Le castor européen
Le castor européen
ou
Retour rapide sur l’histoire Beuvrygeoise
Le castor européen (Castor fiber) est un grand rongeur aquatique, autrefois commun et encore rencontré dans quelques cours d’eau ou zones humides d’Europe et d’Asie. Il est, avec le castor canadien, l’une des deux espèces actuellement vivantes du genre Castor.
Le castor européen avait de nombreux prédateurs potentiels.
Outre l’Homme qui l’a beaucoup chassé depuis la préhistoire, et jusqu’aux XIXe et XXe siècles, où les trappeurs en ont fait un piégeage intense en Russie et Sibérie comme au Canada, pour sa fourrure, le castor pouvait être chassé par le loup, le puma, le coyote, l’ours brun et le lynx, le glouton ; mais par son mode de vie (hutte à entrée immergée en particulier), il a su s’en protéger et a survécu à trois glaciations et à tous ses prédateurs naturels.
Pour mieux connaître le castoreum : http://fr.wikipedia.org/wiki/Castor%C3%A9um
En Europe, la plupart de ces prédateurs naturels ont disparu ou sont devenus très rares (souvent au bord de l’extinction dans l’essentiel de leur aire naturelle de répartition, tel l’ours brun en Europe de l’Ouest).
Quelques petits groupes ont néanmoins survécu grâce à une pression de chasse et piégeage (« trappe ») reportée vers l’Amérique du Nord, notamment à l’initiative de Richelieu qui s’inquiétait du déclin de l’industrie de la fourrure en Europe.
Le castor n’est plus consommé, mais au Moyen Âge, il l’était, et les chrétiens étaient même autorisés à en manger le vendredi (jour où l’on ne mangeait pas de viande), car sa chair était assimilée à celle du poisson en raison de la vie aquatique de l’animal.
Le castor pâtit en Europe de sa ressemblance avec le ragondin (d’autant que ce dernier est parfois appelé myocastor en référence à son nom latin) et avec le rat musqué. Ces deux espèces, introduites en Europe pour leur fourrure qui devait notamment remplacer celle du castor, par exemple pour la production de chapkas, sont invasives et considérées comme nuisibles.
Leur destruction est autorisée et encouragée par diverses autorités car ces animaux dégradent fortement les berges et font localement de coûteux dégâts aux cultures.
Au début du XXe siècle, il n’en restait plus en Europe qu’environ 1 200 individus, mais grâce à des programmes de protection et de réintroduction, de petits noyaux de population ont pu se reconstituer sur certains cours d’eau, et on estime leur nombre à environ 430 000.
Répartition de la population des castors européens
Alors, Quel rapport avec Beuvry ? La rue du même nom ? Les maisons du même nom ?
Et non, un peu d’étymologie :
beuv : castor
y : lieu où il y a
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