Signature de l’arrêté relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments.

18 mai 2009

Publication du décret n° 2009-550 relatif à l’indemnisation des risques liés à l’épandage agricole des boues d’épuration urbaines ou industrielles.

13 juillet 2011

Promulgation de la loi visant à interdire l’exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique.

8 août 2016

Promulgation de la loi relative à la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. La loi crée l’Agence française pour la biodiversité (AFB), qui regroupera des opérateurs existants dont l’Office national de l’eau, l’Agence des aires marines protégées, l’établissement des Parcs nationaux de France. Pour préserver la biodiversité dans les espaces aquatiques, la loi crée des zones en mer ou dans les fleuves qui protègent le cycle biologique de certaines espèces de poissons.

La réglementation française sur l’eau

Conclusion

Ce qu’il faut retenir c’est d’abord qu’il existe une grande quantité de textes concernant la préservation de l’eau et que la liste des textes évoqués ci-dessus est loin d’être exhaustive.

Et surtout, il faut bien avoir à l’esprit que personne ne peut intervenir sur un milieu aquatique,  (pompage, rejet, retenue de toutes natures,…), même sur un terrain privé, sans prendre certaines précautions et sans prendre la peine de vérifier si l’action envisagée et conforme avec la réglementation.

 La réglementation française sur l’eau

Liens utiles

Gest’eau : Liste des sources juridiques concernant la gestion intégrée de l’eau

Centre d’Information sur l’Eau 

Répartition des eaux et à la lutte contre leur pollution 

Loi sur l’eau du 3 janvier 1992


Publié dans Eau, Grennelle de l'environnement | Pas de Commentaire »

Travaux sur les enrochements en baie d’Authie

Posté par Joël le 3 décembre 2017

 

Vous le savez, sur ce blog je partage parfois des informations qui ne concernent pas Beuvry directement*. Mais ces articles ont pour la plupart un rapport avec la commune :

Ils sont parfois présentés sous forme de dossiers :

Les transports en commun urbains→ le BHNS (Beuvry est à une extrémité de la future ligne).

Réseau hydrographique et lois sur l’eau → la Loisne, le canal des mines, le canal à grand gabarit traversent Beuvry.

Histoire des élections municipales Françaises →  Liste des maires de Beuvry de la révolution aux années 60.

Sans oublier les thèmes qui reviennent souvent pour lesquels je n’évoque pas nécessairement le rapport avec Beuvry car chacun peut faire par lui-même : le bassin minier, l’Histoire, l’écologie, …

Cette diversité de sujets m’a donné l’idée de modifier le bandeau supérieur de mon blog en début d’année.

Travaux sur les enrochements en baie d'Authie dans Eau bandeau-tout-beuvry     bandeau-vu-a-beuvry berck dans Ecologie

Aujourd’hui, vu de Beuvry, je vous propose un sujet sur lequel je me suis penché*, qui d’une part reste en rapport avec des articles récents (inondations - PAPI) et d’autre part interpelle sans doute bon nombre de Beuvrygeois qui se rendent souvent à Berck ou à Fort Mahon : l’évolution de la baie d’Authie.

Voici donc un article un peu plus long que la moyenne… la saison se prête à la lecture ! 

 


 

Depuis la mi-octobre, et jusqu’à la mi-janvier 2018, une dizaine d’engins s’activent en Baie d’Authie pour renforcer le cordon dunaire situé sur les communes de Berck et de Groffliers.

Travaux sur les enrochements en baie d'Authie

 

Que se passe-t-il en Baie d’Authie ?

L’accumulation des sables et sédiments sur sa rive sud provoque une dérive de l’estuaire, érodant la rive nord en entrée de baie, tout en colmatant le fond de la baie.

La lente dérive des courants de marée, poussés au nord par le poulier, s’est progressivement accélérée, notamment depuis début 2011.

Cette dérive se traduit par une érosion intense du cordon dunaire au lieu-dit du « bois de sapins » bien connu des amoureux de la baie.

Le cordon dunaire disparaissant, une brèche, toujours grandissante, s’y est créée début 2013, la porte est ouverte vers les zones arrière dont le niveau (entre 4 et 5m) est inférieur à celui des grandes marées.

L’accélération de l’érosion est telle que la dune a reculé en cet endroit de plus de 90m de février 2011 à novembre 2013. Depuis, le recul a persisté, avec une moindre intensité et rapidité.

Travaux sur les enrochements en baie d'Authie

 

Quelles sont les risques et conséquences ?

Le risque majeur qui menace potentiellement le secteur est la submersion de la zone arrière par la brèche en cas d’aléa climatique, dans les proportions forcément toujours grandissantes compte tenu de l’élargissement de la zone où ne subsiste aucun obstacle.

Mais il existe aussi un risque d’entrée progressive de la mer, sans aléa climatique particulier, quand les niveaux bas seront atteints.

Les conséquences sont la mise en danger des riverains de proximité et la dégradation de leurs biens, un patrimoine environnemental dunaire sauvage en voie de disparition, une salinisation des terres agricoles et de la nappe phréatique et une asphyxie du fond de baie avec des impacts faunistiques et floristiques désastreux.

Si on laisse la dérive des courants se perpétuer il est clair que le risque grandira toujours.

 

Si vous souhaitez en savoir plus, cliquez pour télécharger le dossier :
« COMPRENDRE L’EROSION EN BAIE D’AUTHIE » (Document très instructif produit par l’association « Association de Défense contre la mer en Baie d’Authie ».)

 

Il fallait donc agir !

Le projet a été initié en 2016 par la Communauté de Communes. Il a été soumis à une enquête publique** portant sur la demande de concession d’utilisation du Domaine Public Maritime en vue du maintien d’ouvrages de défense contre la mer et de travaux de reconstruction d’un cordon en enrochements.

Le projet a naturellement fait l’objet d’un avis d’appel public à la concurrence intitulé « Travaux d’entretien du cordon d’enrochement des sternes ». Les entreprises devaient répondre au plus tard le 14 octobre 2016, soit environ un an avant le début des travaux.

 

Enquête publique

Le dossier d’enquête a été mis à la disposition du public aux heures normales d’ouverture des bureaux des mairies de Berck et de Groffliers du 15 mai au 16 juin 2017. 

Considérant notamment :

  • que les Avis Favorable formulés par les autorités compétentes ont été pris en considération ;
  • qu’aucune requête n’a été formulée durant l’ouverture de l’enquête tant sur les registres déposés en mairies de Berck sur Mer et Groffliers que sur le site internet ouvert spécialement à cet effet en Préfecture du Pas-de-Calais ;
  • que les conclusions de l’étude d’impact confirment que les travaux envisagés sont de nature à permettre la stabilisation du rivage sans conséquence sur les milieux naturel floristique et faunistique si ce n’est d’envisager durant l’exécution des travaux, des mesures particulières en vue d’assurer la tranquillité des populations de marsouins – phoques gris veaux marin sur leurs zones de repos ;

le Commissaire Enquêteur qui avait tenu 2 permanences sur chaque commune a rendu un avis favorable le 23 juin 2017.

 

Quelques chiffres

Un  cordon d’enrochement de 1,5 km pour une largeur variant de 3 à 5 m va renforcer l’enrochement déjà présent mais insuffisant.

Au final se sera environ 40.000 tonnes de roches provenant du bassin carrier de Marquise qui seront disposées dans la baie d’Authie pour constituer un « mur » qui empêchera l’eau de s’infiltrer dans les terrains situés derrière la baie.

 

Coût total : 1,39 millions d’euros, subventionnés à hauteur de 80% par l’État et l’Europe.

Dans la foulée de ces travaux, un ré-ensablement de 30.000 m3 est prévu au Bois de Sapin.

 

Travaux en cours

Voici quelques photos personnelles du dimanche 26 octobre :

berck travaux enrochements berck enrochements berck berck travaux enrochements berck enrochements berck

©  Reproduction Interdite

 

Voici une petite vidéo réalisée quelques semaines après le début des travaux :

 

 

Peut mieux faire…

L’association SOS Baie d’Authie précise dans un texte qui accompagne cette vidéo : 

« Notre association réclamait ces travaux depuis sa constitution le 15 01 2011, alors nous n’allons pas nous plaindre. D’autant plus que l’on y « met le paquet » et que l’on sécurise le secteur devenu fragile du cordon dunaire au niveau du camping du Halloy, devant une proche zone basse urbanisée, danger que nous signalions depuis deux ans. Bravo donc.
Rappelons que ces enrochements, qui ont été construits en plusieurs fois ,au fur et à mesure de la fragilisation de la dune par les tempêtes, étaient en fait un complément de la digue submersible qui remplissait de moins en moins sur le devant son rôle de brise lames du fait de son progressif délabrement.
Le dispositif sera complet lorsque que cette digue sera confortée. C’est dans les tablettes à ce que l’on nous a dit, mais quand???
Nous regrettons cependant que ces travaux ne concernent que la partie berckoise des enrochements qui allaient jusqu’au blockhaus, le bois de sapins n’est donc pas concerné par cette opération.
A Berck on respire mais à Groffliers on tousse encore.
Pourtant on se dit qu’avec un cordon d’un tel volume au bois de sapins, complété côté mer, d’un dispositif de blocage du courant et côté dune d’un rechargement en sable préservant d’un débordement, on serait tranquilles pour un bon moment. » 

 

Quelques liens

Connaissez-vous PAPI ?

Réflexions personnelles et méthodes de travail

Un million de visites !

Les phoques de la baie d’Authie

Site de l’association SOS Baie Authie

Page Facebook de l’association

Voir également les liens (bleu clair) contenus dans l’introduction de cet article.

 


*  Il m’est arrivé à plusieurs reprise de constater que certaines personnes ne portaient pas un intérêt aussi sincère que celui qu’elles affichaient publiquement sur des thèmes tels que l’Histoire ou l’écocitoyenneté et à chaque fois j’ai eu envie d’arrêter ou limiter ce partage d’informations. Des échanges récents m’ont finalement encouragé à poursuivre quelques temps cette démarche. L’article que je vous ai proposé aujourd’hui avait une autre destination, je me suis finalement décidé à le publier sur mon blog.

** Comme c’est souvent la cas, l’enquête publique n’a pas reçu beaucoup d’attention de la part des habitants…
(Souvent, ceux-là même qui refusent de se pencher vraiment sur les dossiers, d’assister aux réunions publiques en écoutant attentivement les intervenants ou de formuler des remarques lors d’enquêtes publiques sont les premiers à se manifester bruyamment lorsque les décisions sont prises… mais c’est un autre sujet.)


Publié dans Eau, Ecologie, Le saviez-vous ?, Revue de presse | Pas de Commentaire »

Connaissez-vous PAPI ?

Posté par Joël le 20 novembre 2017

 

Après l’article de synthèse sur les différentes origines des inondations, je vous présente PAPI.

 

PAPI fait de la résistance… contre les inondations !

Les Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) ont pour objet de promouvoir une gestion intégrée des risques d’inondation en vue de réduire leurs conséquences dommageables sur la santé humaine, les biens, les activités économiques et l’environnement.
Outil de contractualisation entre l’État et les collectivités, le dispositif PAPI permet la mise en œuvre d’une politique globale, pensée à l’échelle du bassin de risque.

 Connaissez-vous PAPI ? dans Comprendre pour Agir danger-inondation

Origine de la création des PAPI

Avec le dérèglement climatique, les inquiétudes concernant les inondations sont de plus en plus nombreuses.

Le risque d’inondation concerne, en France, près de six millions de personnes et 400.000 entreprises, réparties sur le territoire de 19.000 communes.

À la suite des crues survenues entre 1999 et 2002 dans l’Aude, en Bretagne, dans la Somme et dans le sud-est de la France, le ministère du Développement durable a engagé, en 2003, une nouvelle étape dans la politique de prévention des inondations par la mise en œuvre de programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI).

 

Le cahier des charges national comprend 7 axes

  • Axe 1 : l’amélioration de la connaissance et de la conscience du risque ;
  • Axe 2 : la surveillance, la prévision des crues et des inondations ;
  • Axe 3 : l’alerte et la gestion de crise ;
  • Axe 4 : la prise en compte du risque inondation dans l’urbanisme ;
  • Axe 5 : les actions de réduction de la vulnérabilité des personnes et des biens ;
  • Axe 6 : le ralentissement des écoulements ;
  • Axe 7 : la gestion des ouvrages de protection hydrauliques.

 

Différence entre le PAPI et le PPRI

- Le PPRI (Plan de Prévention du Risque Inondation) est un document réglementaire qui s’impose aux communes notamment en termes d’urbanisme. Il est annexé au PLU (Plan Local d’Urbanisme).

- Le PAPI, pour sa part est un programme d’actions concrètes sans portée réglementaire.

 

Et Beuvry dans tout ça ?

Traversée par la Loisne, affluent de la Lawe (qui est un affluent de la Lys), Beuvry fait donc partie du bassin versant de la Lys. Le bassin de la Lys représente 1.834 km2, et compte 225 communes réparties sur 12 sous-bassins en interaction permanente.

Le bassin versant de la Lys est régulièrement touché par des inondations dues aux débordements de cours d’eau ou aux ruissellements. 

 bassins-versants 2017 dans Eau

Bassin de la Lys et de ses affluents bleu clair

 

PAPI du bassin versant de la Lys

Le dispositif « PAPI du bassin versant de la Lys » a été mis en place en 2002 à titre expérimental sur une partie du territoire dans le cadre du Plan Bachelot (PAPI 1 : 2002-2007).

Il a ensuite été élargi en 2007 à l’ensemble du bassin de la Lys (PAPI 2 : 2007-2013).

Le PAPI 3 est prévu en deux étapes :

Une première étape de réalisation d’un PAPI dit « d’intention » sur l’année 2016 pour financer, entre autres actions, l’analyse multicritères du programme de travaux souhaité par les collectivités territorialement compétentes.

Une deuxième étape de réalisation d’un PAPI Lys 3 dit « complet » sur la période 2017-2023 pour réaliser le programme de travaux validé par l’analyse multicritères.

 

Ce PAPI 3 pour le bassin versant de la Lys a été validé le 20 octobre au niveau national. Il représente une enveloppe de 24,6 millions d’euros, dont 17 de l’État et de l’Agence de l’eau, à utiliser dans les six ans et compte 38 ouvrages et actions à réaliser.

 

Liens internes :

Quels sont les types d’inondation ?

Loisne – Lawe – Lys

 

Liens externes :

PAPI – sur le site du ministère de la Transition écologique et solidaire

PAPI du bassin versant de la Lys

Vigicrues  - Territoire Artois-Picardie

 


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Quels sont les types d’inondations ?

Posté par Joël le 8 novembre 2017

 

La lecture d’un article  sur une inondation exceptionnelle et meurtrière le 5 novembre 1530 aux Pays-bas m’a rappelé un sujet de conversation locale de l’été 2016 : les inondations.

On entend et on lit un peu tout et n’importe quoi, sur ce sujet comme sur d’autres d’ailleurs. La moindre des choses quand on veut aborder un sujet complexe est de se documenter. Je partage donc sur mon blog les informations que j’avais recueillies et synthétisées il y a un certain temps.

 

Rappels :

L’inondation est l’envahissement par l’eau douce ou salée, de terres qui ne sont pas submergées en temps normal, quelle qu’en soit l’origine.

L’inondation est un des principaux risques naturels en France (mais aussi dans le monde) et aussi la catastrophe naturelle causant le plus de dégâts. Elle est susceptible de provoquer des pertes de vie humaine, le déplacement de populations, d’avoir un impact sur la santé humaine, les biens et les réseaux.

 

Une inondation peut avoir différentes origines :

Le ruissellement

L’inondation par ruissellement intervient dans les zones aux pentes prononcées.

On distingue deux types d’inondation par ruissellement : le ruissellement urbain et le ruissellement agricole. Dans les deux cas, faute de pouvoir s’infiltrer dans le sol, l’eau ruisselle. Les inondations de ce type sont souvent très localisées et peuvent se manifester loin des cours d’eau.

Quels sont les types d’inondations ? dans Climat inondation-par-ruissellent

 

Le débordement des cours d’eau

Le débordement des cours d’eau survient après de fortes pluies. Le niveau du cours d’eau, gonflé par les pluies et les eaux de ruissellement provenant du bassin versant, s’élève au-dessus de son lit normal et déborde dans les plaines environnantes, on dit qu’il sort de son lit.

Debordement-differents-lits-d-une-riviere berck dans Comprendre pour Agir

 

Les dégâts seront d’autant plus importants que le bassin versant sera pentu (augmentation de l’effet « entonnoir ») et que la capacité d’infiltration du sol sera faible. La quasi-totalité de l’eau tombée dans un laps de temps très court, ne peut ni s’infiltrer ni s’évaporer et se concentre vers la rivière.

inondation-par-debordement eau dans Eau

 

La remontée de la nappe phréatique

Les nappes phréatiques sont des masses d’eau contenues dans les fissures du sous-sol et sont alimentées par la pluie dont une partie s’infiltre profondément pour les recharger. Le niveau le plus bas de la nappe phréatique s’appelle l’étiage. Il se produit en automne avant le retour des pluies.

Dans certaines conditions, par exemple une succession d’années humides, le niveau d’étiage peut devenir de plus en plus haut. Lorsque de fortes pluies se produisent et que le niveau d’étiage est inhabituellement élevé, la nappe peut alors atteindre la surface du sol. Cela entraîne une inondation « par remontée de nappe ».

remontee-de-nappe écologie

 

La submersion marine

Une submersion marine est une inondation temporaire et parfois épisodique de zone côtière, générée par la mer, avec de l’eau salée ou saumâtre, lors d’évènements météorologiques (tempête, cyclone, forte dépression et vent de mer) ou océanographiques (houle, marée, tsunami) d’ampleur très inhabituelle.

Il ne faut pas confondre avec la transgression marine qui est l’envahissement durable de zones littorales par la mer, dû à un affaissement des terres émergées ou à une élévation générale du niveau des mers.

Néanmoins, une succession de submersions marines de plus en plus fréquentes et envahissantes peut être le signe d’une transgression marine. Ce risque est aggravé par la montée de la mer due au bouleversement climatique.

 submersion Pas-de-Calais

 

A noter…

On peut ajouter également le débordement ou les conséquences de la rupture d’ouvrages artificiels hydrauliques tels que retenues d’eau, digues, canalisations (agricoles, d’eau potable, d’assainissement) ou la rupture d’une retenue naturelle comme celle d’un lac glaciaire, provoquant une inondation soudaine.

 

Et chez nous ?

Dans le département du Pas-de-Calais, les inondations se produisent principalement par débordement des cours d’eau, lors de ruissellement ou par remontée de la nappe phréatique.

 

Le Pas-de-Calais, qui comprend une importante zone de terres situées en-dessous du niveau de la mer et une zone littorale marquée par l’érosion, est directement concerné par ces risques littoraux de submersion marine.

Les risques de submersions marines voire d’une transgression marine future préoccupent de plus en plus les élus de certaines communes comme Groffliers, Conchil-le-Temple, Waben, Verton et Berck dans la baie d’Authie.

La publication de l’observatoire climat Hauts-de-France d’octobre 2017 (une bonne vingtaine de pages faciles à lire et à comprendre) confirme que le bouleversement climatique mondial concerne notre région. Ce rapport montre que l’élévation du niveau de la mer est visible sur plusieurs stations marégraphiques.

 

Voir également :

Le réchauffement climatique vu de Beuvry

Inondations à Beuvry : les messages sur l’eau, le climat, le développement ou l’écocitoyenneté ont été très peu entendus.

Parlons un peu de noues

Hydrologie et cycle de l’eau

Les nappes d’eau souterraines

 


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Qu’est-ce qu’une ZNIEFF ?

Posté par Joël le 21 octobre 2017

 

ZNIEFF - Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique

Il s’agit d’une zone naturelle présentant un intérêt écologique, faunistique ou floristique particulier ayant fait l’objet d’un inventaire scientifique national sous l’autorité du Muséum National d’Histoire Naturelle pour le compte du Ministère de l’Environnement.

Qu'est-ce qu'une ZNIEFF ? dans Biodiversité logo_ZNIEFF

 

 

La désignation d’une ZNIEFF repose surtout sur la présence d’espèces ou d’associations d’espèces à fort intérêt patrimonial.

Deux types sont ainsi recensés : 

Les ZNIEFF de type I, de superficie réduite, sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire ; ou ce sont des espaces d’un grand intérêt fonctionnel pour le fonctionnement écologique local.

Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes. Elles peuvent inclure des zones de type I et possèdent un rôle fonctionnel ainsi qu’une cohérence écologique et paysagère.

 

 

Et Beuvry dans tout ça ?

Dans la longue liste des ZNIEFF on trouve notamment la ZNIEFF continentale de type I – N°310013361 – « Marais de Beuvry, Cuinchy et Festubert ».

D’une superficie de 826,97 hectares, elle est située sur les communes suivantes : Annequin ; Beuvry ; Cambrin ; Cuinchy ; Festubert et Sailly-Labourse.

Le périmètre de cette ZNIEFF englobe un complexe de zones humides remarquables, situé en plein cœur du Béthunois. Il intègre également la réserve naturelle régionale du marais de Cambrin et les prairies humides d’Annequin et de Cuinchy qui abritent une biodiversité et un patrimoine naturel exceptionnels sur de faibles surfaces et ce, malgré le contexte très urbanisé du secteur.

De nombreuses espèces « déterminantes » ou « à statut réglementé » y ont été observés : chauves-souris, batraciens, insectes, oiseaux et poissons, mais aussi de nombreuses plantes.

 

Grenouille de Lessona
Grenouille de Lessona

Oreillard roux
Oreillard roux

Râle d'eau
Râle d’eau

Grande douve, Renoncule Langue
Grande douve, Renoncule Langue

Hottonie des marais
Hottonie des marais

 

Une autre ZNIEFF concerne une petite partie sud de la ville, la ZNIEFF continentale de type 1 – N° 310013319 – « Marais de la Loisne »

D’une superficie de  94,8 hectares, elle est située sur les communes suivantes : Beuvry ; Labourse et Verquigneul.

Localisé sur les anciens marais de la Loisne et incluant les terrils, le site a été largement réaménagé en espace de loisirs avec de nombreux étangs de pêche. Mais, il est traversé par l’A26, qui contribue à fortement le dénaturer.

 

Triton crêté

Le Triton crêté est inscrit à l’Annexe II de la Directive Habitats.

Collier-de-corail

Collier-de-corail.

 

 

Sources et images : logo_inpn écologie dans Comprendre pour Agir

CBNBl, GON, CSN, NPDC, DREAL NPDC , 2015.- 310013361, Marais de Beuvry, Cuinchy et Festubert – INPN, SPN-MNHN Paris, 17P.


Reproduction interdite

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Soirée réussie pour les Albrans

Posté par Joël le 15 mars 2017

 

Samedi soir, l’association « Les Albrans » célébrait la journée mondiale de l’eau autour d’un repas familial.

albrans beuvry

Les visiteurs ont pu apprécier le travail des bénévoles au travers un affichage sur « l’eau et les eaux usées » et « Pourquoi gaspiller l’eau ».
Ce fut aussi l’occasion de voir quelques photos sur l’activité de l’association et des clichés issue du concours de photos amateurs « La goutte d’eau » organisé par les Albrans en 2013.
Avant le repas, la secrétaire Paule DUBRULLE a rappelé brièvement les actions menées les membres de l’association.

Albrans beuvry ambiance à beuvry Albrans beuvry Albrans beuvry Albrans  beuvry

 

Un bon repas…
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Et une belle ambiance !

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Samedi prochain l’association Beuvrygeoise sera de nouveau dans l’action en participant à l’opération « Nettoyage en Hauts de France ». Voir toutes les informations en cliquant ICI.


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La journée mondiale de l’environnement et la semaine de développement durable

Posté par Joël le 20 juin 2016

 

Le week-end des 4 et 5 juin fut particulièrement chargé pour « Les Albrans ». Après une participation à la première fête de la jeunesse à Beuvry, le samedi 4, rendez-vous était pris pour un dimanche au bord de l’eau.

A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement et dans le cadre également de la semaine de développement durable l’association Beuvrygeoise avait organisé une journée de découverte au marais dont elle à la charge. Ce marais a hélas subit un nouveau désastre après les pluies diluviennes du 7 juin.

Comme pour l’article précédent, voici les photos avec 2 semaines de retard, pour cause de journées chargées, notamment après les phénomènes météorologiques exceptionnels.

 

Découverte du marais

On a pu observer la faune et la flore et apprécier le travail permanent des bénévoles (aménagements, entretien des espaces naturels et plantations réalisées en février).

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Pique-nique « Zéro déchet »

Pour sensibiliser les participants l’utilisation de vaisselle et de récipients réutilisables.

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Initiation à la pêche

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Sans oublier le tressage de roseau

marais annequin albrans

marais annequin albrans

marais annequin albrans

 

Voir aussi :

Fête de la jeunesse le 4 juin 2016 à Beuvry

Encore un drame sur le marais des Albrans

 


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Inondations à Beuvry : les messages sur l’eau, le climat, le développement ou l’écocitoyenneté ont été très peu entendus.

Posté par Joël le 10 juin 2016

 

Comme je l’ai expliqué, en surveillant la baisse du niveau d’eau mardi, je pensais aux travaux de recherche et d’écriture sur tous les sujets liés à l’eau et plus généralement sur l’environnement.

 Inondations à Beuvry : les messages sur l’eau, le climat, le développement ou l’écocitoyenneté ont été très peu entendus. dans Ce blog - son auteur tracriviremilitaire

Depuis plusieurs années, j’ai eu l’occasion de me pencher sur de nombreux documents en rapport avec l’eau. Certaines de mes recherches ont donné lieu à des articles de portée locale sur le canal  et sur la Loisne. Plus largement, j’ai aussi proposé aux lecteurs des articles sur le réseau hydrographique, les lois sur l’eau  et sur la  préservation des zones humides. Le maintien des zones humides est très important pour l’équilibre climatique et indispensable pour limiter les conséquences des bouleversements climatiques (sécheresses et inondations).

 

cycleeau 2016 dans Climat

 

L’histoire locale, avec la construction du canal des mines a aussi toute sa place dans cette démarche de réflexion globale.
En effet l’intervention de l’Homme sur le
cycle de l’eau n’est pas sans conséquence. Les détournements, les retenues et ouvrages divers sur les cours d’eau naturels perturbent localement ce cycle. D’abord la perturbation du cycle de l’eau contribue au dérangement climatique, mais de plus elle peut avoir des conséquences dramatiques en cas de pluies diluviennes. Le ruissellement des eaux ne se fait plus naturellement, les cours d’eau détournés, canalisés et parfois busés ne peuvent plus recevoir et évacuer l’excédent de pluie.

rivagedesmines citoyenneté dans Comprendre pour Agir

 

Il y a quelques années avec Les Albrans nous avons essayé de marquer les esprits sur la nécessité de préserver les arbres et les forêts notamment en organisant le salon « Partageons la forêt »  en mai 2011 dans le cadre de l’année internationale des forêts. Cette année l’association a aussi participé à la journée internationale des forêts.
J’ai également consacré plusieurs articles à la
préservation de la forêt et au reboisement.

Encore un sujet qui a un rapport avec ce qui nous préoccupe aujourd’hui :
Localement, les arbres limitent les conséquences d’afflux d’eau en pompant des quantités importantes (jusqu’à 200 litres quotidiennement pour un chêne adulte). 
Au niveau de la planète, peut-on encore ignorer le rôle de la forêt dans l’équilibre climatique ?

2011anneinternationaledelafort écologie dans Eau

 

Dans des articles plus récents, je vous ai fait part également de ma façon de voir la Conférence sur le climat et ce, dans la continuité de mon analyse sur les rapports du GIEC  et des actions de l’association Les Albrans notamment dans le cadre de l’année internationale de l’énergie durable pour tous.

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Nous nous sommes aussi penchés sur la problématique de l’agriculture moderne aussi bien en ce qui concerne les conséquences locales (disparition des haies et des fossés), que sur la nécessité de consommer autrement pour revenir à un modèle agricole plus respectueux des sols. Cette année, l’un des thèmes développés lors de la journée mondiale de l’eau était justement « Eau et Agriculture ».

On sait bien que la disparition des haies et des fossés aggrave les phénomènes pluvieux exceptionnels en contribuant aux inondations.

La sensibilisation à la réduction des déchets (qui a fait l’objet de plusieurs manifestations publiques à Beuvry) s’inscrit non seulement dans le cadre de la limitation des gaz à effet de serre (responsable du réchauffement climatique) mais aussi dans le cadre d’une agriculture raisonnée.
Gaspiller moins (jeter moins de nourriture) permettrait de diviser la production agricole quasiment par 2 !
On sait que l’agriculture intensive a des conséquences sur les sols qui ne peuvent plus absorber convenablement les pluies. Au lieu de s’infiltrer, l’eau reste en surface et s’écoule vers des zones habitées ou vient gonfler les rares fossés préservés, lesquels débordent et provoquent des inondations.

nouveau-logo-complet-a dans Géographielogofrancaissanstitre dans Histoire

 

Après les inondations chacun veut trouver des explications et parfois des responsables.
Pourtant sans avoir une réponse à toutes les questions, à Beuvry comme ailleurs, des citoyens sans grade et des associations s’essoufflent depuis des années à amener des éléments de réflexion, à rendre accessible des documents techniques et scientifiques par un travail de simplification, à alerter sur les conséquences de l’action de l’Homme sur la nature.
Beaucoup de travail pour bien peu de prise de conscience, ce qui conduit parfois à une certaine
déception.

 

Pour conclure, je vous invite juste à relire les articles qui apparaissent en lien (en bleu clair) ainsi que ceux qui concernent le syndrome de Cassandre.

 

scierlabranche dans Les Albrans

 


 

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