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29 mai 1346 : le premier code forestier

Posté par Joël le 29 mai 2016

 

Comme chacun d’entre vous sans doute, j’ai plusieurs centres d’intérêts, dont certains se retrouvent de temps en temps sur ce blog. Parmi ces centres d’intérêts, sous le savez, il y a nature et l’Histoire. Aujourd’hui, je vous parlerai des deux à la fois.

Quel rapport entre les deux me direz-vous ?
La Forêt !
En effet, la législation forestière française plonge ses racines dans l’histoire…

À partir du XIVème siècle, on voit apparaître une grande quantité d’édits et d’ordonnances qui réglementent d’abord l’exploitation des forêts royales, puis celle de toutes les forêts du royaume.

Déjà en 1291, Philippe le Bel créa la première administration des eaux et forêts.

Le 29 mai 1346, Philippe VI instaure le premier Code forestier avec l’ordonnance de Brunoy.

Bien plus tard, en 1669, une ordonnance de Colbert visera à assurer la conservation de la ressource forestière en définissant de véritables principes de gestion.

Mais avant de poursuivre, et comme nous sommes le 29 mai, je vous propose un petit zoom sur une ordonnance royale signée il y a exactement 670 ans.

L’Ordonnance de Brunoy : les prémices d’une réflexion sur la durabilité des ressources forestières

La « Charte des eaux et forêts » ou « Ordonnance de Brunoy » est la première réglementation forestière en langue française connue. Elle est considérée par les historiens comme la première forme de protection de l’espace naturel. Cette ordonnance royale survient après une longue phase de croissance économique, qui a conduit à d’importants défrichements et à la surexploitation de la forêt.

Elle fut édictée le 29 mai 1346 par Philippe VI de Valois dans son château de Brunoy, en forêt de Sénart (1). Le roi de France décide de ne plus accorder de droits d’usage (2) dans les forêts du domaine royal.

philippe VI

L’idée est de préserver les ressources forestières, notamment dans son article 4 :
«  les maîtres des eaux et forêts enquerront et visiteront toutes les forez et bois et feront les ventes qui y sont, en regard de ce que lesdites forez se puissent perpétuellement soustenir en bon estat ».

L’ordonnance prescrit par ailleurs une planification des prélèvements.

Quelques autres dates qui ont marqué la législation forestière française.

Malgré ce premier code forestier de 1346, en 1520, la forêt ne représente plus que 25 % du territoire national. Au XVIIe siècle, Colbert et Louis XIV ont besoin de bois pour les constructions de maisons et de bateaux.

Ainsi, de 1661 à 1669, un nouveau code est élaboré visant à réorganiser l’exploitation sylvicole et en assurer la pérennité. L’Ordonnance de 1669 « sur le fait des Eaux et Forêts », rédigée sous l’impulsion de Colbert, vise à protéger et restaurer les ressources forestières.

29 mai 1346 : le premier code forestier dans Ce blog - son auteur code-1827

En 1827 la France se dote d’un nouveau Code forestier (la forêt ne représente plus que 16% du territoire).

Durant le 20ième siècle de nombreuses dispositions viennent améliorer la préservation des espaces boisés, notamment avec la création des divers organismes comme l’ONF et deux refontes importantes du Code forestier (1952 et 1979).

En 1963, une gestion prévoyante et raisonnée est imposée à la forêt privée par le biais des « Plans simples de gestion » dont l’obligation, initialement fixée aux forêts de plus de 25 ha, sera étendue par la loi d’orientation forestière en 2001 à celles de plus de 10 ha.

Suite à Adoption de la loi d’orientation sur la forêt en 2011, le nouveau code forestier est entré en vigueur le 1er juillet 2012. Sur le fond, peu de changements ont eu lieu. Ceux-ci concernent notamment la défense des forêts contre l’incendie et la définition des infractions forestières. Sur la forme, il a été simplifié pour apporter une plus grande lisibilité.

 

Relire aussi :

Le reboisement en France vu de Beuvry

Des Forêts et des Hommes

La déforestation : l’exemple de Brocéliande

Rétrospective 2011 : Année internationale des forêts

La France refond son code forestier

Festival de l’arbre à Beuvry

 

Notes :

(1) Brunoy se situe à vingt et un kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l’Essonne.

(2) Le droit d’usage désigne le plus souvent les droits d’une communauté villageoise de prendre du bois ou de faire paître le bétail dans une forêt seigneuriale.


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Beuvry bien représentée samedi à Fort-Mahon

Posté par Joël le 21 mars 2016

 

Une délégation de l’association  « Les Albrans » s’est rendue samedi 29 mars 2016 à Fort-Mahon (baie d’Authie) pour assister à la présentation annuelle du programme scientifique de l’ISNEA (Institut Scientifique Nord Est Atlantique).

Beuvry bien représentée samedi à Fort-Mahon dans Associations isnea

ISNEA, c’est quoi ?

L’institut Scientifique Nord Est Atlantique est une association (loi 1901) qui a pour objectif est de mettre en œuvre des études et des programmes de recherche scientifique afin de mieux comprendre le fonctionnement écologique et la biologie des organismes vivants. Le but est de promouvoir une gestion durable des espèces et des habitats naturels, en adéquation avec les réglementations européennes et les conventions internationales en matière de conservation de la biodiversité.

L’institut repose principalement sur l’association et la contribution de plusieurs fédérations départementales des chasseurs, agréées au titre de la protection de l’environnement.

L’ISNEA est dotée d’un conseil scientifique, et s’appuie sur la collaboration étroite avec des experts scientifiques reconnus à l’échelle internationale.

Les protocoles et méthodes d’études sont reconnus par les instances scientifiques et administratives et combinent plusieurs approches scientifiques et techniques innovantes.

logo_isnea 2016 dans Biodiversité
http://www.isnea.eu/

 

En quoi consiste ce programme scientifique ?

Le programme scientifique d’ISNEA s’articule surtout autour du suivi des populations d’oiseaux migrateurs et sédentaires stationnant sur l’ensemble des départements affiliés à l’Institut.

L’objectif principal est de mieux comprendre comment divers facteurs agissent, seuls ou de manière combinée, sur l’évolution des effectifs (au cours d’une année donnée, mais aussi d’une année sur l’autre).  Les études portent également sur la structure des populations d’oiseaux ainsi que sur leur distribution sur les différents territoires.

programme-isnea écologie dans Ce blog - son auteur

Beuvry – Fort-Mahon… quel rapport ?

Le rayonnement géographique de l’ISNEA, principalement concentré sur la moitié nord de la France, a vocation à s’étendre dans le Nord-Ouest de l’Europe car plusieurs des espèces étudiées sont composées d’oiseaux migrateurs qui se déplacent périodiquement entre le Nord de l’Europe et la péninsule ibérique en traversant la France.

Les études réalisées par l’ISNEA intéressent donc les Albrans (association gestionnaires d’un marais situé  au cœur des zones protégées gérées par le département et le conservatoire des sites), comme elles devraient d’ailleurs  intéresser tous ceux qui se déclarent préoccupés par notre écosystème.

les-albrans Pas-de-Calais dans Comprendre pour Agir

Pourquoi les chasseurs s’intéressent à telles études ?

Le dérangement induit par ce que l’on appelle les activités humaines (activités récréatives et sportives y compris la chasse et la pêche, activités économiques…) est souvent considéré comme un facteur limitant le stationnement des oiseaux.
Sous le label « écologie », certains mouvements voudraient réduire de manière drastique, voire tout simplement interdire la chasse parce qu’elle serait selon eux la cause de toutes les raréfactions d’espèces.

Pourtant les études réalisées en Amérique du Nord et dans d’autres régions en Europe, ainsi que les suivis réalisés par l’ISNEA sur plus de 50 sites montrent que la densité des oiseaux d’eau (chassables ou protégés) est avant tout liée à la profondeur des plans d’eau et à la superficie des zones humides.

En d’autres termes, on voudrait faire porter le chapeau à une seule activité humaine (la chasse) en occultant les dégâts réalisés sur l’habitat naturel par le bétonnage qui détruit des hectares de zones naturelles et en particulier de zones humides et en oubliant même les diverses formes de pollution.

Les travaux scientifiques de l’ISNEA ont donc pour ambition de rétablir quelques vérités.

40 oiseaux suivis par balises GPS suivi-par-balise dans Eau
40 oiseaux suivis par balises GPS

La présentation du programme scientifique un samedi après-midi, ce n’est pas trop rébarbatif ?

Depuis 2012, l’ISNEA a déjà réalisé de nombreuses études. La présentation réalisée samedi est une synthèse de dossiers certes très techniques, mais qui ont été mis à la portée de tous.

Des chiffres, mais pas trop ; des tableaux clairs ; des exemples pertinents ; des Hommes d’expérience qui apportent leurs connaissances de terrain ; des scientifiques très pédagogues…

Les moyens mis en œuvres (migrateurs équipés de balises GPS, radars  capables de différencier les espèces,…) ainsi que la rigueur scientifique appliquée dans ces études (populations étudiées, chassables et non chassables,…) sont gage de sérieux et donnent envie d’écouter jusqu’à la fin.

Ce fut donc une journée de découverte propice aux échanges, qui ouvrira peut-être de nouvelles pistes d’action de sensibilisation pour la branche éco-citoyenne des Albrans…

 


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Festival de l’arbre à Beuvry

Posté par Joël le 4 décembre 2015

Dimanche 29 novembre, la salle Robert Hazebrouck à Beuvry était ouverte pour le Festival de l’arbre.

albrans beuvry

 

La branche écocitoyenne, la branche art et culture, ainsi que la branche chasse de l’association Beuvrygeoise « Les Albrans » aux côtés de l’association départementale « La Chasse au Féminin » : 
albrans beuvry albrans beuvry  albrans beuvry albrans beuvry  albrans beuvry  albrans beuvry albrans beuvry  albrans beuvry albrans beuvry

Activités créatives et concours de dessins pour les enfants… 

albrans beuvry albrans beuvry

A lire également, sur le blog des Albrans :
Festival de l’arbre : Les Albrans ont exposé
Semaine Européenne de Réduction des déchets


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Conférence sur le climat vue d’en bas

Posté par Joël le 19 novembre 2015

Conférence sur le climat vue d’en bas dans Ce blog - son auteur Logo_COP_21_Paris_2015

De nombreuses questions se posent sur le changement climatique.

Bien avant les rassemblements internationaux, de personnalités politiques et conseillers divers, pour lesquels on a vu de nombreuses communications avant les événements terribles qui ont une nouvelle fois frappé la France, des scientifiques se sont posées ces questions et ont tenté d’y répondre :

  • Le climat évolue-t-il naturellement ?
  • Les activités humaines peuvent-elles modifier le climat ?
  • Les activités humaines peuvent-elles changer la composition de l’atmosphère ?
  • A-t-on observé récemment un changement du climat ?
  • Peut-on estimer les changements climatiques qui se produiront au cours du XXIe siècle ?
  • Quelle sera l’évolution du climat si nous ne changeons rien à notre mode de vie ?
  • Les conséquences du changement climatiques peuvent-elles être graves ?
  • Peut-on envisager de limiter les émissions pour réduire l’ampleur du changement climatique ?
  • L’épuisement des ressources mondiales en combustibles fossiles suffira-t-il à empêcher un bouleversement du climat ?
  • Comment convaincre les plus pollueurs d’infléchir réellement leurs comportements ?

 

De leur côté, des acteurs locaux n’ont pas non plus attendu ces grands événements médiatiques. Ils se sont documenté par eux-mêmes et ont essayé depuis des années de faire passer des messages, armés uniquement de leur bonne volonté et de quelques moyens matériels basiques :

  • Manifestations organisées localement et inscrites dans une logique Nationale ou Internationale en suivant les calendriers des autres manifestations : journée des zones humides, journée mondiale de l’eau, journée des mers et océans, semaine de la mobilité, semaine européenne de réduction des déchets, mais aussi série d’actions dans le cadre de l’année mondiale de l’eau (2013),  de l’année internationale de l’énergie durable pour tous (2012), de l’année des forêts (2011) ou encore l’année européenne de la lutte contre le gaspillage alimentaire (2014)…
  • Informations relayée sur des pollutions locales (cyanure dans un marais, développement anarchique de plantes aquatiques envahissantes,…) et tentative de mobilisation sur tous ces problèmes.
  • Actions concrètes de reboisement, d’entretien d’une zone humide…

 

Que d’énergie humaine dépensée pour tenter modestement de modérer notre consommations d’énergie, de modifier notre comportement vis-à-vis de la nature !

Cet engagement citoyen laisse place parfois des phases d’interrogation sur l’utilité de toutes ses actions passées presque inaperçues auprès des personnes qui demain jureront que la conférence sur le climat les passionne, que la maitrise des déchets les intéresse, que l’état des cours d’eau de la région les préoccupe, et même pour certains que tout ce qui se passe dans leur commune les a toujours captivé alors que l’on ne les pas vus plus que les autres lors d’actions citoyennes organisées dans ladite commune sur tous ces sujets.

Si les convictions demeurent, l’investissement personnel dans l’action locale peut avoir tendance à s’estomper faute de résultat ou prendre d’autres formes.

 

A lire ou à relire :

Le syndrome de Cassandre

Réflexions personnelles et méthodes de travail

Le paquet énergie-climat pour 2030, vu de Beuvry

Je n’en sais rien et ça m’est égal…


Publié dans Ce blog - son auteur, Climat, Comprendre pour Agir, Ecologie | Pas de Commentaire »

Qu’est-ce qu’un pédibus ?

Posté par Joël le 28 juin 2015

Le Pédibus, est un bus … sans bus.

Pédibus

Un autobus pédestre – ou pédibus – est un mode de ramassage scolaire alternatif.

L’enfant attend à un arrêt qu’un groupe de marcheurs et d’adultes accompagnateurs viennent le chercher pour partir à l’école.

Le convoi suit un itinéraire précis pour arriver en toute sécurité et à l’heure à l’école.

Comme le bus, les enfants rejoignent des points d’arrêts déterminés au plus près de leur domicile, respectant des horaires de passage bien définis.

Le système est basé sur la participation volontaire de parents d’élèves ou d’accompagnateurs bénévoles (enseignants, autres salariés effectuant le même parcours pour se rendre au travail, élus, retraités…) et parfois par du personnel communal, le tout coordonné par la municipalité, au moins pour la mise en place.

 

Ce mode de déplacement a de nombreux avantages :

Le pédibus favorise les liens sociaux car les parents se rendent mutuellement service et les enfants font le chemin ensemble.

Les enfants peuvent redécouvrir la nature, dialoguer avec leurs camarades….

Cette solution permet de réduire votre empreinte écologique car en allant à pied à l’école plutôt qu’en voiture vous participez à la diminution de la pollution atmosphérique et aux embouteillages devant les écoles.

Ceci offre aussi l’occasion aux enfants (et accompagnateurs) de faire une activité physique quotidienne.

Le pédibus c’est aussi améliorer la sécurité des enfants aux abords des écoles. Moins il y aura de voitures et moins il y aura de risques d’accidents …

C’est aussi éducatif, ils apprennent à traverser une rue, à appréhender les situations dangereuses, en bref, à devenir autonome.

 

cercle infernal cercle vertueux

 

 

 

Il m’est arrivé depuis plus de 6 ans de lancer sur mon blog des sujets qui en apparence n’étaient pas liés à Beuvry… et pourtant la plupart de ces articles (qui semblent sans rapport avec notre commune) ont une raison d’être sur un blog consacré à Beuvry.

 

Ainsi, à la lecture du titre, les beuvrygeois pourraient se dire que cet article n’a rien à voir avec la ville de Beuvry. Pourtant, l’idée m’est venue en écoutant les préoccupations des parents d’enfants scolarisés à l’école La Fontaine (quartier de Gorre) qui résident de l’autre côté du canal.

Compte tenu de la fermeture du pont de Gorre, il serait intéressant de mettre en place un pédibus à la rentrée prochaine, au moins jusqu’à la fin des travaux. Et pourquoi pas continuer par la suite, voire même se servir de cette expérience pour d’autres écoles de la commune….

En ce qui concerne cette première expérimentation à l’occasion de ces travaux importants, les enfants pourraient par exemple être pris en charge au pied de la passerelle qui se trouve à la gare de Beuvry le matin et y être raccompagnés le soir.

 

Plus de sécurité
Un environnement plus sain
Des économies de carburant
Plus de convivialité
Une meilleure hygiène de vie

Plus d’écocitoyenneté

 

Reste à voir si les décideurs trouveront cette proposition à leur goût…

Publié dans Ce blog - son auteur, Comprendre pour Agir, Conseil municipal, Ecologie, Le saviez-vous ?, Transports, Vie scolaire | 3 Commentaires »

Beuvry – les eaux vertes

Posté par Joël le 12 juin 2015

 

Il y a cinq ans les Beuvrygeois assistaient à un « spectacle » étonnant. De juin à octobre 2010, le canal à grand gabarit et le canal des mines étaient couverts de lentilles d’eau, tout comme la rivière militaire et plusieurs marais.

eutrophisationcanal de beuvry 21 juin 2010  eutrophisation beuvry petite jonction au canal d'aire eutrophisation canal d'aire à la bassée 24 juin 2010 Beuvry canal grand gabarit beuvry 24 juin 2010 eutrophisation ancien chantier naval beuvry

La branche écocitoyenne de l’association « Les Albrans » s’était penché sur ce sujet. Malgré les articles sur mon blog et sur celui de l’association, certaines personnes découvraient les photos du canal vert à l’occasion d’un concours photo amateurs en novembre 2013.

 

Rappelons qu’il s’agit d’une forme de pollution due principalement à un apport excessif de nutriments : azote (des nitrates par exemple), carbone (matières organiques, carbonates…) et phosphore notamment.

 

A cette époque où tout va très vite et où l’on a tendance à oublier beaucoup de choses, je vous propose de retrouver certains articles qui traitent de l’eutrophisation (comportant eux-mêmes des liens à suivre) :

27-09-2009 – Des envahisseurs

23-11-2009 – Une forme d’eutrophisation dans les environs de Beuvry ?

19-06-2010 – Si on parlait d’eutrophisation ?

24-06-2010 – Eutrophisation d’origine anthropique

05-07-2010 – Eutrophisation en images

11-08-2010 – Les eaux vertes

24-08-2010 – Des poissons rouges dans le canal et des cochons sur les rives ?

26-09-2010 – Les poissons nagent sur le dos

27-11-2013 – Souvenir du canal vert

 

Ces derniers jours, ce sont différentes variétés de plantes aquatiques envahissantes qui ont investi le canal des mines.

beuvry algues canal 2015 beuvry algues canal 2015 beuvry algues canal 2015 beuvry algues canal 2015 beuvry algues canal 2015

Une entreprise est intervenue pour enlever le maximum, mais en ne se débarrasse pas facilement de ces plantes classées comme « envahissantes », c’est-à-dire dont il très difficile de maitriser la prolifération.

Beuvry - les eaux vertes dans Canaux algues-envahissantes-canal-beuvry-12-06-2015-5

 

canal base nautique

 


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Préservation des zones humides : entre belles déclarations et réalité

Posté par Joël le 2 février 2015

 

Le 2 février est, pour ceux qui se préoccupent réellement de la préservation de notre planète, une journée particulière. Nous célébrons la journée mondiale des zones humides pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le mardi 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne.

 

La Convention de Ramsar a pour mission :

« La conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ».

 

L’édition 2015 a pour thème :

« des zones humides pour notre avenir ». L’objectif est de souligner le rôle fondamental des zones humides face au changement climatique et ses conséquences. Les zones humides jouent en effet un rôle de régulateur climatique car elles atténuent le réchauffement climatique global.

 

Entre belles déclarations et réalité

Malgré ces instances Internationales, ces journées destinées à faire prendre conscience de la fragilité de notre écosystème, de nombreuses zones humides sont menacées. Des zones sensibles sont même parfois menacées dans des pays qui communiquent beaucoup sur l’environnement, sans mettre en corrélation les déclarations et les décisions.

 

Cette préoccupation, cet intérêt pour la préservation des zones humides, comme d’autres préoccupations (réduction des déchets, préservation des ressources en eau, lutte contre le gaspillage alimentaire…) est symbolisée par une journée d’action et de sensibilisation.

Pour autant, c’est toute l’année qu’il faut agir et sensibiliser sur ces sujets importants. Mais en dehors de périodes où certaines personnes ont besoin d’être vues en public, il est parfois difficile de mobiliser les foules, nous en avons fait l’expérience lors de la journée consacrée à la lutte contre le gaspillage alimentaire dans le cadre de la semaine Européenne de réduction des déchets le 22 novembre 2014.

 

Face à un tel désintérêt, il arrive que les plus motivés fatiguent et abandonnent toute idée d’action future.
Au lieu d’essayer de changer le comportement des autres, il est sans doute plus simple d’agir comme on voudrait qu’ils le fassent. A chacun ensuite de suivre,… ou pas.

 

Se préoccuper de ces sujets, ce n’est pas forcément avoir une position « d’intello », ce n’est pas forcément être seul, le nez plongé dans les bouquins, cela peut être l’occasion de moment en famille ou entre amis. Pour cette édition 2015 de la journée mondiale des zones humides j’ai choisi de partager quelques clichés personnels pris l’été dernier.

marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide marais salants hyères zone humide

 

A lire ou à relire :

Je n’en sais rien et ça m’est égal…

Le syndrome de Cassandre


Publié dans Ce blog - son auteur, Comprendre pour Agir, Eau, Ecologie, Ephéméride | 1 Commentaire »

Je n’en sais rien et ça m’est égal…

Posté par Joël le 29 novembre 2014

 

Une semaine après la journée de sensibilisation à la réduction des déchets et au scandale du gaspillage alimentaire, la déception du manque de public et la fatigue d’une organisation chronophage laissent place à la réflexion.

 

Il s’agissait de la 5ième participation de l’association « Les Albrans », à la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, dont les actions sont labellisées par l’ADEME.

Si l’on interrogeait toutes ces personnes conviées, et qui ne sont pas venues, en posant une seule question :

« Qu’est-ce qui est le plus grave : la méconnaissance des problèmes qui menacent les générations futures ou l’indifférence face à l’avenir sombre que l’on transmet à nos enfants et petits enfants ? »

La réponse la plus fréquente serait probablement « Je n’en sais rien et ça m’est égal ».

 

On a pourtant pu lire ou entendre il y a moins d’un an que certain(e)s Beuvrygeoi(e)s étaient très motivé(e) par l’écologie et la solidarité.

D’ailleurs bon nombre de ces personnes nous avaient rendu une première visite lors de la 4ième édition l’an dernier. Elles en savent peut-être plus que les intervenants venus prêter main forte aux Albrans et n’avaient donc pas besoins de venir s’informer ? On peut le comprendre, mais dans ce cas, c’est vraiment dommage, que ces personnes ne soient pas venues partager leurs connaissances.

 

En cette période, les campagnes de collectes alimentaires démontrent que de plus en plus de personnes dépendent de la solidarité et parallèlement à cela le volume du gaspillage alimentaire dans le monde dépasse très largement le volume nécessaire pour nourrir les 870 millions de personnes qui ne mangent pas à leur faim.

Les événements climatiques de cet automne dans le nord (température d’octobre de plus de 10° à la normale et absence de gelée en novembre, du jamais vu dans les archives météorologiques) et dans le sud (pluies diluviennes et montées des eaux inédites) confirment le dernier rapport scientifique porté à la connaissance du public il y a quelques semaines. Ce rapport explique que les prévisions les plus pessimistes sur le réchauffement global devraient probablement être dépassées.

Pourtant samedi dernier peu de Beuvrygeois ont été curieux de savoir ce qu’ils pouvaient essayer de faire pour inverser la tendance sur ces 2 phénomènes qui menacent notre société.

 

Face à ce constat, l’heure est bien à la réflexion. Faut-il simplement continuer à agir du mieux que l’on peut en essayant juste de convaincre nos proches qui n’auraient pas encore fait les efforts que nous faisons au quotidien, ou faut-il s’acharner à dépenser toute son énergie pour prêcher dans le désert ? A l’heure actuelle, nous n’avons pas la réponse.

Merci aux personnes venues samedi et en particulier aux élus, représentants d’associations, ou simples consom’acteurs des communes avoisinantes qui ont compris les enjeux et reconnaissent le travail des Albrans.

 

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Actions dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets

Posté par Joël le 12 novembre 2014

 

Actions dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets dans Associations affiche-reduction-des-dechets-2014

 


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Préparation de la 5ième édition : Ensemble, redonnons vie à nos déchets

Posté par Joël le 3 novembre 2014

 

Pour la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, l’association Beuvrygeoises « les Albrans » vous invite à préparer les collectes qui auront lieu :

 

le samedi 22 novembre 2014 de 10h00 à 18h00

Salle Robert Hazebrouck – Prévôté de Gorre à BEUVRY

 

- Bouchons en plastique et bouchons en liège (séparément SVP)

- Capsules Nespresso et gourdes de compotes à boire (genre Pom’ potes)

- Pots en verre vides :  nourriture bébés (avec leurs couvercles) ou et pots à yaourt 

- Jouets et livres

Pour redistribution à des associations locales dans le cadre d’une démarche éco-citoyenne, créative et solidaire.

 bannière animée vêtements


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