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Journée internationale de la biodiversité, vue de Beuvry

Posté par Joël le 22 mai 2018

 

Certaines personnes se posent des questions sur les réseaux sociaux concernant la pollution, la mort d’animaux, la pertinence d’abatage d’arbres…
Les réponses d’autres internautes sont parfois surprenantes, approximatives ou sans rapport avec le sujet. Pourtant les informations sont aujourd’hui facilement accessibles sur internet. Il suffit de prendre le temps de faire quelques recherches… et de consulter un dictionnaire (éventuellement en ligne) lorsque l’on ne comprend pas un mot.


Aujourd’hui, 22 mai, c’est la « Journée internationale de la biodiversité ». C’est peut-être l’occasion de débattre sur des préoccupations d’actualité à Beuvry : poissons morts dans le canal (un sujet traité sur ce blog à plusieurs reprises depuis 2009), espèces menacées de disparition comme les frênes atteints par la chalarose (sujet que j’ai traité avec les Albrans en novembre 2016)…
Voici pour ceux que cela intéresse, une petite présentation de la « Journée internationale de la diversité biologique » encore appelée « Journée internationale de la biodiversité », synthèse d’informations trouvées sur plusieurs sources internet et mise sous forme d’article à la portée de tous… enfin, je l’espère.

22 mai - Journée internationale de la biodiversité

 

Quelle est l’origine de cette journée ?

Le 20 décembre 2000, l’Assemblée Générale a proclamé le 22 mai « Journée Internationale de la diversité biologique » (résolution 55/201) en référence au 22 mai 1992. Ce jour-là, lors de la Conférence de Nairobi, les pays membres des Nations Unies ont finalisé la rédaction de la Convention sur la diversité biologique. Celle-ci a ensuite été définitivement adoptée le 5 juin 1992, à Rio de Janeiro (Brésil) lors du Sommet de la Terre.

 

Qu’est-ce que la biodiversité ?

Le terme « biodiversité » est un néologisme composé à partir des mots « biologique » et « diversité », désignant la variété et la diversité du monde vivant.

Edward O. Wilson, scientifique américain considéré comme l’inventeur du mot biodiversity, en donne la définition suivante : « la totalité de toutes les variations de tout le vivant ».

Bien plus que la liste et la description des espèces vivantes qui peuplent notre planète, cette notion de biodiversité comporte la volonté de chercher à mieux comprendre les liens et les interactions existant entre les espèces et avec leurs milieux de vie.

Le but de ces études étant de préserver la diversité des espèces vivantes.

 

Mais encore ?

L’utilisation du mot « biodiversité » coïncide avec la prise de conscience de l’extinction d’espèces au cours des dernières décennies du XXe siècle.

Au cours de la convention sur la diversité biologique (CBD), la diversité biologique a été définie (Article 2 de la convention) comme :

« La variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes. »

 

Que prévoit la convention sur la diversité biologique ?

Cette convention vise à assurer la conservation de la diversité biologique. Les pays signataires se sont engagés à respecter et à mettre en œuvre, dans leurs politiques nationales, plusieurs mesures concrètes. Ces pays ont, entre autres, pris l’engagement de :

  • Élaborer des stratégies portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique.
  • Établir des zones protégées pour conserver et rétablir les écosystèmes naturels et les populations d’espèces.
  • Adopter des mesures pour inciter les populations à préserver la biodiversité et à réduire les impacts des activités humaines sur cette dernière.
  • Identifier et surveiller la diversité biologique.
  • Mettre en place des actions d’éducation et de sensibilisation du public.
  • Réaliser des programmes de recherche et de formation en tenant compte des besoins particuliers des pays en développement.

Entrée en vigueur en 1993, la convention sur la diversité biologique a été ratifiée jusqu’à présent par 196 États.

 

Liens

Cliquez pour télécharger le texte intégral de la convention sur la diversité biologique

Pour mémoire,  à propos des sujets déjà traités à Beuvry (articles, dossiers consultables lors manifestations publiques et gratuites) mais qui font encore l’objet de questions dont je parle dans l’introduction :

Le frêne commun menacé de disparition

Différents articles sur l’eutrophisation

 


Publié dans Biodiversité, Comprendre pour Agir, Ephéméride, Lexique | Pas de Commentaire »

Qu’est-ce qu’une ZNIEFF ?

Posté par Joël le 21 octobre 2017

 

ZNIEFF - Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique

Il s’agit d’une zone naturelle présentant un intérêt écologique, faunistique ou floristique particulier ayant fait l’objet d’un inventaire scientifique national sous l’autorité du Muséum National d’Histoire Naturelle pour le compte du Ministère de l’Environnement.

Qu'est-ce qu'une ZNIEFF ? dans Biodiversité logo_ZNIEFF

 

 

La désignation d’une ZNIEFF repose surtout sur la présence d’espèces ou d’associations d’espèces à fort intérêt patrimonial.

Deux types sont ainsi recensés : 

Les ZNIEFF de type I, de superficie réduite, sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire ; ou ce sont des espaces d’un grand intérêt fonctionnel pour le fonctionnement écologique local.

Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes. Elles peuvent inclure des zones de type I et possèdent un rôle fonctionnel ainsi qu’une cohérence écologique et paysagère.

 

 

Et Beuvry dans tout ça ?

Dans la longue liste des ZNIEFF on trouve notamment la ZNIEFF continentale de type I – N°310013361 – « Marais de Beuvry, Cuinchy et Festubert ».

D’une superficie de 826,97 hectares, elle est située sur les communes suivantes : Annequin ; Beuvry ; Cambrin ; Cuinchy ; Festubert et Sailly-Labourse.

Le périmètre de cette ZNIEFF englobe un complexe de zones humides remarquables, situé en plein cœur du Béthunois. Il intègre également la réserve naturelle régionale du marais de Cambrin et les prairies humides d’Annequin et de Cuinchy qui abritent une biodiversité et un patrimoine naturel exceptionnels sur de faibles surfaces et ce, malgré le contexte très urbanisé du secteur.

De nombreuses espèces « déterminantes » ou « à statut réglementé » y ont été observés : chauves-souris, batraciens, insectes, oiseaux et poissons, mais aussi de nombreuses plantes.

 

Grenouille de Lessona
Grenouille de Lessona

Oreillard roux
Oreillard roux

Râle d'eau
Râle d’eau

Grande douve, Renoncule Langue
Grande douve, Renoncule Langue

Hottonie des marais
Hottonie des marais

 

Une autre ZNIEFF concerne une petite partie sud de la ville, la ZNIEFF continentale de type 1 – N° 310013319 – « Marais de la Loisne »

D’une superficie de  94,8 hectares, elle est située sur les communes suivantes : Beuvry ; Labourse et Verquigneul.

Localisé sur les anciens marais de la Loisne et incluant les terrils, le site a été largement réaménagé en espace de loisirs avec de nombreux étangs de pêche. Mais, il est traversé par l’A26, qui contribue à fortement le dénaturer.

 

Triton crêté

Le Triton crêté est inscrit à l’Annexe II de la Directive Habitats.

Collier-de-corail

Collier-de-corail.

 

 

Sources et images : logo_inpn écologie dans Comprendre pour Agir

CBNBl, GON, CSN, NPDC, DREAL NPDC , 2015.- 310013361, Marais de Beuvry, Cuinchy et Festubert – INPN, SPN-MNHN Paris, 17P.


Reproduction interdite

Publié dans Biodiversité, Comprendre pour Agir, Géographie, Loisne, Présentation de Beuvry | 2 Commentaires »

Beuvry bien représentée samedi à Fort-Mahon

Posté par Joël le 21 mars 2016

 

Une délégation de l’association  « Les Albrans » s’est rendue samedi 29 mars 2016 à Fort-Mahon (baie d’Authie) pour assister à la présentation annuelle du programme scientifique de l’ISNEA (Institut Scientifique Nord Est Atlantique).

Beuvry bien représentée samedi à Fort-Mahon dans Associations isnea

ISNEA, c’est quoi ?

L’institut Scientifique Nord Est Atlantique est une association (loi 1901) qui a pour objectif est de mettre en œuvre des études et des programmes de recherche scientifique afin de mieux comprendre le fonctionnement écologique et la biologie des organismes vivants. Le but est de promouvoir une gestion durable des espèces et des habitats naturels, en adéquation avec les réglementations européennes et les conventions internationales en matière de conservation de la biodiversité.

L’institut repose principalement sur l’association et la contribution de plusieurs fédérations départementales des chasseurs, agréées au titre de la protection de l’environnement.

L’ISNEA est dotée d’un conseil scientifique, et s’appuie sur la collaboration étroite avec des experts scientifiques reconnus à l’échelle internationale.

Les protocoles et méthodes d’études sont reconnus par les instances scientifiques et administratives et combinent plusieurs approches scientifiques et techniques innovantes.

logo_isnea 2016 dans Biodiversité
http://www.isnea.eu/

 

En quoi consiste ce programme scientifique ?

Le programme scientifique d’ISNEA s’articule surtout autour du suivi des populations d’oiseaux migrateurs et sédentaires stationnant sur l’ensemble des départements affiliés à l’Institut.

L’objectif principal est de mieux comprendre comment divers facteurs agissent, seuls ou de manière combinée, sur l’évolution des effectifs (au cours d’une année donnée, mais aussi d’une année sur l’autre).  Les études portent également sur la structure des populations d’oiseaux ainsi que sur leur distribution sur les différents territoires.

programme-isnea écologie dans Ce blog - son auteur

Beuvry – Fort-Mahon… quel rapport ?

Le rayonnement géographique de l’ISNEA, principalement concentré sur la moitié nord de la France, a vocation à s’étendre dans le Nord-Ouest de l’Europe car plusieurs des espèces étudiées sont composées d’oiseaux migrateurs qui se déplacent périodiquement entre le Nord de l’Europe et la péninsule ibérique en traversant la France.

Les études réalisées par l’ISNEA intéressent donc les Albrans (association gestionnaires d’un marais situé  au cœur des zones protégées gérées par le département et le conservatoire des sites), comme elles devraient d’ailleurs  intéresser tous ceux qui se déclarent préoccupés par notre écosystème.

les-albrans Pas-de-Calais dans Comprendre pour Agir

Pourquoi les chasseurs s’intéressent à telles études ?

Le dérangement induit par ce que l’on appelle les activités humaines (activités récréatives et sportives y compris la chasse et la pêche, activités économiques…) est souvent considéré comme un facteur limitant le stationnement des oiseaux.
Sous le label « écologie », certains mouvements voudraient réduire de manière drastique, voire tout simplement interdire la chasse parce qu’elle serait selon eux la cause de toutes les raréfactions d’espèces.

Pourtant les études réalisées en Amérique du Nord et dans d’autres régions en Europe, ainsi que les suivis réalisés par l’ISNEA sur plus de 50 sites montrent que la densité des oiseaux d’eau (chassables ou protégés) est avant tout liée à la profondeur des plans d’eau et à la superficie des zones humides.

En d’autres termes, on voudrait faire porter le chapeau à une seule activité humaine (la chasse) en occultant les dégâts réalisés sur l’habitat naturel par le bétonnage qui détruit des hectares de zones naturelles et en particulier de zones humides et en oubliant même les diverses formes de pollution.

Les travaux scientifiques de l’ISNEA ont donc pour ambition de rétablir quelques vérités.

40 oiseaux suivis par balises GPS suivi-par-balise dans Eau
40 oiseaux suivis par balises GPS

La présentation du programme scientifique un samedi après-midi, ce n’est pas trop rébarbatif ?

Depuis 2012, l’ISNEA a déjà réalisé de nombreuses études. La présentation réalisée samedi est une synthèse de dossiers certes très techniques, mais qui ont été mis à la portée de tous.

Des chiffres, mais pas trop ; des tableaux clairs ; des exemples pertinents ; des Hommes d’expérience qui apportent leurs connaissances de terrain ; des scientifiques très pédagogues…

Les moyens mis en œuvres (migrateurs équipés de balises GPS, radars  capables de différencier les espèces,…) ainsi que la rigueur scientifique appliquée dans ces études (populations étudiées, chassables et non chassables,…) sont gage de sérieux et donnent envie d’écouter jusqu’à la fin.

Ce fut donc une journée de découverte propice aux échanges, qui ouvrira peut-être de nouvelles pistes d’action de sensibilisation pour la branche éco-citoyenne des Albrans…

 


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Les phoques de la baie d’Authie

Posté par Joël le 11 juin 2012

 

Voici une idée d’escapade pour cet été.

Pourquoi aller très loin, prendre l’avion, pour profiter du spectacle que nous offre la nature ?

À une heure et demie de Beuvry, vous pouvez par exemple observer des phoques dans leur milieu naturel…

 

2 espèces peuvent être observées à Berck :

Le phoque veau-marin qui est le plus petit et qui a un décrochement au niveau du front.

Le phoque gris qui a un museau allongé.

phoques baie authie berck phoques baie authie berck

 

Les phoques fréquentent la baie d’Authie depuis très longtemps

(un croquis dessiné vers 1890 en serait témoin).

Mais depuis une douzaine d’année, ils sont observés régulièrement dans l’estuaire et la colonie a progressé.

En 2000, on pouvait parfois en voir quelques-uns.

Mi-juillet 2011 les bénévoles qui les observent en ont compté jusqu’à 29 ! (pour les 2 espèces confondues)

Nous avons eu la chance d’en observer en famille jusqu’à 23 la même journée fin juillet.

 

Si la colonie de phoques gris et veaux-marins est nettement moins importante que celle qui évolue en baie de Somme ses effectifs progressent donc néanmoins d’année en année.

 

Ces mammifères marins sont devenus les stars de la Baie, mais attention à respecter les recommandations.

A Berck, le spectacle des phoques qui profitent des bancs de sable pour se reposer avant de reprendre la route du large, attire de nombreux visiteurs au niveau de l’épi 17, qui est un formidable observatoire naturel.

Cela ne les dérange pas, ils sont maintenant habitués à une présence humaine — à distance respectable — et se sentent en sécurité sur le banc de sable (poulier) car séparés des humains par l’Authie.

C’est pour cette raison que l’on a la chance de les voir de beaucoup plus près à Berck que dans la baie de Somme !

phoques baie authie berck

 

Pour les observer : se rendre à Berck Sur Mer, au niveau de « l’épi 17 ».

(Suivre la direction de la base nautique « Les Sternes »)

Un petit conseil pour voir les phoques en baie d’Authie, il faut être présent quatre heures après la marée haute. Un peu de patience… et le spectacle est au rendez-vous !

Prévoyez le coupe-vent au besoin… au bout de la digue, le vent souffle un peu plus que sur l’esplanade !

 

phoques baie authie berck

 

 

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Présentation du chêne-liège

Posté par Joël le 16 mai 2011

Aujourd’hui, un petit article qui pourrait servir d’indice pour les enfants qui viendront sur salon « partageons la forêt ».

Présentation du chêne-liège dans Biodiversité liege

Le chêne-liège (Quercus suber L.) est un arbre à feuilles persistantes du genre Quercus (le chêne), exploité pour son écorce qui fournit le liège.

Cet arbre, qui peut vivre 150 à 200 ans, voire 800 ans et atteindre 20 à 25 m de haut (le plus grand ayant atteint 43 m), ne dépasse généralement pas 12 à 15 m.

 

Importance des forêts de chênes-lièges

Les forêts de chênes-lièges (suberaies) sont importantes pour la préservation de la biodiversité (classement Natura 2000) ; on y trouve des espèces protégées comme le lynx ibérique ou l’aigle impérial.

La suberaie méditerranéenne abrite 135 espèces de plantes, 24 de reptiles et d’amphibiens, 160 espèces d’oiseaux et 37 de mammifères.

Ces milieux jouent également un rôle dans la régulation du cycle hydrologique et la protection des sols.

Mais aussi, en plus de la possibilité qu’il a de produire de l’oxygène, comme tous les arbres, le chêne a une structure cellulaire unique qui lui permet de conserver le dioxyde de carbone, le principal responsable du réchauffement climatique.

 

Production de liège

La répartition géographique de l’espèce est définie par ses exigences écologiques qui sont de quatre ordres : exigence en lumière, chaleur, humidité et refus des sols calcaires.

Le chêne-liège est thermophile, c’est-à-dire qu’il pousse sous des climats tempérés à hivers doux car il craint les fortes gelées persistantes et a besoin d’une période de sécheresse en été pour prospérer

Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, on ne replante pas n’importe quel arbre n’importe où.

 

Quatre pays, le Portugal, l’Espagne, l’Algérie et le Maroc représentent 91 % de la suberaie mondiale, qui couvre au total 2,687 millions d’hectares.

Les autres pays producteurs sont la France (Corse, Pyrénées-Orientales, Var, Aquitaine), l’Italie (Sardaigne surtout) et la Tunisie (Kroumirie).

La production annuelle mondiale de liège s’élève à 340.000 tonnes, (dont 54 % pour Portugal).

écorce de chêne liège bouchons en liège

Utilisation du liège

Son utilisation principale reste bien sûr le bouchon.

Pour éviter que le liège ne parte à la déchetterie, les bouchons peuvent être recyclés.

Le liège est ainsi récupérer et retrouve une seconde vie.

 

Liens utiles

Vidéo et explications : comment prélève-t-on le liège ?

Collecte de bouchons sur le salon


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Le reboisement en France vu de Beuvry

Posté par Joël le 13 mai 2011

 

L’année 2011 a été déclarée année internationale des forêts par l’ONU.

Il en a été question à plusieurs reprises sur ce blog, comme sur bien d’autres blogs ou sites.

Il en sera question à Beuvry lors du salon « Partageons la forêt » les 21 et 22 à la maison du parc.

La principale motivation de cette année 2011 est la préservation de la forêt et de ses richesses, et la lutte contre la déforestation.

Qu’en est-il aujourd’hui en France et dans la région en particulier ?

logo officiel en français 2011 année internationale des fortêts + slogan

 

Déforestation et reboisement en France 

Chiffres repères de la forêt française :

400.000 km2 à son maximum aux environs de 6.500 ans avant notre ère (40 millions d’hectares)

  75.000 km2 à son minimum au milieu du XIXe siècle (7,5 millions d’hectares)

155.000 km2 aujourd’hui (15,5 millions d’hectares)

 

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, la déforestation a peu à peu ravagé le paysage français.

La croissance démographique engendrait l’augmentation des surfaces agricoles, la croissance des besoins en bois de chauffage et bois d’œuvre. Ce qui a conduit à des défrichements et des extractions de bois considérables.

Si bien que la surface forestière fut réduite à 13,6% du territoire.

 

Prise de conscience pourtant ancienne

Si le recul atteint au XIXème siècle a été un signal d’alarme, notons quand même que déjà en 1669, le royaume avait adopté la « Grande Ordonnance » qui fixait des règles d’exploitation tenant compte « de l’état et de la possibilité de chaque forêt » avec un effort de reboisement.

Un peu moins de deux siècles plus tard, en 1827, l’État adoptait le Code forestier qui existe toujours (avec des modifications, naturellement).

Ainsi, toutes les forêts publiques ou privées de plus de 10 ou 25 ha, selon les régions, dépendent d’un document de gestion approuvé par les pouvoirs publics.

 

Plus d’un siècle de préservation de la forêt

Grâce aux efforts menés depuis plus d’un siècle, la France a su enrayer la déforestation avec la mise en place d’une gestion efficace des forêts. Elle possède aujourd’hui une surface boisée représentant environ 27 à 28% du territoire, soit l’équivalent de celle du Moyen-âge.

La forêt n’en reste pas moins encore en danger. La multiplication des incendies provoque chaque année la destruction de milliers d’hectares.

Le Fonds forestier national a été créé, en 1946, pour soutenir financièrement (par des prêts et subventions d’investissement) une politique nationale de boisement et de reboisement.

Á ce jour, la superficie boisée avec le concours du Fonds forestier national est de l’ordre de 2.500.000 ha.

 

Si la surface forestière continue de s’étendre actuellement en moyenne de 50.000 ha par an, cette augmentation cache des disparités : les zones périphériques perdent une part de leur surface forestière, tandis que les zones plus rurales et montagnardes continuent au contraire à s’accroître.

 

Cas particulier du reboisement dans le Nord – Pas-de-Calais

En effet, bien que la surface des forêts françaises ait doublé depuis 1850 et couvre aujourd’hui un peu plus de 27% du territoire (soit 15 millions d’hectares), la région Nord-Pas de Calais souffre d’un déficit important.

 

La région Nord – Pas-de-Calais a une surface boisée de 128.000 hectares.

Son taux de boisement (environ 7,5% de la surface régionale) étant le plus bas en France métropolitaine (environ 27 % en moyenne).
De plus, les zones boisées sont très morcelées.

Ce manque de couverture forestière et de maillage écologique engendre une disparition de la biodiversité, une érosion des sols, un risque accru d’inondations.

 

La région veut multiplier par deux ses surfaces forestières en 30 ans.

L’annonce en a été faite en session du Conseil régional, le 13 mai 2009 : le « plan forêt régional » est lancé, il a été adopté à l’unanimité.

Une mesure qui vise à aider la filière bois et améliorer la qualité de vie, mais se heurte à la colère des agriculteurs qui craignent d’être privés de terrains.

 

Des associations au cœur des actions de reboisement

En troquant la télécommande contre un clavier, ont s’aperçoit facilement que de nombreuses associations de la région participent activement à la sensibilisation, l’information sur le reboisement.

 

Pour ne citer que deux exemples locaux :

L’association « honneur et patrie » est à l’initiative d’une plantation de 75 arbres à Choques. 25 de ces arbres ont été plantés avec la participation de 2 classes de CE1 de l’école Notre Dame de Lourdes à Béthune dans le cadre d’un projet pédagogique.

L’association les Albrans s’est associée à la plantation de près de 200 arbres à Contes, près d’Hesdin (voir en cliquant ici).

 

D’autres projets cohérents à l’initiative de collectivités, d’associations, ou simplement de propriétaires privés, ont déjà vu le jour et se poursuivent…

Dans la mesure où ses opérations de reboisement concernent des espèces locales et sont compatibles avec la nature des sols, on ne peut que se réjouir de toutes les initiatives (privées ou publiques), surtout au regard des chiffres évoqués ci-dessus. 
Ainsi, de nombreux projets utilisent à bon escient les espèces locales, grâce à des études cohérentes réalisées par des professionnels.

 

Petit lexique

Le terme « reboisement » décrit plus souvent des plantations de main d’homme que la régénération naturelle.

De manière générale, on retient que « le reboisement est l’opération qui consiste à restaurer, ou créer, des zones boisées ou des forêts ».

Voyons quelques termes pour être plus précis :

Reboiser

En sylviculture, c’est planter des arbres sur un terrain qui avait été préalablement déboisé c’est à dire supprimées par coupe rase (ou « coupe à blanc ») ou détruits par différentes causes dans le passé (surexploitation, incendie de forêt, surpâturage, guerre…).

Reforestation

La notion de « reforestation », laisse supposer un objectif plus ambitieux en termes de surface et de qualité écologique ou paysagère que celle de reboisement. L’objectif étant alors généralement de restaurer un écosystème de type forestier, atteignant donc une superficie assez significative pour justifier le qualificatif de forêt.

Afforestation

L’afforestation, ou boisement, est une plantation d’arbres ayant pour but d’établir un état boisé sur une surface longtemps restée dépourvue d’arbre, ou n’ayant éventuellement jamais (aux échelles humaines de temps) appartenu à l’aire forestière.

Sylviculture

Du latin silva : forêt

Entretien et exploitation rationnelle des forêts. On dit aussi que « c’est l’art et la science de cultiver les forêts ».La sylviculture a pour rôle de faire évoluer les forêts, en mettant à profit les facteurs écologiques et les potentialités naturelles, afin d’optimiser durablement les produits et les services que l’homme peut en attendre.

Le sylviculteur veille principalement à la régénération, à la récolte et à l’éducation des forêts.

Cycle sylvigénétique ou sylvogénétique

La forêt existe depuis bien longtemps avant l’apparition de l’homme et ne l’a pas attendu pour évoluer et se perpétuer.

Une forêt sauvage (non exploitée par l’homme) évolue naturellement selon des cycles dits « sylvigenétiques » ou « sylvogénétiques » qui caractérisent des dynamiques successives d’évolution interne de la forêt et de ses milieux.

 

Publié dans Biodiversité, Comprendre pour Agir, Forêt, Lexique | 7 Commentaires »

Partageons la forêt

Posté par Joël le 12 avril 2011

Partageons la forêt

Tel est le thème du deuxième salon organisé par l’association Beuvrygeoise  » Les Albrans «  

affiche salon albrans 2011

Cliquez ici pour ouvrir la page consacrée au salon 2011 sur le blog des Albrans afin d’obtenir des détails…

Cette page s’enrichit à chaque nouvel article, pensez à la visiter régulièrement.

 

 

Quelques photos du salon des 29 et 30 mai 2010 : Chasse Pêche & Environnement autour du marais

président association les albrans beuvry 62660 conservatoire des sites naturels du nord pas de calais à Beuvry 62poisson exposition concours  dessin enfants beuvry dessins enfants écoles beuvrydessin d'enfants poissons association jardiniers de france beuvry Pas-deCalais Mickaël duhaut artisant paysagiste beuvry 62660 presse jus de pomme salon nature 62 beuvry  fontaine chocolat salon gastronomie solon gastronomie charcuterie beuvry don d'organe renard empaillé exposé au salon chasse beuvry roger beuvry garde-chassecuir chasse peche à la mouche artiste peintre exposition beuvry exposition peintures beuvry peintre beuvry exposition peintures beuvryexposition peintures beuvry   artiste peintre exposition beuvry sonneurs succès du salon de l'environnement beuvry 2010 premier salon environnement albrans beuvry tirage tombola

Cliquez ici pour ouvrir la page récapitulative du salon 2010..

 


 

Publié dans Associations, Biodiversité, Forêt, Immanquable, Les Albrans, Manifestations, Peinture - Art | Pas de Commentaire »

La préservation des zones humides, vu de Beuvry

Posté par Joël le 2 février 2011

Aujourd’hui, la journée mondiale des zones humides est quasiment passée inaperçue.

Parlons donc ici de la préservation des zones humides. Pour ce faire, je complète donc mon article de lundi.

 

Qu’est-ce qu’une zone humide ?

L’article 2 de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992 donne cette définition : « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. »

 

L’article premier de la Convention de Ramsar du 2 février 1971 est plus complet : « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres ».

Quel est l’intérêt de les préserver ?

En fournissant l’eau et les aliments à quantité d’espèces, les zones humides sont d’une grande biodiversité.

Elles regroupent en effet les écosystèmes les plus productifs de la planète.

La préservation de la biodiversité est indispensable à l’avenir de l’humanité.


Pourtant, l’année mondiale de la biodiversité en 2010 n’a pas mobilisé toutes ces personnes qui disent se préoccuper de l’environnement !

Des journées de sensibilisation spécifiques restent donc indispensables, à conditions que les médias nationaux jouent le jeu…

 

La préservation des zones humides, vu de la région

Les zones humides ont longtemps été considérées, à tort (est-ce encore nécessaire de le préciser) comme inutiles, dérangeantes voire même nuisibles.

En mettant en commun quelques connaissances en histoire, en géographie (et donc en géologie et en hydrographie) nous avons une vision d’ensemble de certains sujets.

Une petite étude de notre histoire régionale permet facilement de comprendre l’impact des activités humaines sur la nature : marais asséchés pour gagner de la place ou pour éliminer les foyers de moustiques par exemple… ou encore des rivières détournées de leur lit d’origine, parfois busées pour traverser des zones urbanisées ou des voies de communication, sont autant d’atteintes à l’équilibre d’un patrimoine naturel si fragile !

Conséquences : des espèces animales et végétales disparues du paysage.

zones humides nord pas de calais picardie

 

Pour être plus complet sur la définition des zones humides…

 

Les zones humides continentales comprennent :

Eaux dormantes : étangs, gravières, lacs, lagunes, mares, mouillères, retenues de barrage ;

Eaux courantes : fleuves, rivières, ruisseaux et leurs sources ;

Zones inondables : bois marécageux, forêts alluviales ou humides, landes humides, marais, marécages, prairies alluviales ou humides, ripisylves, plaines et vallées alluviales, vasières ;

Zones hygromorphes (régulièrement saturées en eau) végétales remarquables : aulnaies, rizières, roselières, saulaies, tourbières acides ou alcalines, …

 

Les zones humides des domaines littoraux et océaniques comprennent, sur l’estran :

Archipel, îles et îlots ;

Baies, criques, golfes et lagunes ;

Bancs, dunes littorales et plages de sable ;

Bras-morts et bras de mer de faible profondeur ;

Deltas et estuaires ;

Falaises maritimes ;

Marais côtiers, salants, salés ou saumâtres ;

Mangroves ;

Plages de galets ;

Récifs corallien.

 


 

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2 février : journée mondiale des zones humides.

Posté par Joël le 31 janvier 2011

Journées mondiales, semaines Européennes, années internationales, journées Nationales…

Pour un peu, on s’y perdrait !

Afin de vous y retrouver je vous propose cette page qui reprend la liste de ces journées particulières :
Journée mondiale, nationale, internationale, … 

(Cette page s’enrichit progressivement de liens vers des articles détaillant ces journées)

 

Cette semaine, une journée devrait attirer l’attention des personnes qui s’intéressent vraiment à l’environnement.

En effet, chaque année le 2 février, nous célébrons la « journée mondiale des zones humides »

 

Pourquoi avoir choisi cette date ?

Il s’agit de la signature de la convention pour la protection des zones humides, appelée aussi « Convention de Ramsar » (en Iran) où elle a été signée le 2 février 1971.

Ce traité sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation des zones humides et de leurs ressources. Il concerne aujourd’hui 160 pays et 1910 sites sur 186.948.620 hectares.

2 février : journée mondiale des zones humides. dans Biodiversité imgactu,ZmJyZXVpbC9pbWFnZXMvcmFtc2FyLTIwMTE=,1

Le thème de cette année :

Le thème de la Journée mondiale des zones humides 2011, les zones humides et les forêts, a été choisi spécialement parce que 2011 a été déclaré « année internationale des forêts » par les Nations Unies.

 

Le slogan de cette année :

Les forêts : vitales pour l’eau et les zones humides

 

Liens utiles :

Télécharger gratuitement les masques pour les enfants : ICI 

Télécharger gratuitement la brochure officielle de la journée : ICI

 

Présentation détaillée de la Convention Ramsar

Les 36 zones humides classées « sites Ramsar » en France

Journée mondiale des zones humides et les Albrans

 

Années nationales, internationales,… de quoi s’agit-il ?

Journée mondiale, nationale, internationale, … La liste complète

Vocabulaire de la forêt

Vocabulaire de l’eau

 


 

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Quelle idée pour 2011 à Beuvry ?

Posté par Joël le 2 décembre 2010

 

Samedi 27 novembre, nous avons parlé aux journalistes, en quelques mots seulement, du projet de salon 2011 des Albrans.

Avant de vous le détailler, nous avons jugé nécessaire de vous expliquer comment est venue l’idée.

 

2010 : année internationale de la biodiversité ?

 

L’Organisation des Nations Unies a proclamé 2010 : année internationale de la biodiversité, pour alerter l’opinion publique sur l’état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde.

Les objectifs principaux pour cette année 2010 étant :

  • renforcer la prise de conscience des citoyens sur l’importance de sauvegarder la biodiversité ainsi que sur les menaces qui pèsent sur elle ;
  • sensibiliser l’opinion à propos des réalisations déjà menées à bien par les communautés et les gouvernements pour sauvegarder la biodiversité ;
  • encourager les personnes, les organisations et les gouvernements à prendre les mesures immédiates nécessaires pour stopper la perte de biodiversité ;
  • promouvoir des solutions innovantes pour réduire les menaces envers la biodiversité ;
  • initier un dialogue entre les parties prenantes au sujet des mesures à prendre pour la période post-2010.

Logo officiel de l'année de la biodiversité

Quel sujet important pour notre descendance ! Et pourtant on en a peu entendu parler…

Nous sommes nombreux à regretter qu’il y ait eu si peu de communication sur le sujet.

 

Novembre 2010 : semaine Européenne de réduction des déchets

Ayant fait le constat que lors des précédentes campagnes Françaises de réduction des déchets, il n’y avait pas d’initiative locale, la branche écocitoyenne des Albrans a proposé, en toute logique, une action dans le cadre de cette semaine Européenne de réduction des déchets.

 

Cette idée, qui est venue en automne 2009, a pris réellement forme à la suite du premier salon sur le thème de l’environnement à la maison du parc de la Loisne les 29 et 30 mai 2010.

Ce premier salon de l’association les Albrans comportait 3 axes : la pêche, la chasse et l’environnement.

L’association Beuvry avenir s’était jointe amicalement aux Albrans pour proposer une marche de la biodiversité : une redécouverte en famille de la richesse de notre faune et de notre flore locale.

 

Le 27 novembre 2010, la première journée intitulée « Ensemble, redonnons vie a nos objets » s’est déroulée salle du tir au Préolan.

Cette manifestation, labélisée par l’ADEME, a permis d’éviter presque une tonne de déchets.

Nous y avons ajouté un goûter 10:10 (zéro déchets) sur le modèle des pique-niques 10:10 initiés par la fondation de Yann Arthus Bertrand.

 gif annimé banière

L’association les Albrans souhaite continuer à réaliser des actions en cohérence avec les projets nationaux et internationaux.

Même si chaque thème lié à l’environnement est important, il serait cocasse d’organiser la fête des petits oiseaux pendant la journée de l’abeille et inversement !

 

Partant de cette logique l’association les Albrans a donc choisi pour thème du salon 2011 : La forêt.

D’abord parce que la moitié de la biodiversité mondiale vit dans les forêts et aussi parce que 2011 sera l’année de la forêt.

 

2011 : année internationale de la forêt

Afin de renforcer les initiatives visant à promouvoir la gestion durable, la préservation et le développement des forêts sur le plan mondial, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution proclamant 2011, Année internationale de la forêt.

La préservation de la forêt fait partie des préoccupations des membres de l’association et, sans doute, de chacun d’entre vous.

 

Nous aurons l’occasion de vous détailler ce salon 2011 autour du thème de la forêt.

Paule, Dominique, Joël

 


 

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