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Les gardes d’honneur de Lorette : section de Beuvry

Posté par Joël le 11 mars 2009

 

Cent mille soldats français ont trouvé la mort entre septembre 1914 et octobre 1915 pour s’emparer de la colline de Lorette.

Nous félicitons ici tous ceux qui offrent leur temps bénévolement pour leur rendre hommage et qu’ils ne tombent pas dans l’oubli.

 lanternenotredamedelorette.jpg  Basilique Notre Dame de Lorette

« On nous oubliera, le temps inexorable fera son œuvre, les soldats mourront une seconde fois… »
(Roland Dorgelès, écrivain et combattant de 14/18)

La section de Beuvry

131 gardes d’honneur dans notre ville veillent sur Lorette.

Le nouveau Président de la section est Ronald Hawrylak. Il remplace M. Bouquet (en place depuis 1976) démissionnaire pour des raisons de santé mais  pas de convictions.

Le devoir de mémoire subsiste… Neuf gardes ont été intronisés au cours de l’assemblée générale de février. Nous les félicitons pour cette volonté de faire perdurer le souvenir de nos hommes morts au combat.

 

Les moyens mis en œuvre pour limiter la profanation des tombes.

Si la surveillance de jour est toujours assurée par les gardes d’honneur, une société privée de gardiennage protège désormais le cimetière Militaire en attendant le dispositif d’installation des caméras prévu en mai. Elle prend le relais de la gendarmerie, présente en continu sur le site depuis décembre  dernier. Cependant, nos gendarmes poursuivront leurs rondes.

 

La bataille de Lorette : Un peu d’histoire

La colline de Lorette fut occupée par les Allemands pendant un an (septembre 1914 à octobre 1915). Elle est devenue le plus grand cimetière militaire français.

La nécropole contient les corps de 39.985 combattants français dont 19.998 inconnus. Dans l’ossuaire se trouvent les soldats inconnus de la 2ème Guerre Mondiale, d’Afrique du Nord, d’Indochine, ainsi que les cendres d’un déporté déposées en 1955.

La Tour-lanterne, haute de 52 mètres, symbolise la flamme du souvenir.

 

Une association, pourquoi ?

Création : 1927,

3.800 membres, tous bénévoles,

Organisée en 22 groupes.

Maintenir le souvenir des Morts pour La France et principalement de ceux tombés sur la crête de Lorette en 14/18.

Représenter les familles de tous ceux qui reposent dans la plus importante nécropole militaire de France.

20.000 tombes individuelles et 22.970 Inconnus dans les différents ossuaires.

La Garde d’honneur assure une présence permanente sur le site du dimanche des rameaux au 11 Novembre. C’est ainsi que chaque jour, une douzaine de Gardes en uniforme (Béret, Brassard, Insignes) montent la garde dans la Tour, à la Basilique, dans le Cimetière et renseignent les Visiteurs et les Pèlerins. Ils  raniment la flamme du souvenir au centre du cimetière chaque dimanche à 11 h 45.

L’appartenance à la Garde est généralement considérée comme un honneur, qui implique l’engagement formel d’y consacrer au minimum une journée par an.

Devenir Garde : il faut être citoyen Français, âgé d’au moins 18 ans et être présenté par deux Parrains. Les souhaits de recrutement s’adressent davantage aux jeunes afin d’assurer la relève dans le temps. Le siège social de l’association est à Lorette.

 

Le site de Lorette.

Le musée historique (derrière le cimetière) retrace la vie quotidienne des soldats. Abris souterrains et animations laser, dioramas composés de 150 vues d’époque témoignent de combats bouleversants. Vous y trouverez également un champ de bataille reconstitué sur plus de 1000 mètres de tranchées.

 

Les sources :

Chemins de mémoire
NordMag
Voix du Nord

Paule DUBRULLE, Joël DEPRETZ


Publié dans Associations, Autres rédacteurs, Histoire, Zoom sur | 2 Commentaires »

Les Tramways de l’Artois dans l’histoire…

Posté par Joël le 24 janvier 2009


Personne n’en parle, même pas dans les vœux, et pourtant,

2009 sera peut-être l’année du choix du tracé pour le tramway entre Beuvry et Bruay.

Si les premières études ont défini les grands axes, il s’agit cette année d’établir des tracés précis.

 

Avant de me pencher à nouveau sur ce projet, je vous propose un peu d’histoire ferroviaire du Béthunois trouvé sur le net, avec la collaboration des auteurs de blogs qui ont déjà traité ce sujet, je les remercie ici pour leur accord de publication.

tramway la maria béthune estaire   Le tramway … on en parlait déjà au 19ème siècle.

En effet, à la fin du XIXème siècle, le gouvernement français met en œuvre une politique du Chemin de Fer. Partout des lignes se créent. En 1890, se fonde la Compagnie des Tramways de l’Artois.

Parmi plusieurs de ses projets : la ligne Béthune-Estaires.

 

Une des locomotives des Tramways de l’Artois s’appelait « MARIA ».

LA MARIA fut mise en service en février 1906, six allers et retours quotidiens étaient assurés, à une vitesse moyenne de … 15 kms heure !

 

Les haltes étaient fréquentes : les Essars, les Choquiaux, Locon, le Lobiau, La Couture, La Fosse, Trois Tilleuls, Lestrem, Pont Riqueult, La Gorgue, Estaires.

 

Pour certains arrêts, l’arrière salle des estaminets servaient de salle d’attente.

 

Le lundi et le jeudi, jours de marché de Béthune et d’Estaires, les villageois envahissaient le tramway.

 

Il fallait voir, l’ambiance qu’il y avait alors lorsque « LA MARIA » arrivait à grands coups de sifflet, tout empanachée de fumée.

 

Cependant, il y avait très peu de paysannes, celle-ci ayant à leur disposition un « char à bancs » où elles s’entassaient avec leurs paniers remplit de beurre, œufs et volailles.

 

En 1906, des cultivateurs obtinrent la halte des Choquiaux, une voie de garage pour le chargement des wagons à betteraves.

 

Le 31 décembre 1932, « LA MARIA » fut mise à la retraite. Ce jour gris d’hiver, elle démarra pour son dernier voyage.

 

Ce n’était pas morose pourtant à l’intérieur des wagons… Les gens dansaient au son de l’accordéon car un orchestre s’était spécialement déplacé de la région minière.

 

Pour couronner le tout, la journée se termina par un plantureux repas offert par un hôtelier de Béthune.

 

(Extrait d’un article recopié par Simon, un ancien collègue, dans les archives de la mairie de Béthune.)

 

Le tramway de Béthune à Lens

La construction de voies de communication entraine souvent des polémiques sur le choix du tracé, c’était déjà le cas pour le tramway au 19ème siècle.

Une partie de la séance du conseil municipal de Béthune du 3 août 1897 a été consacrée à la question du tracé de la ligne de tramway Béthune-Lens-Hénin-Liétard.

 

Le Conseil général des ponts et chaussées exigeait du concessionnaire du tramway que la ligne de Béthune à Lens passe à la gare de Béthune avant d’arriver en ville, place de Lille, point central de la ville depuis le démantèlement.

Au delà des tensions entre la ville de Béthune et le Conseil général des ponts et chaussées, cette délibération a le mérite de montrer la volonté municipale de faire aboutir ce projet de tramway.

 

D’ailleurs, au travers de celle-ci, le conseil protesta contre la modification du tracé du tramway dans la traversée de Béthune proposée par le Conseil Général.

Mais, il pria l’administration préfectorale d’intervenir pour faire aboutir le projet.

 

La question des transports évoquée en 1897 a marqué Béthune au 19ème siècle.

En effet, à cette époque, s’est mis en place un vaste réseau de communication pour désenclaver la cité de Buridan.

Un développement à relativiser si on en croit Alain Derville dans son Histoire de Béthune pour qui un tramway entra en service en 1899 sur la ligne Béthune-Estaires mais il n’atteignit jamais le seuil de rentabilité !

 

(Extrait d’article d’Arnaud WILLAY, un Béthunois passionné d’histoire locale)

 
 

Page sur l’histoire des transports urbains

 


 

Publié dans Histoire, Transports | 1 Commentaire »

Cérémonies de l’armistice le Mardi 11 novembre à Beuvry

Posté par Joël le 7 novembre 2008

 

Lorsque j’étais enfant dans un petit village à côté de Beuvry, il était mal vu de manquer cet évènement.

A cette époque, pas si lointaine, aucune absence n’était tolérée au monument aux morts au 8 mai et au 11 novembre.

 A mon grand regret, je ne pourrais assister aux commémorations du 90ième anniversaire de l’armistice. 

Je travaille en service posté et il m’arrive de manquer certaines manifestations patriotiques. Ce 11 novembre je travaille du matin, je ne peux pas changer de poste.

Cette année, j’ai manqué également la commémoration du Pas-de-Calais libéré,  en septembre, travaillant de nuit et me couchant à 6H00, je n’ai pas réussi à me lever pour 10H00. Je me fais cependant violence, lorsqu’il s’agit d’un don du sang et même étant de nuit, j’écourte ma période de sommeil dans ce cas exceptionnel.

Bref, vous voyez où je veux en venir ? Je pense que, sauf empêchement, nous pouvons tous donner deux heures de notre temps, trois fois par an à la mémoire de ce qui se sont battu pour notre liberté. C’est une position personnelle, indépendante de mes engagements pris dans d’autres domaines pour ma commune. 

 

Pour ceux qui ont la mémoire qui vacille, le 11 novembre n’est pas un jour férié comme les autres, c’est d’abord un jour de commémoration. Je sais bien que les grandes surfaces seront ouvertes, mais vous avez bien le temps pour faire vos courses de Noël ! 

 

09 H 45 / Dépôts de gerbes au cimetière Britannique de Gorre

10 H 15 / Rassemblement au Square des Martyrs

10 H 45 / Monument aux morts, place de la Liberté

 

Voici quelques liens sur le sujet : 

Site « Hérodote », page 11 Novembre 1918 

Site « histoire du monde », page Armistice de 1918

Le site du 90ième anniversaire de l’armistice

Je vous rappelle également un site pour lequel j’ai fait un lien dans la page ad hoc « lieux de mémoires »

 


Publié dans Ce blog - son auteur, Commémorations, Immanquable, Lieux de mémoire | Pas de Commentaire »

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