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Qu’est-ce qu’une ZNIEFF ?

Posté par Joël le 21 octobre 2017

 

ZNIEFF - Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique

Il s’agit d’une zone naturelle présentant un intérêt écologique, faunistique ou floristique particulier ayant fait l’objet d’un inventaire scientifique national sous l’autorité du Muséum National d’Histoire Naturelle pour le compte du Ministère de l’Environnement.

Qu'est-ce qu'une ZNIEFF ? dans Biodiversité logo_ZNIEFF

 

 

La désignation d’une ZNIEFF repose surtout sur la présence d’espèces ou d’associations d’espèces à fort intérêt patrimonial.

Deux types sont ainsi recensés : 

Les ZNIEFF de type I, de superficie réduite, sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire ; ou ce sont des espaces d’un grand intérêt fonctionnel pour le fonctionnement écologique local.

Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes. Elles peuvent inclure des zones de type I et possèdent un rôle fonctionnel ainsi qu’une cohérence écologique et paysagère.

 

 

Et Beuvry dans tout ça ?

Dans la longue liste des ZNIEFF on trouve notamment la ZNIEFF continentale de type I – N°310013361 – « Marais de Beuvry, Cuinchy et Festubert ».

D’une superficie de 826,97 hectares, elle est située sur les communes suivantes : Annequin ; Beuvry ; Cambrin ; Cuinchy ; Festubert et Sailly-Labourse.

Le périmètre de cette ZNIEFF englobe un complexe de zones humides remarquables, situé en plein cœur du Béthunois. Il intègre également la réserve naturelle régionale du marais de Cambrin et les prairies humides d’Annequin et de Cuinchy qui abritent une biodiversité et un patrimoine naturel exceptionnels sur de faibles surfaces et ce, malgré le contexte très urbanisé du secteur.

De nombreuses espèces « déterminantes » ou « à statut réglementé » y ont été observés : chauves-souris, batraciens, insectes, oiseaux et poissons, mais aussi de nombreuses plantes.

 

Grenouille de Lessona
Grenouille de Lessona

Oreillard roux
Oreillard roux

Râle d'eau
Râle d’eau

Grande douve, Renoncule Langue
Grande douve, Renoncule Langue

Hottonie des marais
Hottonie des marais

 

Une autre ZNIEFF concerne une petite partie sud de la ville, la ZNIEFF continentale de type 1 – N° 310013319 – « Marais de la Loisne »

D’une superficie de  94,8 hectares, elle est située sur les communes suivantes : Beuvry ; Labourse et Verquigneul.

Localisé sur les anciens marais de la Loisne et incluant les terrils, le site a été largement réaménagé en espace de loisirs avec de nombreux étangs de pêche. Mais, il est traversé par l’A26, qui contribue à fortement le dénaturer.

 

Triton crêté

Le Triton crêté est inscrit à l’Annexe II de la Directive Habitats.

Collier-de-corail

Collier-de-corail.

 

 

Sources et images : logo_inpn écologie dans Comprendre pour Agir

CBNBl, GON, CSN, NPDC, DREAL NPDC , 2015.- 310013361, Marais de Beuvry, Cuinchy et Festubert – INPN, SPN-MNHN Paris, 17P.


Reproduction interdite

Publié dans Biodiversité, Comprendre pour Agir, Géographie, Loisne, Présentation de Beuvry | 2 Commentaires »

Beuvry sur Loisne

Posté par Joël le 13 septembre 2012

 

« Beuvry sur Loisne », tel est le titre d’un des ouvrages historique de l’abbé Bacon.

En effet, la Loisne est une rivière de 28 km qui prend sa source à Hersin-Coupigny, passe à Nœux-les-Mines, Verquigneul et arrive ensuite dans notre commune. Son cours naturel continue vers Richebourg, La Couture pour se jeter dans la Lawe à Vieille-Chapelle.

 

Mais beaucoup retiennent que la Loisne se jette dans le canal des mines à Beuvry.

Ainsi, lors d’une réunion publique ce mercredi 12 setembre, certaines personnes furent surprises par l’existence de la « Loisne aval ».

Cependant, on ne fait pas disparaître un cours d’eau aussi facilement et la Loisne aval existe bien au-delà du canal des mines, comme je l’ai déjà expliqué dans ma série d’articles concernant cette rivière .

 

J’ai également déjà fait quelques rappels sur le cycle de l’eau

Les précipitations tombent dans les océans, s’infiltrent dans le sol (pour former des nappes souterraines qui donnent naissance à des sources) ou ruissellent pour aller grossir les rivières.

Ainsi, même si les eaux d’une rivière sont détournées en un point précis, les eaux de ruissellement continuent en général à alimenter naturellement l’ancien cours de la rivière.

Ce qui explique l’existence de la « Loisne aval ».

 

 

La Loisne n’est plus tout à fait un cours d’eau comme les autres

En effet, son bassin versant a, au fil des siècles derniers, été largement modifié par l’aménagement du Canal d’Aire à La Bassée dans lequel se déversent d’ailleurs ses anciens affluents : la Fontaine de Bray, le Surgeon et le Fossé d’Haisnes et d’Auchy-lès-Mines qui alimentent ainsi ce canal à grand gabarit.

Le seul affluent actuel de La Loisne amont est le courant de Drouvin.

carte du courant de drouvin

Le cours de la Loisne fut perturbé une première fois pas l’homme lors de la construction du canal d’Aire à La Bassée, creusé en 1824 et 1825.

Puis, lors du creusement du canal de Beuvry à peine 40 ans plus tard (mis en service en 1863).

En effet, l’article 6 du cahier des charges annexé au décret impérial du 17 avril 1861 (décret la concession du canal des mines de Noeux) stipulait que « La compagnie pourra alimenter le canal au moyen des sources des marais supérieurs de Beuvry, et, au besoin, à l’aide des eaux de la Loisne. »

 

Ainsi, à Beuvry, le canal à grand gabarit coupe le bassin versant de La Loisne en deux entités distinctes :

  • Les eaux du bassin amont (bassin versant de 31 km²) alimentent le canal des mines.
  • Les eaux du bassin aval partent comme la nature en avait décidé, dans la Lawe.

 

Publié dans Eau, Géographie, Histoire, Le saviez-vous ?, Loisne, Présentation de Beuvry | Pas de Commentaire »

Histoire canal d’Aire à La Bassée

Posté par Joël le 19 août 2011

Comme nous l’avons vu précédemment,  le canal qui traverse Beuvry s’est avéré comme une nécessité au début du 19ème siècle et la loi de concession du 14 Août 1822 a permis son financement et donc sa construction.

Cette communication entre la Deûle et la Lys a ainsi été ouverte à la Navigation en 1825, en voici l’historique.

péniche canal beuvry

Construction du canal

Depuis longtemps, les États d’Artois, s’étaient préoccupés de l’urgence de ce canal (afin de réduire la distance de la navigation entre Dunkerque et la Seine).

Mais c’était à Saint-Venant que la Deûle devait venir joindre la Lys ; le projet fut adopté en 1790 par l’Assemblée Constituante et de nouveau remis à l’étude… sans résultat en 1811.

 

La concession fut finalement accordée à la Compagnie Loque et Desjardins, le 4 avril 1822, pour une durée de « 87 ans et 11 mois à dater de la ratification de la loi », (soit le 14 août de la même année).

Les travaux de creusement furent réalisés rapidement, en 1824 et 1825.

Le 1er mars 1825 on ouvre à la navigation la portion du canal entre La Bassée et Béthune, puis la partie entre Béthune et Aire le 25 octobre.

 

Le canal d’Aire  ainsi creusé a une longueur totale de 41,145 km et se compose de deux biefs :

- Le bief de Cuinchy d’une longueur de 10,526 km

- Le bief de la Lys d’une longueur de 30,619 km

Séparés par l’écluse de Cuinchy.

 

A la suite d’un traité de commerce, une loi du 1 er août 1860 opéra le rachat du canal d’Aire.

Une autre loi du 20 mai 1863 régla l’indemnité due à la Compagnie…

Depuis lors, le canal est définitivement rentré dans les mains de l’Etat.

 

Améliorations réalisées depuis le rachat

Le canal a été restauré et approfondi de manière à porter son mouillage à 2m 20 et à permettre le passage des bateaux prenant 1 m 80 d’enfoncement.

Le décret du 25 avril 1868 autorisa l’amélioration du bief supérieur.

L’amélioration du bief inférieur fut prescrite par le décret du 30 août 1871.

Le décret du 28 juin 1880 a permis d’exécuter les travaux suivants :
Amélioration des ouvrages d’art ;

reconstruction de neuf ponts-levis et construction de neuf maisons pontières avec annexes ;

Curage général à 9m 40 au plafond et 2m 20 de tirant d’eau.

 

Les rivages

Le canal d’Aire à La Bassée donne lieu à des embarquements considérables de houille du bassin du Pas-de-Calais. Sept Compagnies houillères y ont installé des rivages qui sont reliés avec leurs fosses par des voies ferrées :

*  La Compagnie des mines de Béthune, dont le quai est établi à Violaines rive gauche, à 8km135 ;

*  La compagnie des mines de Vicoigne et Nœux, dont le canal débouche sur la rive gauche, à Beuvry, à 13km273.

 rivage canal de noeux situé à beuvry 62600


Indépendamment de ces rivages particuliers, il existe sur le canal d’Aire deux grands rivages publics.

L’un, qui appartient à la ville de Béthune et qui s’étend sur la rive gauche, sur une longueur de 400 mètres, en amont du pont de la Gare, à 18km438.

L’autre, sur la rive gauche, à 5km800, est établi dans un bassin latéral, débouchant dans le canal à l’aval du pont des Vaches ; il appartient à la ville de La Bassée.

Sept autres rivages publics ont été établis sur les territoires des communes d’Hantay, Cuinchy, Beuvry, Robecq, Busnes, Guarbecques et Isbergues.

 

Améliorations nécessaires au 20ème siècle.

La navigation était devenue très difficile sur le canal d’Aire, en raison du trafic considérable, dont le tonnage effectif s’est élevé en 1898 à 3.679.144 tonnes.
Le nombre de bateaux en attente de chargement ou de déchargement dans les six rivages houillers est considérable et cause des encombrements fréquents.
L’Administration vient de prendre en considération un avant-projet d’établissement de deux gares d’eau, à Béthune et à Hantay, et d’un garage à Isbergues.

Un avant-projet d’amélioration générale prévoit :

1° Approfondissement à 2m 50 de tirant d’eau et l’élargissement à 10m 50 du plafond du canal;

2° Doublement du chemin de halage et défenses de berges;

3° Rectification de La Bassée ;

4° Doublement de l’écluse de Cuinchy et établissements de garages aux abords ;

5° Reconstruction de dix ponts fixes, treize ponts tournants, deux viaducs de chemin de fer, passerelles, trois maisons pontières ;

6° Enfin, élargissement de vingt siphons et reconstruction de huit aqueducs.

 

Amélioration du mouillage

Un canal est une sorte de grand fossé creusé par l’homme dont le profil a presque la forme d’un trapèze isocèle. La base porte le nom de plafond, le plan d’eau celui de miroir, la distance verticale qui les sépare s’appelle mouillage.

En 1900, le canal d’Aire à La Bassée présente partout un mouillage de 2,20 m et permet le passage des bateaux prenant 1,80 m d’enfoncement.

La tenue des eaux du bief supérieur est commandée par le niveau réglementaire de l’écluse de Don, sur le canal de la Deûle. Celle du bief inférieur est commandée par les niveaux réglementaires de l’écluse de St-François, sur la Lys, et des écluses des Fontinettes, sur le canal de Neuffossé.

L’alimentation est assurée dans le bief supérieur par la Deûle, et dans le bief inférieur par la Lys, avec lesquelles le canal est en libre communication.

Le projet de dragage et d’approfondissement du Canal à 2,50 m sous le plan d’eau entre Bauvin et le point 18,100 km a été approuvé par l’Administration Supérieure à la date du 19 Décembre 1906.

Les travaux ont été adjugés le 26 Janvier 1907 à M. Guisez, entrepreneur à St Amand, et sont commencés en mai 1907.

 

Evolution de l’écluse de Cuinchy

La  construction de la première écluse, au niveau du pont routier actuel, rend la circulation difficile entre les deux parties de la commune, mais en contrepartie elle apporte beaucoup d’activités.

Ainsi, la population de ce village voisin, passe de 500 à 1500 habitants, de 1825 à 1914.

Face à l’accroissement du trafic sur le canal, une deuxième écluse, au gabarit Freycinet à deux sas, est construite (à côté de l’écluse actuelle) en 1908.

Lorsque dans les années 60 le canal est mis au « grand gabarit », on accole une nouvelle écluse à l’ancienne, d’une longueur de 136,60 m, de 12 m de largeur et de 6m de profondeur.

Elle permet le passage des convois poussés de 3.000 tonnes.

écluse de cuinchy canal Aire à La Bassée

Publié dans Canaux, Eau, Histoire, Loisne, Transports | 5 Commentaires »

Loisne – Lawe – Lys

Posté par Joël le 13 juillet 2010

Réponse au dernier défi ; si je vous dis :

L L L A quoi pensez-vous ?

Indices : le premier L a un rapport avec Beuvry. Jetez-vous à l’eau pour proposer une réponse.

La réponse est  : Loisne Lawe Lys

 

 

La Loisne

La Loisne est un affluent de la Lawe, donc un sous-affluent de la Lys. Cette rivière prend sa source à Hersin-Coupigny.

Hersin-Coupigny

hersin coupigny

Son cours naturel passe à Nœux-les-Mines, Verquigneul, Beuvry, Richebourg, La Couture. Puis elle se jette dans la Lawe au niveau de Vieille-Chapelle après un parcours de 28 km. 

Mais depuis la création du canal d’Aire à La Bassée (creusé au début du 19ième siècle), la Loisne n’est plus tout à fait un cours d’eau comme les autres.

A Beuvry, le canal à grand gabarit coupe en effet son bassin versant en deux entités distinctes.

  • Les eaux du bassin amont (bassin versant de 31 km² ) alimentent en partie le canal.
  • Les eaux du bassin aval partent comme la nature en avait décidé, dans la Lawe. 

Son cours a été mainte fois remanié, si bien que selon les sources, transmissions orales, documents officiels, ou livres anciens, il est assez difficile de s’y retrouver. Une partie de la rivière se jette directement dans l’ancien canal des mines (mis en service en 1863).

Une autre partie semble suivre un parcours complexe entre rigole de dessèchement, syphons et cours plus ou moins originel (Dérivation de la Loisne dans la rigole de dessèchement en 1902).

Les affluents actuels de la Loisne sont : Le courant de Drouvin et la rivière militaire.

Son bassin versant a, au fil des siècles derniers, été largement modifié par l’aménagement du Canal d’Aire à La Bassée dans lequel se déversent ses anciens affluents : la Fontaine de Bray, le Surgeon et le Fossé d’Haisnes et d’Auchy-lès-Mines qui alimentent ainsi ce canal à grand gabarit.

 

La Lawe

La Lawe est un affluent de la Lys donc un sous-affluent donc de l’Escaut. Elle prend sa source à Rocourt en l’eau (Pas-de-Calais).

Rocourt en l’eau

carte rocourt en l'eau

La Lawe passe à Magnicourt-en-Comte, Bruay-la-Buissière, Béthune, Essars, Locon, La Couture, Vieille-Chapelle, Lestrem.

Elle se jette dans la Lys au niveau de La Gorgue après un parcours de 41,1 kilomètres.  

Contrairement à la Loisne, la Lawe ne se jette pas dans le canal à grand gabarit. À Essars, elle passe en totalité au dessous par un système de siphons.

La Lawe fut classée navigable jusqu’après la seconde guerre mondiale, mais elle est toujours restée à un stade archaïque de canalisation avec deux écluses, deux pertuis et une paléo-écluse, cette dernière se trouvant tout près de son confluent avec la Lys, à la Gorgue.

 

Les affluents de la Lawe sont : la Biette, le ruisseau de Caucourt, le Turbeauté, le fossé d’Avesnes et la Loisne.

La Brette et la Blanche ne sont pas des affluents mais la séparation de la rivière en deux cours d’eau, après le moulin de Gosnay.

Ces cours d’eau creusés de main d’homme en grande partie servaient à l’alimentation en eau des fortifications de Béthune, jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Cette séparation se fait après le moulin de Gosnay. Les deux branches se réunissent aujourd’hui au niveau du moulin d’Annezin. La Brette, après Gosnay, traverse Fouquereuil et le marais d’Annezin.

La Blanche après Gosnay, traverse Fouquières-lès-Béthune, rejoint le marais d’Annezin et la Brette pour ne former de nouveau qu’un seul cours d’eau : la Lawe.

 

La Lys

Elle prend sa source dans le village de Lisbourg près de Fruges à l’altitude de 114,7 m aux limites des Collines d’Artois et de celles du Boulonnais. La source attire généralement de nombreux touristes et notamment des Belges désireux de voir comment prend naissance ce cours d’eau qui a dans leur pays une grande importance.

Lisbourg

lisbourg

La Lys est naturelle de la source à Aire-sur-la-Lys, ensuite elle est canalisée sur le reste et donc l’essentiel de son cours.

Dans le département du Nord, elle draine une vaste plaine d’effondrement tectonique : la Plaine de la Lys, large et remarquablement plane, qui constitue un des « pays » de la Flandre française.

Elle se jette dans l’Escaut à Gand à 4,45 m d’altitude, après un parcours de 195 km, dont 85 km en France et 24,6 km en mitoyenneté avec la Belgique (entre Houplines et Menin – elle porte le nom de Leie en néerlandais).

Les principaux affluents de la Lys sont : la Bourre, la Lawe, la Clarence, la Deûle.


 

Publié dans Géographie, Loisne | 1 Commentaire »

La Rivière Militaire à Annequin et Beuvry

Posté par Joël le 11 juillet 2010

La Rivière Militaire est un cours d’eau en apparence naturel sur certains tronçons, qui a pourtant été creusé de la main de l’Homme.

On dit qu’elle a été réalisée sous les ordres de Napoléon pour acheminer des munitions sur des barges vers la côte via les autres cours d’eau naturels de la région.

Malgré plusieurs recherches avec Paule D et Frédéric W, nous n’avons pas trouvé de trace historique.

 

A part le bouche à oreille, peu d’informations sont disponibles. Les éléments à notre disposition sont récents et d’ordre hydrologique.

 

Le bassin versant de la Rivière Militaire est alimenté par le ruissellement.

La largeur varie de 1,50 m à 4,5 m.

 

Chaque année, elle est à l’origine de dégâts importants dans les marais d’Annequin au niveau de la rue Désiré Sénéchal, de la rue du Marais et de la rue Traversaine et de Beuvry.

 photo rivière militaire dans le marais d'annequin

Ces inondations par débordements, de fréquence annuelle, sont principalement liées à :

  • Une très faible pente du cours d’eau dans les marais ;
  • Une sédimentation excessive dans le lit du cours d’eau, généralisée sur certains tronçons, qui limite fortement l’évacuation des eaux.

L’élévation de la ligne d’eau est manifeste au niveau de certains ouvrages de franchissement.

Elle limite fortement le drainage de la nappe qui constitue la principale source d’apport au cours d’eau. Les débordements et les remontées de nappe qui s’ensuivent affectent des habitations, des cultures et des tronçons de voirie.

 

Le curage du cours d’eau réalisé vers 1994 a permis de limiter les inondations temporairement mais il a également élargi le lit mineur du cours d’eau, ce qui favorise, a contrario, la sédimentation. Un curage plus récent a été réalisé partiellement.

carte de la rivière militaire annequin beuvry 62

 

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Courant de Drouvin

Posté par Joël le 7 juillet 2010

Comme annoncé, voici la suite de l’article : École du Wacret – 62131 Drouvin-le-Marais

Derrière cette végétation basse source.jpg se cache la source d’un cours d’eau source rivière drouvin

 

 


 

Le Courant de Drouvin est le principal affluent actuel de la Loisne.

Ce cours d’eau prend sa source à Drouvin-le-Marais, après quelques dizaines de mètres, il forme une sorte de mare : le Wacret.

drouvin le marais la comune a réalisé de aménagements de la source vers le wacret

wacret drouvin wacret mare

drouvin.jpg

Le courant de Drouvin traverse ensuite Verquin et Verquigneul.

Après un parcours de 5,3 km, à la limite de Verquigneul et de Beuvry, il se jette dans la Loisne.

carte du courant de drouvin confluence courant de Drouvin Loisne

Le Courant de Drouvin a une pente légère et constante (de l’ordre de 0,3%) sur son cours amont, puis une forte dénivelée sur l’aval, à proximité de sa confluence avec la Loisne.

Il comporte un tronçon souterrain, busé, sous le cimetière de Verquin, comme pour les traversées de voies routières et ferroviaires.

 

 


 

Publié dans Géographie, Le saviez-vous ?, Loisne | 2 Commentaires »

 

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