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La liaison fluviale Dunkerque – Escaut

Posté par Joël le 17 janvier 2011

Afin de pouvoir comprendre l’utilité et les problèmes éventuels du canal à grand gabarit qui traverse Beuvry, il faut observer le sujet bien au-delà des limites communales, d’où cette série d’articles ces jours-ci.

 

Le canal d’Aire à La Bassée fait partie de la liaison « Dunkerque-Escaut ».

J’ai rassemblé quelques informations relatives à cette voie d’eau. Il s’agit d’une synthèse à partir de sources diverses.
Elle est peut-être incomplète, mais n’hésitez pas à me transmettre vos remarques.

liaison fluviale canal dunkerque escaut

Présentation du canal Dunkerque-Escaut

Le canal de Dunkerque à Valenciennes ou liaison Dunkerque-Escaut est un axe de transport à grand gabarit, qui forme l’armature essentielle du réseau fluvial navigable du Nord – Pas-de-Calais.

Cette liaison est en réalité constituée d’une suite de canaux et de rivières canalisées à grand gabarit.
(A défaut de précision pour désigner une portion, j’emploierai ici le terme générique « canal » pour parler de l’ensemble de cette liaison.)

 

Le canal relie ainsi l’est et l’ouest de la région.

 

Tracé de la liaison Dunkerque-Escaut

La liaison Dunkerque-Escaut emprunte successivement :

 

Le canal de Bourbourg ;

la dérivation de la Colme et le canal de la Haute Colme de Dunkerque à Watten;

la rivière d’Aa canalisée de Watten jusqu’à Arques ;

le canal de Neufossé d’Arques à Aire-sur-la-Lys, percé en 1779 ;

le canal d’Aire-sur-la-Lys à la Bassée (1880) ;

le canal de la Haute-Deûle (à ne pas confondre avec la Deûle, qui est une rivière !), percé par Vauban en 1693 jusqu’au Fort de Scarpe ;

la Scarpe supérieure à la traversée de Douai jusqu’à Corbehem ;

un canal d’alimentation de la Scarpe par la Sensée rivière, percé par Vauban en 1690, de Corbehem à Arleux ;

la Sensée canalisée de Arleux à Bouchain ;

l’Escaut canalisé de Bouchain à Valenciennes.

liaison fluviale canal dunkerque escaut

Infrastructures du canal Dunkerque-Escaut

Cette liaison traversant notre région compte plus de 620 km de berges artificielles, gérées par VNF (Voies Navigables de France dont le siège social se trouve à Béthune).

 

Le canal aboutit à la mer via 3 exutoires, gérés de manière coordonnée par le Port autonome de Dunkerque, le port de Gravelines et le Service maritime des ports de Boulogne et de Calais, avec le service navigation de tirage à la mer.

Des écluses contrôlent les niveaux en fonction des marées, avec pompage lorsque nécessaire. Le canal aboutit principalement au Port de Dunkerque (par l’écluse de Mardyck).

 

10 écluses à sas utile de 144,60 m de longueur et 12,00 m de largeur (Écluses de Flandres, des Fontinettes, de Watten, de Cuinchy, de Douai, de Courchelettes, de Gœulzin, de Pont Malin, de Denain et de Trith), construites sur 20 ans environ, de 1951 à 1972), permettent l’accueil de péniches au gabarit 3.000 tonnes.

Cette voie d’eau est ainsi ouverte à la navigation des bateaux de type V « Grand Rhénan » selon la classification expliquée dans l’article précédent

 

Fonctions de la liaison Dunkerque-Escaut

L’infrastructure fut conçue pour des navires ou convois poussés de 11,40 m de largeur et 142 m de longueur, avec un tirant d’eau maximum de 2,50 m.

Elle reprit presque partout le tracé de divers canaux (dont le canal de Neufossé qui est une ancienne fortification) ou rivières pré-existants, mais qui n’étaient alors qu’au gabarit Freycinet.

Cet axe navigable participe, par le biais des divers cours d’eau qu’il rencontre (Lys, Meldyck, canal de la Colme) au drainage de la Flandre maritime et du marais audomarois via le réseau des Wateringues, vers Saint-Omer.

En outre, il approvisionne le bassin industriel de Dunkerque en eau douce.

 

Aspects hydrauliques

La liaison Dunkerque-Escaut est le récepteur final de presque tous les cours d’eau de la région (sauf La Liane, la Canche, l’Authie et quelques petits fleuves côtiers).

Il reçoit près de 40 affluents directs, qui drainent et irriguent environ 9 600 km2 de bassins versants.

Lors de la construction du canal, le lit de plusieurs cours d’eau a été coupé mais la continuité hydraulique a été restaurée par environ 40 ouvrages de transfert et siphons passant sous les canaux (voir article LLL).

Le canal reçoit aussi les eaux de pompage du bassin minier (qu’il faut poursuivre en raison des affaissements miniers).

 

De plus, le canal est en communication avec de nombreuses nappes alluviales, dont certaines alimentant des zones humides importantes pour la trame verte régionale et les parcs naturels régionaux (Scarpe-aval, marais audomarois…)

 

Ce canal alimente ou reçoit près de 6.000 prises d’eau et rejets industriels, agricoles, d’assainissement, d’adduction en eau potable, etc…

 


Publié dans Canaux, Eau, Géographie, Le saviez-vous ?, Transports | Pas de Commentaire »

Les poissons nagent sur le dos

Posté par Joël le 26 septembre 2010

 

Échange de bons procédés ?

Les blogueurs lisent la presse.

Les journalistes lisent peut-être les blogs…

 

Alors que certains pensent que les blogueurs « n’ont que ça à faire » ou que d’autres laissent entendre que nous avons des centres d’intérêt restreints, il semble que quelques personnes s’intéressent à ce qui est écrit sur les blogs.

C’est du moins ce que l’on peut penser aux travers des petites remarques dans cet article de presse de samedi.

 

Poissons morts : la faute aux lentilles

 

De gros poissons, des anguilles, des écrevisses…

Un signe de richesse des eaux du canal, si ce n’est qu’on les a trouvés nageant sur le dos.

Dans le bras du canal, tout aussi mort.

 

Les uns ont craint une pollution, les autres une attaque massive des lentilles d’eau que l’automne n’a pas l’air de faire reculer.

 

Des analyses viennent de tomber : aucune pollution à déplorer, c’est bien un manque d’oxygène qui a tué la faune.

 

Des solutions sont envisagées (nous y reviendrons) mais pour débarrasser les cadavres qui de surcroît embaument l’atmosphère, la Ville a demandé à VNF de lui prêter un bateau approprié pour ce genre de besogne.

 

C’est qu’avec une barque municipale et deux agents, le rapport de forces était par trop inégal.

 

Mais quand même, l’article parle d’un « manque d’oxygène qui a tué la faune ».

 

Le manque d’oxygène, n’est-il pas la conséquence de l’eutrophisation (développement anarchique de plantes aquatiques expliqué dans plusieurs articles sur ce blog depuis 4 mois) et en l’espèce causée par… des lentilles d’eau ?

 

Mes articles sur l’eutrophisation et les lentilles d’eau n’étaient donc pas si clairs que cela…

Ou alors ils n’ont pas tous été lus ?

Dans ce cas, c’est peut-être, comme insinué par certains, que les blogueurs sont les seuls à s’intéresser aux sujets qu’ils traitent…

 

Il se peut aussi que le manque d’oxygène ait une autre cause, laissons faire les spécialistes. 


 

Publié dans Eutrophisation, Lentilles d'eau, Revue de presse | 1 Commentaire »

Tapis vert à Beuvry

Posté par Joël le 9 septembre 2010

Essars – Beuvry – Cuinchy – La Bassée :

les lentilles d’eau se sont un peu déplacées mais n’ont pas disparu !

 

Photo prise depuis la passerelle de Beuvry le dimanche 5 septembre 2010 lentilles d'eau canal d'aire Beuvry 5 septembre 2010

 

lentilles d'eau On en trouve même des espèces sur les bords du lac Titicaca, dans les Andes à 3800 m d’altitude et à une température de 8°C.


Publié dans Canaux, Ecologie, Eutrophisation, Lentilles d'eau, Photos de Beuvry | Pas de Commentaire »

Lentilles d’eau : photos à Beuvry

Posté par Joël le 29 juin 2010

Pour répondre à un commentaire, voici une série de photos prises à Beuvry le 21 et le 24 juin 2010.

Sur le canal de la compagnie des mines de Nœux (dit canal de Beuvry), sur le canal à grand gabarit (canal d’Aire à la Bassée), ou un ancien chantier naval (embranché sur le canal à grand gabarit, côté Gorre), on peut constater que Beuvry n’est pas épargné par les lentilles d’eau.

basenautique 24 juin 2010.jpg eutrophisationcanal de beuvry 21 juin 2010 eutrophisation canal des mines Beuvry 22 juin 2010 eutrophisation beuvry petite jonction au canal d'aire eutrophisation canal d'aire à la bassée 24 juin 2010 Beuvry canal grand gabarit beuvry 24 juin 2010 eutrophisation ancien chantier naval beuvry


Publié dans Canaux, Eutrophisation, Lentilles d'eau, Photos de Beuvry | Pas de Commentaire »

Tramway de Beuvry à Bruay : études et choix du tracé

Posté par Joël le 6 février 2009

 

Dans la page « Dossiers Beuvrygeois », vous retrouverez notamment le « Tramway de Beuvry à Houdain » avec différents liens dont ceux vers les articles déjà publiés sur ce blog. Progressivement, je compte y ajouter d’autres liens.

Je vous propose aujourd’hui d’avancer un peu, avec le soutien de Paule Dubrulle.

 

Dans un avenir pas si lointain…

Une ligne de tramway desservira le Centre Hospitalier de Beuvry, le pôle universitaire, la gare SNCF de Béthune, le Mont-Liébaut, la Porte Nord, le centre-ville et les quartiers Sud de Bruay.

La gare de Béthune servira peut être de pôle d’échange.

La ligne fera 13 km et transportera 22 000 voyageurs par jour selon les estimations.

Des prolongations sont envisagées en direction d’Haillicourt et Houdain. Plus tard, la ligne pourrait même être prolongée jusqu’à Auchel.

 

Le projet du tramway est sur les rails.

Le tracé définitif devrait être choisi fin 2009 voire début 2010.

Deux lignes devraient être réalisées en même temps et totaliseront 33 km et 26 stations.

Dans l’hypothèse la plus favorable, les travaux pourraient débuter en 2011 pour une mise en service en 2013-2014.

Tout ceci afin d’envisager le type tram-train pour rejoindre, dans un avenir plus lointain, la métropole Lilloise, et vers les villes du bassin minier, reliées à ces 2 lignes par un système de branches multiples avec un tronc commun à long terme.

La fréquentation attendue pour les deux lignes est de 48 000 voyageurs par jour, la ligne desservira 26 000 étudiants.

Il y aura 18 rames en circulation, pouvant transporter 234 passagers par rames.

Le tramway circulera sur une fréquence de 6 ou 7 minutes.

 

 

N’imaginez pas que la décision vient d’être prise !

Ce n’est pas parce que l’on « n’en parle presque pas », que ce projet ne prend pas vie.

Au contraire, on avance. Voici l’historique de ce dossier…

 

Les premières études

Dès 2004, Artois Comm. avait co-financé une étude avec les agglomérations de Lens-Liévin et d’Hénin-Carvin pour construire des lignes de transport en commun « en site propre ».

A l’origine du projet, 8 axes structurants et leurs variantes ont été définis dans le cadre du Plan des Déplacements Urbains et de l’élaboration des SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) :

A1 : l’axe est ouest de Liévin – Lens – Hénin-Beaumont – Noyelles-Godault,

A2 : l’axe nord sud de Lens à Avion,

A3 : l’axe Carvin – Libercourt – Oignies,

A4 : l’axe Lens – Carvin,

A5 : l’axe Beuvry – Béthune – Bruay-la-Buissière,

A6 : l’axe Béthune – Nœux – Sains-en-Gohelle – Liévin – Lens,

A7 : l’axe  Auchel – Bruay-la-Buissière – Hersin-Coupigny – Bully-les-Mines – Liévin – Lens,

A8 : l’axe La Bassée – Douvrin – Billy-Berclau – Lens.

 

Dans sa première phase, l’étude s’est attachée à analyser et évaluer le potentiel de chaque corridor (et non des tracés précis). Une fois les axes prioritaires retenus, la deuxième phase de l’étude a porté sur leur faisabilité et l’analyse plus détaillée des variantes possibles de tracé, des montages financiers et des difficultés techniques.

 

La ratification

En 2006, deux axes ont été retenus : Beuvry – Béthune – Bruay-la-Buissière et Liévin – Hénin-Beaumont.

Le vendredi 13 juin 2008, le syndicat mixte des transports (autorité organisatrice de transport de Lens-Hénin-Béthune-Nœux) a présenté, dans la salle du conseil d’Hénin-Carvin à Hénin-Beaumont, le projet de création d’un tramway reliant cette dernière et Liévin d’une part, Béthune et Bruay-Labuissière d’autre part.

Ce jour-là, le conseil syndical composé de représentants des quatre communautés concernées (Artois-Comm., Lens-Liévin, Hénin-Carvin et celle de Nœux) a approuvé la délibération décidant la réalisation des deux lignes.

 

Jean-Luc Wery, président du syndicat mixte des transports (SMT) qui présidait le conseil expliquait que  « plusieurs options étaient envisageables : les trolleybus, les bus, les tramways à pneus et les trawmays-fer ».

Le tramway-fer est finalement choisi ; même si le transport en commun « en site propre » a besoin d’une bande de sept mètres de large à laquelle, il faut ajouter sept mètres pour intégrer la chaussée existante, les places de stationnement, les trottoirs, … quatorze mètres seront donc nécessaires.


 

Publié dans Grennelle de l'environnement, Le saviez-vous ?, Transports | 3 Commentaires »

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