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Journée internationale de la biodiversité, vue de Beuvry

Posté par Joël le 22 mai 2018

 

Certaines personnes se posent des questions sur les réseaux sociaux concernant la pollution, la mort d’animaux, la pertinence d’abatage d’arbres…
Les réponses d’autres internautes sont parfois surprenantes, approximatives ou sans rapport avec le sujet. Pourtant les informations sont aujourd’hui facilement accessibles sur internet. Il suffit de prendre le temps de faire quelques recherches… et de consulter un dictionnaire (éventuellement en ligne) lorsque l’on ne comprend pas un mot.


Aujourd’hui, 22 mai, c’est la « Journée internationale de la biodiversité ». C’est peut-être l’occasion de débattre sur des préoccupations d’actualité à Beuvry : poissons morts dans le canal (un sujet traité sur ce blog à plusieurs reprises depuis 2009), espèces menacées de disparition comme les frênes atteints par la chalarose (sujet que j’ai traité avec les Albrans en novembre 2016)…
Voici pour ceux que cela intéresse, une petite présentation de la « Journée internationale de la diversité biologique » encore appelée « Journée internationale de la biodiversité », synthèse d’informations trouvées sur plusieurs sources internet et mise sous forme d’article à la portée de tous… enfin, je l’espère.

22 mai - Journée internationale de la biodiversité

 

Quelle est l’origine de cette journée ?

Le 20 décembre 2000, l’Assemblée Générale a proclamé le 22 mai « Journée Internationale de la diversité biologique » (résolution 55/201) en référence au 22 mai 1992. Ce jour-là, lors de la Conférence de Nairobi, les pays membres des Nations Unies ont finalisé la rédaction de la Convention sur la diversité biologique. Celle-ci a ensuite été définitivement adoptée le 5 juin 1992, à Rio de Janeiro (Brésil) lors du Sommet de la Terre.

 

Qu’est-ce que la biodiversité ?

Le terme « biodiversité » est un néologisme composé à partir des mots « biologique » et « diversité », désignant la variété et la diversité du monde vivant.

Edward O. Wilson, scientifique américain considéré comme l’inventeur du mot biodiversity, en donne la définition suivante : « la totalité de toutes les variations de tout le vivant ».

Bien plus que la liste et la description des espèces vivantes qui peuplent notre planète, cette notion de biodiversité comporte la volonté de chercher à mieux comprendre les liens et les interactions existant entre les espèces et avec leurs milieux de vie.

Le but de ces études étant de préserver la diversité des espèces vivantes.

 

Mais encore ?

L’utilisation du mot « biodiversité » coïncide avec la prise de conscience de l’extinction d’espèces au cours des dernières décennies du XXe siècle.

Au cours de la convention sur la diversité biologique (CBD), la diversité biologique a été définie (Article 2 de la convention) comme :

« La variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes. »

 

Que prévoit la convention sur la diversité biologique ?

Cette convention vise à assurer la conservation de la diversité biologique. Les pays signataires se sont engagés à respecter et à mettre en œuvre, dans leurs politiques nationales, plusieurs mesures concrètes. Ces pays ont, entre autres, pris l’engagement de :

  • Élaborer des stratégies portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique.
  • Établir des zones protégées pour conserver et rétablir les écosystèmes naturels et les populations d’espèces.
  • Adopter des mesures pour inciter les populations à préserver la biodiversité et à réduire les impacts des activités humaines sur cette dernière.
  • Identifier et surveiller la diversité biologique.
  • Mettre en place des actions d’éducation et de sensibilisation du public.
  • Réaliser des programmes de recherche et de formation en tenant compte des besoins particuliers des pays en développement.

Entrée en vigueur en 1993, la convention sur la diversité biologique a été ratifiée jusqu’à présent par 196 États.

 

Liens

Cliquez pour télécharger le texte intégral de la convention sur la diversité biologique

Pour mémoire,  à propos des sujets déjà traités à Beuvry (articles, dossiers consultables lors manifestations publiques et gratuites) mais qui font encore l’objet de questions dont je parle dans l’introduction :

Le frêne commun menacé de disparition

Différents articles sur l’eutrophisation

 


Publié dans Biodiversité, Comprendre pour Agir, Ephéméride, Lexique | Pas de Commentaire »

Sigles et acronymes relatifs à l’environnement

Posté par Joël le 14 octobre 2017

 

Vous savez que sur ce blog, il y a de nombreux textes relatifs à l’environnement. Comme je l’ai déjà fait avec les définitions de certains termes employés dans mes articles, je publie aujourd’hui une liste non exhaustive de sigles et acronymes en rapport avec l’environnement.

 Sigles et acronymes relatifs à l’environnement dans Ecologie peppler-environnement-top

Les sigles et acronymes s’écrivent en lettres capitales sans point, ni espace, ni trait d’union entre les lettres et sans accent. Ils sont invariables.

Un sigle est l’abréviation d’une locution qui n’en garde que les initiales.

Un acronyme est un sigle dont l’enchaînement des lettres se lit comme un mot simple (il est prononçable au lieu de devoir être épelé).

 

ADEME Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie

ARS Agence Régionale de Santé

BRGM Bureau de Recherches Géologiques et Minières

CERDD Centre Ressource du Développement Durable

CNRS Centre National de Recherche Scientifique

COTRI Contrats d’Objectifs Territoriaux d’Accélération de la Troisième Révolution Industrielle

DIREN DIrection Régionale de l’Environnement

DREAL Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement

DRIRE Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement

EIE Espaces Info Énergie

EPCI Établissement Public de Coopération Intercommunale.

FRATRI Fonds Régional d’Amplification de la Troisième Révolution Industrielle

GES Gaz à Effet de Serre

ICPE Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

INPN Inventaire National du Patrimoine Naturel

INRA Institut National de Recherche Agronomique

LEMA Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques

LPO Ligue pour la Protection des Oiseaux

ONCFS Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage

ONEMA Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques

ONF Office National des Forêts

PCAET Plan Climat Air Énergie Territorial

PAPI Programme d’Actions de Prévention contre les Inondations

PCET Plan Climat Énergie Territorial

PPR Plans de Prévention des Risques

PPRI Plan de Prévention des Risques d’Inondation

SAGE Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SCOT Schéma de COhérence Territoriale

SDAGE Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SRCE Schéma Régional Climat-Énergie

UICN Union Internationale pour la Conservation de la Nature

ZNIEFF Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique

 

 

À noter…

Lorsque l’acronyme est devenu nom commun, il s’écrit alors en lettres minuscules, éventuellement avec capitale initiale. Il accepte – comme un nom commun – la marque du pluriel Le cas échéant, l’acronyme sera accentué.

Radar (Radio detection and ranging) – des radars

Laser (Light amplification by stimulated emission of radiation) –  des lasers

Ovni (Objet volant non identifié) – des ovnis

 

Généralement, lorsque l’on emploi un sigle ou un acronyme dans un texte, surtout lorsque que celui-ci n’est pas très connu, on en donne la sens entre parenthèses. Certaines personnes considèrent comme une règle de dactylographie le fait de ne mettre une majuscule uniquement pour le premier mot. Personnellement, je préfère reprendre toutes les lettres de l’acronyme en majuscules.

Voir également : Réflexions personnelles et méthodes de travail

 


Publié dans Ecologie, Lexique | Pas de Commentaire »

CRCE – Le schéma régional de cohérence écologique

Posté par Joël le 6 septembre 2014

 

C’est la rentrée pour tout le monde !

Pour beaucoup, cette rentrée 2014 a sonné comme un départ incertain, avec un emploi du temps qui se révèlera bien moins confortable qu’annoncé. Quoi qu’il en soit, chacun reprend aussi ses activités extra-scolaires ou extra-professionnelles : vie associative, engagement dans la vie locale, sport ou lectures « sérieuses » (après de la lecture « détente » durant les vacances)…

 

Un dossier de plus de 1000 pages A4, assez technique, n’est pas facile à emporter sur la plage et ne ressemble pas non plus à un livre de chevet. Aussi, après la période estivale, je reprends cette lecture intéressante commencée en juillet : le schéma régional de cohérence écologique.

Je ne vous en ferai pas une analyse fastidieuse à lire sur écran, et même probablement pas un résumé, qui compte tenu de l’importance du sujet devrait logiquement comporter plusieurs pages.

Aussi, comme je l’ai déjà évoqué, je propose aujourd’hui quelques définitions sur ce sujet étudié « en hauts-lieux » mais qui pourra impacter notre environnement proche. Pour certains lecteurs de ce blog, les notions qui suivent ne sont qu’un rappel, mais après tout c’est la rentrée et on commence par des révisions !

 

La trame verte et bleue

Le principe de « trame verte et bleue » est une mesure phare du Grenelle Environnement dont l’objectif est d’enrayer le déclin de la biodiversité.

La trame verte et bleue est un réseau formé de continuités écologiques terrestres (trame verte) et aquatiques (trame bleue). Elle constitue un outil d’aménagement durable du territoire et contribue à un état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces, et au bon état écologique des masses d’eau.

Les continuités écologiques qui constituent la trame verte et bleue comprennent des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques.

 

Les réservoirs de biodiversité

Les réservoirs de biodiversité sont des espaces, dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie. Dans ces espaces, les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante. Ils abritent des noyaux de populations d’espèces à partir desquels les individus se dispersent ou sont susceptibles de permettre l’accueil de nouvelles populations.

 

Les corridors écologiques

Les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie.
Les corridors écologiques peuvent être linéaires, discontinus (en « pas japonais ») ou paysagers.

Les cours d’eau, parties de cours d’eau et canaux peuvent ainsi être considérés à la fois comme des réservoirs de biodiversité et comme des corridors écologiques.

CRCE - Le schéma régional de cohérence écologique  dans Ce blog - son auteur reservoirs-biodiversite-et-corridors-ecologiques

 

Le décret No 2012-1492 du 27 décembre 2012 précise que :

La trame verte et bleue est un réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques identifiées par les schémas régionaux de cohérence écologique.

Afin d’assurer la cohérence nationale de la trame verte et bleue, le schéma régional de cohérence écologique prend en compte la nécessité de préserver les espèces, habitats et continuités écologiques d’importance nationale identifiés comme constituant des enjeux nationaux et transfrontaliers.

 

Le schéma régional de cohérence écologique

Le schéma régional de cohérence écologique, comporte notamment :

- un diagnostic du territoire régional et une présentation des enjeux relatifs à la préservation et à la remise en bon état des continuités écologiques à l’échelle régionale ;

- un volet présentant les continuités écologiques retenues pour constituer la trame verte et bleue régionale et identifiant les réservoirs de biodiversité et les corridors qu’elles comprennent ;

- un plan d’action stratégique ;

- un atlas cartographique ;

- un dispositif de suivi et d’évaluation ;

- un résumé non technique.

 

Le diagnostic du territoire régional porte sur :

- la biodiversité du territoire, en particulier les continuités écologiques identifiées à l’échelle régionale ;

- les interactions entre la biodiversité et les activités humaines.

 

Le schéma régional de cohérence écologique – trame verte et bleue (SRCE-TVB) du Nord-Pas-de-Calais a été arrêté par le préfet de région le 16 juillet 2014, après son approbation par le Conseil régional le 4 juillet 2014.

 

A lecture de ces informations, certains comprendrons pourquoi, quand on s’intéresse réellement aux problèmes environnementaux, décrypter des documents relatifs au CRCE peut être plus intéressant que regarder la télévision ou visionner une vidéo quelconque.

 

A lire ou à relire :

Le Grenelle de l’environnement vu de Beuvry

Trame verte et bleue, de quoi s’agit-il ?

 


 

Publié dans Ce blog - son auteur, Comprendre pour Agir, Eau, Ecologie, Grennelle de l'environnement, Le saviez-vous ?, Lexique | 2 Commentaires »

Question de vocabulaire

Posté par Joël le 18 août 2014

La lecture « simple » ou l’étude plus approfondie de livres, thèses, rapports et autres dossiers plus ou moins techniques nous confronte parfois à un vocabulaire totalement inconnu ou à des termes déjà rencontrés mais dont on ignore le sens exact.

Mon instituteur nous disait qu’il n’y a pas de question idiote et que l’idiot est celui qui ne pose pas la question tout de suite ou qui ne se renseigne pas par lui-même.

Aussi, nous avait-il inculqué certains fondamentaux comme celui d’ouvrir un dictionnaire dès que l’on s’interrogeait sur le sens d’un mot.

Souvent le mercredi, qui était encore un jour de repos, car chacun savait que cette coupure de la semaine est totalement indispensable à l’enfant, il m’arrivait d’ouvrir le vieux dictionnaire familial, une encyclopédie ou encore un QUID.

Aussi ai-je acquis l’automatisme, en partie grâce à ces mercredis de temps libre, de me documenter.

Question de vocabulaire dans Ce blog - son auteur academie+dico+5eme+005

En ce qui concerne le vocabulaire nécessaire à la compréhension de certains textes, il m’est arrivé de publier quelques articles dans la catégorie lexique. Dans le cadre de réflexions sur plusieurs dossiers liés à l’environnement, j’aurai peut-être l’occasion à l’automne de publier de nouveau dans cette catégorie.

 


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Le reboisement en France vu de Beuvry

Posté par Joël le 13 mai 2011

 

L’année 2011 a été déclarée année internationale des forêts par l’ONU.

Il en a été question à plusieurs reprises sur ce blog, comme sur bien d’autres blogs ou sites.

Il en sera question à Beuvry lors du salon « Partageons la forêt » les 21 et 22 à la maison du parc.

La principale motivation de cette année 2011 est la préservation de la forêt et de ses richesses, et la lutte contre la déforestation.

Qu’en est-il aujourd’hui en France et dans la région en particulier ?

logo officiel en français 2011 année internationale des fortêts + slogan

 

Déforestation et reboisement en France 

Chiffres repères de la forêt française :

400.000 km2 à son maximum aux environs de 6.500 ans avant notre ère (40 millions d’hectares)

  75.000 km2 à son minimum au milieu du XIXe siècle (7,5 millions d’hectares)

155.000 km2 aujourd’hui (15,5 millions d’hectares)

 

Jusqu’au milieu du XIXème siècle, la déforestation a peu à peu ravagé le paysage français.

La croissance démographique engendrait l’augmentation des surfaces agricoles, la croissance des besoins en bois de chauffage et bois d’œuvre. Ce qui a conduit à des défrichements et des extractions de bois considérables.

Si bien que la surface forestière fut réduite à 13,6% du territoire.

 

Prise de conscience pourtant ancienne

Si le recul atteint au XIXème siècle a été un signal d’alarme, notons quand même que déjà en 1669, le royaume avait adopté la « Grande Ordonnance » qui fixait des règles d’exploitation tenant compte « de l’état et de la possibilité de chaque forêt » avec un effort de reboisement.

Un peu moins de deux siècles plus tard, en 1827, l’État adoptait le Code forestier qui existe toujours (avec des modifications, naturellement).

Ainsi, toutes les forêts publiques ou privées de plus de 10 ou 25 ha, selon les régions, dépendent d’un document de gestion approuvé par les pouvoirs publics.

 

Plus d’un siècle de préservation de la forêt

Grâce aux efforts menés depuis plus d’un siècle, la France a su enrayer la déforestation avec la mise en place d’une gestion efficace des forêts. Elle possède aujourd’hui une surface boisée représentant environ 27 à 28% du territoire, soit l’équivalent de celle du Moyen-âge.

La forêt n’en reste pas moins encore en danger. La multiplication des incendies provoque chaque année la destruction de milliers d’hectares.

Le Fonds forestier national a été créé, en 1946, pour soutenir financièrement (par des prêts et subventions d’investissement) une politique nationale de boisement et de reboisement.

Á ce jour, la superficie boisée avec le concours du Fonds forestier national est de l’ordre de 2.500.000 ha.

 

Si la surface forestière continue de s’étendre actuellement en moyenne de 50.000 ha par an, cette augmentation cache des disparités : les zones périphériques perdent une part de leur surface forestière, tandis que les zones plus rurales et montagnardes continuent au contraire à s’accroître.

 

Cas particulier du reboisement dans le Nord – Pas-de-Calais

En effet, bien que la surface des forêts françaises ait doublé depuis 1850 et couvre aujourd’hui un peu plus de 27% du territoire (soit 15 millions d’hectares), la région Nord-Pas de Calais souffre d’un déficit important.

 

La région Nord – Pas-de-Calais a une surface boisée de 128.000 hectares.

Son taux de boisement (environ 7,5% de la surface régionale) étant le plus bas en France métropolitaine (environ 27 % en moyenne).
De plus, les zones boisées sont très morcelées.

Ce manque de couverture forestière et de maillage écologique engendre une disparition de la biodiversité, une érosion des sols, un risque accru d’inondations.

 

La région veut multiplier par deux ses surfaces forestières en 30 ans.

L’annonce en a été faite en session du Conseil régional, le 13 mai 2009 : le « plan forêt régional » est lancé, il a été adopté à l’unanimité.

Une mesure qui vise à aider la filière bois et améliorer la qualité de vie, mais se heurte à la colère des agriculteurs qui craignent d’être privés de terrains.

 

Des associations au cœur des actions de reboisement

En troquant la télécommande contre un clavier, ont s’aperçoit facilement que de nombreuses associations de la région participent activement à la sensibilisation, l’information sur le reboisement.

 

Pour ne citer que deux exemples locaux :

L’association « honneur et patrie » est à l’initiative d’une plantation de 75 arbres à Choques. 25 de ces arbres ont été plantés avec la participation de 2 classes de CE1 de l’école Notre Dame de Lourdes à Béthune dans le cadre d’un projet pédagogique.

L’association les Albrans s’est associée à la plantation de près de 200 arbres à Contes, près d’Hesdin (voir en cliquant ici).

 

D’autres projets cohérents à l’initiative de collectivités, d’associations, ou simplement de propriétaires privés, ont déjà vu le jour et se poursuivent…

Dans la mesure où ses opérations de reboisement concernent des espèces locales et sont compatibles avec la nature des sols, on ne peut que se réjouir de toutes les initiatives (privées ou publiques), surtout au regard des chiffres évoqués ci-dessus. 
Ainsi, de nombreux projets utilisent à bon escient les espèces locales, grâce à des études cohérentes réalisées par des professionnels.

 

Petit lexique

Le terme « reboisement » décrit plus souvent des plantations de main d’homme que la régénération naturelle.

De manière générale, on retient que « le reboisement est l’opération qui consiste à restaurer, ou créer, des zones boisées ou des forêts ».

Voyons quelques termes pour être plus précis :

Reboiser

En sylviculture, c’est planter des arbres sur un terrain qui avait été préalablement déboisé c’est à dire supprimées par coupe rase (ou « coupe à blanc ») ou détruits par différentes causes dans le passé (surexploitation, incendie de forêt, surpâturage, guerre…).

Reforestation

La notion de « reforestation », laisse supposer un objectif plus ambitieux en termes de surface et de qualité écologique ou paysagère que celle de reboisement. L’objectif étant alors généralement de restaurer un écosystème de type forestier, atteignant donc une superficie assez significative pour justifier le qualificatif de forêt.

Afforestation

L’afforestation, ou boisement, est une plantation d’arbres ayant pour but d’établir un état boisé sur une surface longtemps restée dépourvue d’arbre, ou n’ayant éventuellement jamais (aux échelles humaines de temps) appartenu à l’aire forestière.

Sylviculture

Du latin silva : forêt

Entretien et exploitation rationnelle des forêts. On dit aussi que « c’est l’art et la science de cultiver les forêts ».La sylviculture a pour rôle de faire évoluer les forêts, en mettant à profit les facteurs écologiques et les potentialités naturelles, afin d’optimiser durablement les produits et les services que l’homme peut en attendre.

Le sylviculteur veille principalement à la régénération, à la récolte et à l’éducation des forêts.

Cycle sylvigénétique ou sylvogénétique

La forêt existe depuis bien longtemps avant l’apparition de l’homme et ne l’a pas attendu pour évoluer et se perpétuer.

Une forêt sauvage (non exploitée par l’homme) évolue naturellement selon des cycles dits « sylvigenétiques » ou « sylvogénétiques » qui caractérisent des dynamiques successives d’évolution interne de la forêt et de ses milieux.

 

Publié dans Biodiversité, Comprendre pour Agir, Forêt, Lexique | 7 Commentaires »

Les différents bateaux naviguant sur les canaux

Posté par Joël le 15 janvier 2011

Lors des promenades le long du canal d’Aire à La Bassée, chacun observe les péniches qui passent paisiblement.

 

De manière générale, une péniche est un bateau à fond plat adapté à la navigation sur les fleuves et canaux pour le transport de marchandises, stockées dans une cale non spécialisée, accessible par des panneaux amovibles.

Pour les puristes, le nom de « péniche » n’est employé que pour les bateaux au gabarit Freycinet.

D’ailleurs le mot « péniche » n’est pas employé par les mariniers qui utilisent les termes de « bateau », « trente-huit mètres » ou encore « automoteur ».

En effet, il ne vous a pas échappé qu’il existe plusieurs type de bateaux.

 

Classe CEMT

Les voies navigables d’Europe ont été classifiées selon leurs dimensions et leurs capacités à accueillir des bateaux classes dites CEMT.

Ce choix des classes a été organisé par la Conférence Européenne des Ministres des Transports (d’où l’acronyme utilisé pour désigner ces classes).

 

Classe Type Longueur Largeur Tirant d’eau Tirant d’air
Tonnage
0 Bateau de plaisance - - - - -
I Péniche 38,50 5,05 1,8 – 2,2 4 250 – 400 (Gabarit Freycinet)
II Campinois 50-55 6,6 2,5 4 – 5 400 – 650
III Gustav Koenigs 67-80 8,2 2,5 4 – 5 650 – 1000
IV Johann Welker 80-85 9,5 2,5 5,25 – 7 1000 – 1500
V a Grand Rhénan 95-110 11,4 2,5 – 4,5 5,25 – 7 1500 – 3000
V b Grand Rhénan 172-185 11,4 2,5 – 4,5 9,1 3200 (convoi long de 2 barges)
VI a Convoi poussé 95-110 22,8 2,5 – 4,5 7 – 9,1 3200 – 6000 (convoi large de 2 barges)
VI b Convoi poussé 185-195 22,8 2,5 – 4,5 7 – 9,1 6400 – 12000 (convoi 2×2 barges)
VI c Convoi poussé 193-200 34,2 2,5 – 4,5 9,1 9600 – 18000 (convoi de 2×3 barges)
VII b Convoi poussé 195-285 34,2 2,5 – 4,5 9,1 14500 – 27000 (convoi 3×3 barges)

 

Lexique

Le tirant d’eau est la hauteur de la partie immergée du bateau (distance verticale entre la flottaison et le point le plus bas de la coque).
Il varie en fonction de la charge transportée.

Le tirant d’air est la différence de hauteur entre la ligne de flottaison et le point le plus haut du bateau.

La hauteur libre sous ouvrages (voûtes et ponts) détermine le tirant d’air des bateaux admis à circuler sur la voie concernée.
Elle se mesure depuis la surface de l’eau jusqu’à la clé de voûte.
Détermine le tirant d’air maximal autorisé.
Elle peut être augmentée, (en principe momentanément), en vidant un peu le bief.

Le bief est la partie de canal comprise entre deux écluses.


Publié dans Canaux, Eau, Le saviez-vous ?, Lexique, Transports | Pas de Commentaire »

Projet de tram-train Beuvry – Béthune – Bruay – Houdain

Posté par Joël le 7 décembre 2010

Je continue mon compte rendu de la réunion « de concertation » du 15 novembre sur des aspects techniques du tramway, afin de compléter le dossier « tramway Beuvry-Houdain » que j’ai établit depuis deux ans.

Après le TSCP, l’autre argument utilisé par les promoteurs du projet de tram BBB est de le faire évoluer dans l’avenir vers un tram-train (« à l’horizon 2020″).

 

Qu’est-ce qu’un Tram-train ?

En quoi consiste cette technique de tram-train, parfois appelé tramway d’interconnexion, tramway mixte ou tramway périurbain ?

 

Description

Le tram-train est un mode de transport en commun dérivé du tramway, apte à circuler à la fois sur des voies de tramway en centre-ville et sur le réseau ferroviaire régional, afin de relier sans « rupture de charges » des stations situées dans les zones périurbaines, voire au-delà.

Ainsi, le tram-train est une combinaison des deux techniques classiques de transport ferroviaire : le tramway qui  a connu son âge d’or au début du XXième siècle (voir le dossier « histoire du tramway » que j’ai réalisé il y a un an), et le train, à l’origine encore plus ancienne.

Mais, les deux moyens de transport se sont modernisés chacun de leur côté.

Il a donc fallut concevoir une nouvelle génération de matériel compatible entre ces 2 modes de transport ferroviaire.

 

Éléments techniques

Ce système nécessite une interconnexion physique des réseaux : le réseau urbain et le réseau ferroviaire « classique », ainsi qu’un matériel apte à circuler sur ces deux réseaux différents.

C’est-à-dire que le matériel roulant doit être compatible avec le réseau ferré national (signalisation, puissance, résistance, hauteur et distance entre la rame et les quais) et avec les normes de sécurité liées à la circulation urbaine (capacités de freinage, signalisation).

En particulier, comme les électrifications des deux réseaux sont en général différentes, les véhicules doivent pouvoir supporter les tensions respectives de chaque réseau.

 

Outil d’aménagement du territoire

L’offre permise par ce mode de transport en commun peut contribuer à un maillage plus efficace de l’ensemble du réseau.

Du fait de son caractère à la fois urbain et régional, le tram-train est souvent l’occasion de réorganiser les réseaux de transport en commun existants autour.

Par rapport au transport ferroviaire régional classique, l’avantage majeur du tram-train réside dans la liaison directe offerte aux usagers entre la périphérie des grandes agglomérations et le centre-ville.

 

Trams-trains en service et projets

En Allemagne, pays pionnier pour le tram-train, on constate la mise en œuvre réussie des premiers réseaux selon les principes de base de Karlsruhe.

Le modèle de Karlsruhe est le système reconnu comme le premier tram-train connectant physiquement le réseau de tramway avec le réseau ferroviaire régional et avec un seul matériel roulant.

 

Le tram-train de Sarrebruck (300.000 habitants)

Il n’existe pas encore de tram-train interconnecté en service en France ; le tram-train allemand de Sarrebruck pénètre sur 1,5 km en France jusqu’en gare de Sarreguemines, seulement sur les voies du réseau ferré national français.

Sur le territoire Français, il s’agit donc d’une circulation ferroviaire internationale et non d’un tramway.

D’autres modes de transports sont improprement appelé tram-train, mais ils ne correspondent pas à la définition exacte donnée ci-dessus.

Par exemple, en Île-de-France, la ligne T4, mise en service en novembre 2006, bien qu’utilisant du matériel de type tram-train, ne comporte aucune section de type urbain.

La circulation se fait seulement sur des voies du réseau ferré national exclusivement dédiées à son usage. On parle plutôt d’une ligne de train léger.

 

Tram-train Mulhouse-Thann

Le premier tram-train interconnecté de France entre en service dans l’agglomération mulhousienne dans quelques jours.

Ce sera le premier de France à justifier pleinement son nom. C’est en effet la première fois qu’un réseau urbain (celui du tram) est relié au réseau ferré national (celui du train).

Le tout premier tram-train en France, reliera donc dès le 12 décembre 2010 la gare centrale de Mulhouse à la ville de Thann, à une vingtaine de kilomètres, sans changement de matériel ni de conducteur. Les plus impatients peuvent même le tester en avant-première, dès le 11 décembre, en milieu d’après-midi.

«En ville, ce sera une sorte de tramway surgonflé, en dehors ce sera un petit train», a expliqué Jean-Marie Bockel, président de la communauté d’agglomération de Mulhouse, lors d’une présentation en avant-première au salon des maires, porte de Versailles à Paris.

Ce projet doit permettre aux habitants de la vallée située au pied des Vosges de rejoindre Mulhouse sans prendre leur voiture. Son initiateur, la Région Alsace, comme ses exploitants, espèrent ainsi décongestionner l’axe routier parallèle.

En effet, la vallée de Thann est enclavée et la route nationale 66 est un axe proche de la saturation.

Un grand nombre de personnes (étudiants, salariés notamment) est concerné.


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Parlons un peu de noues

Posté par Joël le 22 juin 2010

Dans la presse régionale on parle parfois de vous, mais aussi de noues.

Dimanche 20 juin, dans la voix du nord, on parlait un peu de nous, les Beuvrygeois, et surtout de noues.

Pour les besoins d’un nouveau lotissement à Beuvry, il a fallu réaliser un bassin d’orage et des noues d’absorption afin de limiter les eaux de ruissellement des 47 maisons dans le réseau d’assainissement.

 

Pour ne pas tomber des nues et vous éviter de comprendre « je vais te parler de nous », si on vous déclare « je vais te parler de noues », nous vous proposons une petite explication :

 

Qu’est-ce qu’une noue ?

Une noue est une sorte fossé peu profond et large, végétalisé, qui recueille provisoirement de l’eau, soit pour l’évacuer via un trop-plein, soit pour l’évaporer (évapotranspiration) ou l’infiltrer sur place.

 

Les noues sont de plus en plus utilisées par ce que l’on appelle  » l’écologie urbaine  » comme zone-tampon pour l’eau pluviale.

Il s’agit souvent d’une mesure compensatoire ou conservatoire à des travaux routiers ou d’aménagements urbains ou périurbains, et de plus en plus souvent à la construction de lotissements comme ce sera le cas à Beuvry.

Les noues s’incluent parfaitement dans des projets de construction du type Haute Qualité Environnementale (HQE).

Souvent le premier objectif est de limiter la pollution de l’eau et d’améliorer l’environnement urbain.

Ces techniques doivent évidement être mises en œuvre par des spécialistes et avec un suivi continu adéquat de manière à éviter l’infiltration dans la nappe de polluants ou substances indésirables.

 

Les avantages principaux :

     

  • La noue lutte, à échelle locale, à la fois contre les inondations et les sécheresses.
  • Elle contribue au réapprovisionnement des nappes souterraines.
  • Elle a un faible coût, et une très faible empreinte écologique, par rapport aux solutions classiques (bassins artificiels, tuyaux, pompes, filtres mécaniques).
  • Elle permet de moindres rejets polluants dans le milieu naturel grâce au pouvoir épurateur des plantes.
  • Elle est fiable, en tant que système passif et solution éco-technique en grande partie « auto-entretenue » par les processus écosystémiques naturels.

 

Intérêt écologique :

iris jaune Si elle est souvent alimentée en eau, une noue contribue à la restauration du réseau de zones humides (avec une éventuelle vocation de lagunage naturel, ce qui n’est pas le cas des égouts collectant les eaux pluviales). 

 

Une noue peut faire également partie d’un projet paysager.

 

Si elle est judicieusement positionnée dans le paysage, et gérée de manière adéquate, elle peut même abriter une faune importante et contribuer à la biodiversité locale.

 

Noue, un mot nouveau ?

Le mot noue, est-il un néologisme issue du grenelle de l’environnement ?    Pas du tout !

Il vient de l’ancien français noe, lui-même du latin tardif nauda « marécage ».

D’ailleurs, il y a même d’autres sens à ce mot :

Lame de plomb ou de zinc, tuile creuse qui sert à l’écoulement des eaux.

Et pour rester sur le thème de la nature :

Ancien lit d’un cours d’eau où les eaux ont une tendance à revenir en cas de débordements.

 

Pour en revenir à la définition qui nous concerne, nous avons trouvé dans le désordre : un ouvrage sur le réseau hydrographique des Pyrénées qui en parlait déjà en 1927, quelques dossiers sur des Zones d’Aménagement Concertées qui prévoient des noues ou encore un dossier sur la maîtrise du ruissellement urbain de 2003.

N’écoutant que notre curiosité, nous avons même découvert quelques jardiniers astucieux qui utilisent cette technique ancienne pour préserver leurs jardins des eaux de ruissellement.

La noue est donc une nouveauté, mais seulement pour nous, les Beuvrygeois.

 

En résumé :

Inspirées de techniques anciennes, les noues d’infiltration permettent la restitution des eaux pluviales de ruissellement à la nappe phréatique tout en les épurant.

 

Elles contribuent, depuis plusieurs années dans certaines villes et bientôt à Beuvry, à la préservation la biodiversité.

 

 

Paule DUBRULLE, Dominique VOISEUX, Joël DEPRETZ


 

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Si on parlait d’eutrophisation ?

Posté par Joël le 19 juin 2010

L’eutrophisation est un phénomène certes naturel, mais il est amplifié par les rejets des activités humaines.

Ce sujet a été évoqué sur plusieurs blogs. Les réactions semblent encore peu nombreuses.

A l’approche des vacances et des loisirs aquatiques, je vous propose juste de visionner cette vidéo.

 

Pour mémoire, et peut-être avant de compléter ce sujet, vous pouvez relire les articles suivants :

Marais des Albrans et Eutrophisation

Une forme d’eutrophisation dans les environs de Beuvry ?

Des envahisseurs

Eutrophisation (définition)

Dystrophisation (définition)

Bloom (définition)


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Les nappes d’eau souterraines.

Posté par Joël le 29 mars 2010

Les eaux souterraines proviennent de l’infiltration des eaux de pluie dans le sol.

Une nappe d’eau souterraine est donc une eau contenue dans les interstices ou les fissures d’une roche du sous-sol appelé aquifère.

Seule l’eau libre, c’est-à-dire capable de circuler dans la roche fait partie de la nappe.

Ce type de réservoir naturel peut être exploité pour approvisionner les réseaux de distribution d’eau potable, comme c’est le cas dans la majorité des communes françaises.

 

Les nappes peuvent être contenues dans des aquifères de type poreux (sable, craie, gravier, grès, scories volcaniques, etc.) ou dit fissurés : l’eau est contenue et circule dans les failles, fissures ou diaclases de la roche (calcaire, granite, coulées volcaniques, etc.)

 

Généralités sur les nappes phréatiques

La nappe phréatique correspond à l’aquifère que l’on rencontre à faible profondeur et qui alimente traditionnellement les puits et les sources en eau potable.

 

Une nappe phréatique (en grec « phrear » qui veut dire « puits ») est une masse d’eau contenue dans les fissures du sous-sol ; elle est accessible généralement par le puits ou par le forage.

La nappe phréatique peut avoir pour plancher une couche imperméable tout comme elle peut avoir comme toit une couche imperméable : la nappe devient alors captive.

Au plus proche de la mer, la nappe phréatique d’eau douce rencontre la nappe phréatique d’eau salée ; la nappe phréatique d’eau douce, ayant une densité plus grande, passe alors en dessous de la nappe phréatique d’eau salée.

 

Cette nappe est la plus exposée à la pollution en provenance de la surface.

nappe phréatique

Nappe libre

La nappe est dite libre lorsque son niveau peut varier sans être bloqué par une couche imperméable. Si on crée un puits dans une telle nappe, le niveau de l’eau reste inchangé.

Dans le cas contraire, on parle de nappe captive.

 

Nappe captive

Une nappe captive est une nappe généralement profonde et située entre deux couches imperméables. Elle est donc entièrement saturée d’eau sous pression, d’où sa dénomination. Elle jaillit lorsque l’on fait un forage et c’est ce qu’on appelle un puits artésien.

Ce phénomène s’appelle l’artésianisme. Il  a été mis en évidence à Lillers, dans l’Artois, d’où son nom.

 

Nappe semi-captive

Il existe également des nappes dites semi-captives ou à drainance.

Le toit ou le substratum (parfois les deux) de l’aquifère sont fréquemment constitués par des formations semi-perméables.

Lorsque les conditions hydrodynamiques sont favorables, il peut y avoir échange d’eau avec l’aquifère superposé ou sous-jacent, c’est le phénomène de drainance.

 

Nappe alluviale

Une nappe alluviale est un cas particulier de nappe libre.

Les nappes alluviales sont des nappes qui circulent dans les sédiments des rivières, c’est une masse d’eau se trouvant dans des terrains alluvionnaires. Elles se trouvent à faible profondeur et sont donc relativement faciles d’accès pour des prélèvements d’eau.

 

Une nappe alluviale est le plus souvent la nappe d’accompagnement d’un cours d’eau, avec lequel elle communique jusqu’à rencontrer une barrière géologique imperméable : si le niveau de la rivière s’élève rapidement (en période de crue), une partie de l’eau s’infiltrera pour recharger la nappe, tandis qu’au contraire en cas d’étiage, le débit du cours d’eau sera augmenté par l’écoulement de la nappe qu’il draine.

 

Les puits et forages en nappe alluviale permettent d’obtenir une eau de meilleure qualité que celle de la rivière, ayant été filtrée par le sous-sol, et abondante si le débit de la rivière est élevé. Si ce débit est plus faible, des prélèvements importants dans sa nappe d’accompagnement auront pour effet d’aggraver l’étiage de la rivière, voire de l’assécher.

 

Surveillance des nappes

Pour contrôler la qualité de l’eau ou pour la surveillance des pollutions, il peut être nécessaire de prélever l’eau des nappes.

Afin que les échantillons prélevés soient représentatifs, l’eau doit provenir du cœur de l’aquifère. On fait alors appel à des puits nommés piézomètres formé d’une crépine qui descend jusqu’au fond de la nappe.

 

Joël DEPRETZ


 

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