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Le régime spécial des mineurs

Posté par Joël le 9 janvier 2012

 

À l’époque où l’on a tendance à revenir sur de nombreux principes, j’ai voulu faire ici une petite parenthèse.
Non pas que je revienne moi-même sur un principe défini à l’ouverture de ce blog, qui est de ne pas aborder de thème politique, mais plutôt parce que le sujet est important :

L’annonce de la fin du régime spécial des mineurs

Je ne souhaite pas ouvrir les commentaires sur les motivations politiques ou économiques à l’origine de cette décision prise à la tête de l’état.
Mais indépendamment des positions purement politiques, je n’imagine pas qu’un élu local puisse décemment abonder dans ce sens.

 catastrophe minière fouquières Pas-de-Calais

 

Quel rapport entre le régime minier et ce blog de Beuvry ?

D’abord parce que le régime spécial des mineurs est à l’origine du premier système français de protection sociale.

Ensuite, parce que l’exploitation minière a forgé les paysages, l’histoire, l’économie de notre région.

De plus, cette activité a modifié en profondeur la démographie du bassin minier avec l’immigration principalement polonaise, et un apport de richesses culturelles (et aussi culinaires !).

Mais surtout, des centaines de milliers de personnes y ont laissé leur santé et trop souvent leur vie. Nous sommes collectivement redevables du sacrifice humain des mineurs qui a contribué à notre système de protection social français.

Enfin, fils et petit fils de mineurs, je ne pouvais pas rester insensible à ce problème.

 

Ce sujet a donc toute sa place sur ce blog consacré principalement à Beuvry.
D’ailleurs, j’ai déjà évoqué lors dans mes articles sur le bassin minier, l’ancienne centrale thermique, comme dans ma série d’articles sur le réseau navigable régional : l’histoire de Beuvry a été marquée indirectement par l’exploitation minière.

 Bassin minier Nord Pas-de-Calais


Publié dans Bassin minier, Ce blog - son auteur, Revue de presse | 1 Commentaire »

Zoom sur la catégorie Histoire

Posté par Joël le 29 décembre 2011

 

Parmi les sujets souvent abordés sur ce blog, vous avez constaté que l’histoire revient régulièrement.

Il serait en effet curieux de parler de la ville sans parler de son passé.
Qu’il s’agisse de l’histoire de France, des commémorations des conflits, de l’histoire du bassin minier disparue de la mémoire de certains ou de l’historique des associations beuvrygeoises, sans oublier les légendes, les sujets ne manquent pas pour évoquer des événements anciens.

Je vous invite donc à lire ou à relire les articles en rapport avec la catégorie : Histoire.

 

Je vous rappelle également quelques liens utiles :

Éphéméride d’Archimède

L’aventure des écritures en Images

Histoire Pour Tous

Site chemins de mémoire en Nord Pas de Calais    site chemins de mémoire


Publié dans Comprendre pour Agir, Zoom sur | Pas de Commentaire »

Hommage aux mineurs et histoire du bassin minier

Posté par Joël le 27 décembre 2011

http://www.dailymotion.com/video/xbk3wz

 

Suite de la rétrospective des articles de ce blog avec aujourd’hui le thème du bassin minier Nord-Pas de Calais. Ce sujet a toute sa place sur ce blog consacré principalement à Beuvry : l’ancienne centrale thermique, le canal de Beuvry, l’accroissement de la population au 20e siècle… notre ville a, comme ses voisines, été marquée par l’exploitation du charbon.

Retrouvez les articles liés au bassin minier en cliquant ici.

Alors que certains ont la mémoire qui vacille et oublient le lourd sacrifice humain, je vous invite à vous attarder en particulier sur les articles parlant des victimes de catastrophes minières.

 

A noter : Le vendredi 27 décembre 1974, à 6 h 15 une explosion retentit au fond de la fosse 3 de Lens, dite Fosse St Amé (commune de Liévin). Un coup de grisou et un coup de poussier font 42 morts dans ce que l’on appellera « la catastrophe de Liévin ».

Cliquez pour télécharger un diaporama (format PPS) que j’ai réalisé sur la catastrophe de courrières


Publié dans Bassin minier, Ce blog - son auteur | 2 Commentaires »

8 décembre 1854 : naissance de l’Harmonie de Beuvry

Posté par Joël le 8 décembre 2011

Le 8 décembre 1854 les sapeurs-pompiers de Beuvry fêtaient joyeusement la sainte Barbe lors d’un banquet auquel assistaient Monsieur Merlin (récemment nommé maire) et une grande partie du conseil municipal.

 

Quelle surprise au moment du dessert !

Trois jeunes musiciens du village venaient pour donner une sérénade afin de faire part de leur souhait de fonder une « société de musique ».

L’histoire ne retiendra pas la qualité de la prestation qui fût néanmoins largement applaudie.

La suite entre dans l’Histoire de Beuvry et de l’harmonie en particulier.

Monsieur le maire les félicita de leur initiative et leur promit tout son appui pour la fondation d’une société musicale désirée par tous les habitants.

 

Aussitôt 12 jeunes musiciens se présentèrent, très vite rejoints par d’autres et se mirent tous à apprendre le solfège. Monsieur Quennesson, de Béthune, fût choisi pour enseigner le solfège et diriger les répétitions.

 

En 1856 la société musicale obtint de la préfecture le droit d’établir un règlement définitif et sa constitution légale.

Monsieur Merlin fût le premier président ; Monsieur Salingue Capitaine des pompiers, le vice-président ; Monsieur Bassecourt, secrétaire et Monsieur Duriez, trésorier.

Désignée à l’origine comme fanfare, la formation musicale deviendra plus tard l’harmonie de Beuvry sous le statut d’association.

 

Nous fêtons donc aujourd’hui anniversaire à l’harmonie.

Bravo à tous ceux qui avaient trouvé la réponse, merci pour vos commentaires et pour vos mails, en particulier à un Beuvrygeois qui se reconnaîtra pour les précieux renseignements qu’il me donne sur l’Histoire de Beuvry.

 


Publié dans Associations, Harmonie de Beuvry, Histoire, Le saviez-vous ? | 1 Commentaire »

Enigme Beuvrygeoise

Posté par Joël le 28 novembre 2011

Enigme Beuvrygeoise dans Culture saintebarbe

Dimanche nous célèbrerons la Sainte Barbe.

Dans la région, la Sainte Barbe est encore fêtée en l’honneur des mineurs qui ont laissé leur santé et parfois leur vie. La Sainte Barbe est aussi la fête des pompiers.

Relire mon article de 2009 à ce sujet.

 

Voici une énigme assez simple si vous connaissez bien Beuvry :

Un soir de Ste Barbe à Beuvry, il y a bien longtemps, une décision d’une portée importante a été prise.

Nous apprécions encore de nos jours cette initiative.

De quoi s’agit-il ?

 

Trouverez-vous la clé de cette énigme ? A vous de jouer !

Déposez vos commentaires, je ne les validerai qu’au moment de donner la solution…


Publié dans Culture, Ephéméride | 9 Commentaires »

Épidémie à Beuvry

Posté par Joël le 21 septembre 2011

 

Cette histoire se déroule au Moyen-âge, sous le règne de Philippe II (dit Philippe-Auguste).

A cette époque notre région, ainsi qu’une partie de l’actuelle Belgique, dépendaient des Comtes d’Artois (vassaux des Ducs de Bourgogne et alliés aux Anglais contre le roi de France Philippe-Auguste). La paix est pourtant revenue entre le Roi de France et le Comte de Flandres, après des années de guerre qui avaient affaibli les habitants de la région. On pouvait croire à une amélioration dans la vie quotidienne…

marécages

Notre région comportait de grandes surfaces marécageuses, mais dans les marais de Beuvry, il n’y avait pas que des castors !
(Le castor a été présent à Beuvry comme cela a été rappelé sur un autre blog, expliquant d’ailleurs très bien l’origine du nom de notre commune.)

Le sol marécageux de Beuvry et de Béthune favorisait l’éclosion de mouches, moustiques, puces mais aussi des rats. Tous ces « indésirables », contribuaient à la propagation des maladies contagieuses et mortelles : malaria, lèpre, peste.

De plus la ville de Béthune ayant à l’époque de nombreux marchés, voyait arriver des marchandises provenant du Moyen-Orient par des bateaux déchargeant à Boulogne et à Calais des épices, parfums ou encore des étoffes,… mais aussi des rats porteurs de puces, vecteurs de la peste.

 

Fin 1187, une épidémie très virulente sévit dans la région, mais l’hiver calma la contagion. L’épidémie (dont certains historiens n’ont pas la certitude qu’il s’agissait de la peste) reprit en 1188 avec une nouvelle vigueur. La médecine de l’époque était rudimentaire et impuissante, l’hygiène inexistante et la population locale affaiblie par la guerre qui venait de se terminer.

Le découragement est total et la désolation s’empare de la population dont une partie fuit les villes en laissant derrière elle les malades sans soins ni secours. Les cadavres s’amoncellent sans sépulture.

Au XIIe siècle, l’Église est parvenue à instaurer un rituel mortuaire et les défunts sont habituellement ensevelis par la famille ou les amis. Mais en temps d’épidémie, les volontaires se font plus rares…

 

C’est alors que nait la confrérie des charitables de Saint Éloi.

Selon un récit (lettre de Pierre de Nogent, datée du 26 Octobre 1317), à trois reprises, Saint Éloi (le Patron des forgerons) apparut de nuit à Germon, un forgeron de Beuvry, et  en même temps à Waultier (Gauthier), un autre forgeron du faubourg de Saint-Pry.

Saint Éloi leur demanda de fonder une « karité » (confrérie de charité), qui inhumera les défunts, et pour instaurer une « candeille » (chandelle de cire vierge) pour guérir les malades.

Le 21 septembre, jour de la fête St-Matthieu, les deux forgerons se rencontrent près de la source de Quinty et se racontent leur rêve respectif.

Épidémie à Beuvry dans Charitables prencontreaquinty

Exposant leur aventure au moine Rogon, du couvent cistercien de Saint-Pry, celui-ci leur demande de constituer leur « karité » et de commencer à enterrer dignement tous les défunts comme l’a demandé Saint Éloi. Quant au moine, il se charge de leur fournir la Sainte-Chandelle en cire vierge.

Devant le courage de ces deux forgerons, des habitants des deux villes viennent les aider.

Progressivement, les défunts sont dignement inhumés, et les malades sont soignés, l’épidémie régresse doucement, puis finit par disparaître complètement.

 

Si le mystère demeure quant à l’apparition de Saint Éloi, la chose la plus étrange de cette histoire est que jamais aucun charitable n’ait contracté la peste.

La prophétie de Saint Éloi était :

« Le fléau n’approchera point de vous, ni même de vos demeures ! »

 

Pendant la Révolution, la confrérie fut officiellement supprimée, mais ses membres continuèrent à agir comme par le passé, protégés par la sympathie de la population. En 1802, le maire de Béthune leur restitua le droit de transporter les morts.Fidèle à la tradition, la Confrérie des Charitables de Beuvry continue à assurer gratuitement le service des funérailles et d’inhumation de tous les défunts de la commune.

Chaque année, le dimanche qui suit le 21 septembre, les Charitables de Beuvry retrouvent ceux de Béthune à l’endroit où les 2 forgerons se sont rencontrés le 21 septembre 1188.

confrérie des charitables de Saint Eloi

Voir aussi cet article sur le blog éphéméride d’Archimède

 

Publié dans Charitables, Ephéméride, Histoire, Légende | 1 Commentaire »

Compagnie des mines de Nœux

Posté par Joël le 27 août 2011

 

Avant de reprendre le chemin de l’école et d’ouvrir les livres d’histoire de France, penchons nous un peu sur l’histoire régionale et plus précisément sur celle de l’exploitation minière.

 

Les compagnies minières du Nord – Pas-de-Calais

Le Bassin minier du Nord-Pas de Calais constitue l’extrémité occidentale du bassin charbonnier européen continental. Après celui de la Ruhr en Allemagne, le gisement du Nord – Pas-de-Calais est le plus étendu d’Europe du Nord-Ouest.

L’exploitation du charbon dans le département du Nord a débuté à Anzin au XVIIIe siècle. Les recherches en Artois étaient restées vaines, en raison d’un changement d’orientation des couches de charbon.

C’est donc par hasard, en creusant un puits artésien, qu’on en retrouvera la trace vers Oignies en 1841.

Cette découverte sera le point de départ d’une grande campagne de prospection qui aboutira à la création de nombreuses compagnies minières et à l’extension de la zone d’extraction vers l’ouest jusqu’à la région d’Auchel.

 

Au cours des 270 années d’activité charbonnière dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, 2,4 milliards de tonnes de charbon ont été extraites. On a creusé (on emploi en réalité le verbe foncer) 852 puits de mine, soit 100.000 kilomètres de galeries. Sur une surface de 122.000 hectares, le bassin minier de la région s’étendait sur environ 120 km de long et de 4 à 12 kilomètres de large. 

« Au jour », les chiffres sont tout aussi impressionnants : 326 terrils (soit 700 millions de tonnes de schistes), 13 cokeries, 7 usines à boulets, 14 centrales électriques (comme celle de Beuvry), sans compter les infrastructures de transports comme les premières voies ferrées ou encore le canal qui part du centre de Beuvry jusqu’au canal à grand gabarit creusé en 1861 par la compagnie des mines de Nœux.

Dans la région Nord-Pas-de-Calais, près de 700 cités minières, soit 120.000 maisons, ont été construites tout au long de la période d’exploitation pour accueillir une main d’œuvre de plus en plus nombreuse.

En 1939, on comptait 18 compagnies minières privées (31 en 1906 lors de la catastrophe de Courrières), indépendantes et concurrentes, d’importance et de techniques diverses, détentrices de titres miniers qui leur accordaient une ou parfois plusieurs concessions d’exploitation. La loi de Nationalisation de 1946 a substitué aux compagnies minières, neuf puis huit groupes d’exploitation qui furent de l’Ouest vers l’Est : Auchel, Bruay, Béthune, Lens-Liévin, Hénin-Liétard, Oignies, Douai, Valenciennes.

Bassin minier Nord Pas-de-Calais

Beuvry faisait partie de la Compagnie des mines de Nœux

plan de la concession de noeux les mines


La Compagnie des mines de Nœux était une compagnie minière dépendant de la Compagnie des mines de Vicoigne.

Elle englobait des terrains provenant des communes :

d’Annezin, Béthune, Beuvry, Drouvin, Essars, Fouquereuil, Fouquières, Mazingarbe, Sains, Bouvigny, Hersin, Fresnicourt, Barlin, Ruitz, Maisnil, Haillicourt, Vaudricourt, Sailly, Verquigneul et Verquin.

Treize fosses au total seront mises en exploitation sur le territoire de la concession de Nœux de 1851 à 1947.

Toutes sont identifiées sous un numéro de un à treize, suivant l’ordre de leur creusement.

La première fosse creusée en 1851 à l’écart du village de Nœux, à 1,5 km au sud, en bordure de la route reliant Béthune à Arras. La fosse 1, appelée aussi « fosse Abbé de Bracquemont » sera exploitée de 1852 à 1938.

Noeux-lez-Béthune devient Noeux-les-Mines en 1887.

 

les puits n°1 de noeux Fosse Bracquemont

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée avec le vote de la  « Loi de nationalisation du 17 mai 1946 » et la création des Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais (HBNPC). Elle fait dès lors partie, avec la Compagnie des mines de Béthune, du « Groupe de Béthune ».

Un siège de concentration moderne, la fosse no 13 – 13 bis, est alors construit à Sains-en-Gohelle et reprend peu à peu l’exploitation des gisements des autres fosses.

L’extraction sur la concession dans le Groupe finit en 1972, avec la fermeture de la fosse no 13 – 13 bis.

Le dernier puits remblayé de la Compagnie de Nœux est le 7 bis, en 1979, après avoir assuré l’aérage pour le siège de concentration no 6 du Groupe de Bruay.

 

Relire l’article : Liste des catastrophes du bassin minier Nord – Pas-de-Calais

 

Publié dans Bassin minier, Géographie, Histoire | 4 Commentaires »

Histoire canal d’Aire à La Bassée

Posté par Joël le 19 août 2011

Comme nous l’avons vu précédemment,  le canal qui traverse Beuvry s’est avéré comme une nécessité au début du 19ème siècle et la loi de concession du 14 Août 1822 a permis son financement et donc sa construction.

Cette communication entre la Deûle et la Lys a ainsi été ouverte à la Navigation en 1825, en voici l’historique.

péniche canal beuvry

Construction du canal

Depuis longtemps, les États d’Artois, s’étaient préoccupés de l’urgence de ce canal (afin de réduire la distance de la navigation entre Dunkerque et la Seine).

Mais c’était à Saint-Venant que la Deûle devait venir joindre la Lys ; le projet fut adopté en 1790 par l’Assemblée Constituante et de nouveau remis à l’étude… sans résultat en 1811.

 

La concession fut finalement accordée à la Compagnie Loque et Desjardins, le 4 avril 1822, pour une durée de « 87 ans et 11 mois à dater de la ratification de la loi », (soit le 14 août de la même année).

Les travaux de creusement furent réalisés rapidement, en 1824 et 1825.

Le 1er mars 1825 on ouvre à la navigation la portion du canal entre La Bassée et Béthune, puis la partie entre Béthune et Aire le 25 octobre.

 

Le canal d’Aire  ainsi creusé a une longueur totale de 41,145 km et se compose de deux biefs :

- Le bief de Cuinchy d’une longueur de 10,526 km

- Le bief de la Lys d’une longueur de 30,619 km

Séparés par l’écluse de Cuinchy.

 

A la suite d’un traité de commerce, une loi du 1 er août 1860 opéra le rachat du canal d’Aire.

Une autre loi du 20 mai 1863 régla l’indemnité due à la Compagnie…

Depuis lors, le canal est définitivement rentré dans les mains de l’Etat.

 

Améliorations réalisées depuis le rachat

Le canal a été restauré et approfondi de manière à porter son mouillage à 2m 20 et à permettre le passage des bateaux prenant 1 m 80 d’enfoncement.

Le décret du 25 avril 1868 autorisa l’amélioration du bief supérieur.

L’amélioration du bief inférieur fut prescrite par le décret du 30 août 1871.

Le décret du 28 juin 1880 a permis d’exécuter les travaux suivants :
Amélioration des ouvrages d’art ;

reconstruction de neuf ponts-levis et construction de neuf maisons pontières avec annexes ;

Curage général à 9m 40 au plafond et 2m 20 de tirant d’eau.

 

Les rivages

Le canal d’Aire à La Bassée donne lieu à des embarquements considérables de houille du bassin du Pas-de-Calais. Sept Compagnies houillères y ont installé des rivages qui sont reliés avec leurs fosses par des voies ferrées :

*  La Compagnie des mines de Béthune, dont le quai est établi à Violaines rive gauche, à 8km135 ;

*  La compagnie des mines de Vicoigne et Nœux, dont le canal débouche sur la rive gauche, à Beuvry, à 13km273.

 rivage canal de noeux situé à beuvry 62600


Indépendamment de ces rivages particuliers, il existe sur le canal d’Aire deux grands rivages publics.

L’un, qui appartient à la ville de Béthune et qui s’étend sur la rive gauche, sur une longueur de 400 mètres, en amont du pont de la Gare, à 18km438.

L’autre, sur la rive gauche, à 5km800, est établi dans un bassin latéral, débouchant dans le canal à l’aval du pont des Vaches ; il appartient à la ville de La Bassée.

Sept autres rivages publics ont été établis sur les territoires des communes d’Hantay, Cuinchy, Beuvry, Robecq, Busnes, Guarbecques et Isbergues.

 

Améliorations nécessaires au 20ème siècle.

La navigation était devenue très difficile sur le canal d’Aire, en raison du trafic considérable, dont le tonnage effectif s’est élevé en 1898 à 3.679.144 tonnes.
Le nombre de bateaux en attente de chargement ou de déchargement dans les six rivages houillers est considérable et cause des encombrements fréquents.
L’Administration vient de prendre en considération un avant-projet d’établissement de deux gares d’eau, à Béthune et à Hantay, et d’un garage à Isbergues.

Un avant-projet d’amélioration générale prévoit :

1° Approfondissement à 2m 50 de tirant d’eau et l’élargissement à 10m 50 du plafond du canal;

2° Doublement du chemin de halage et défenses de berges;

3° Rectification de La Bassée ;

4° Doublement de l’écluse de Cuinchy et établissements de garages aux abords ;

5° Reconstruction de dix ponts fixes, treize ponts tournants, deux viaducs de chemin de fer, passerelles, trois maisons pontières ;

6° Enfin, élargissement de vingt siphons et reconstruction de huit aqueducs.

 

Amélioration du mouillage

Un canal est une sorte de grand fossé creusé par l’homme dont le profil a presque la forme d’un trapèze isocèle. La base porte le nom de plafond, le plan d’eau celui de miroir, la distance verticale qui les sépare s’appelle mouillage.

En 1900, le canal d’Aire à La Bassée présente partout un mouillage de 2,20 m et permet le passage des bateaux prenant 1,80 m d’enfoncement.

La tenue des eaux du bief supérieur est commandée par le niveau réglementaire de l’écluse de Don, sur le canal de la Deûle. Celle du bief inférieur est commandée par les niveaux réglementaires de l’écluse de St-François, sur la Lys, et des écluses des Fontinettes, sur le canal de Neuffossé.

L’alimentation est assurée dans le bief supérieur par la Deûle, et dans le bief inférieur par la Lys, avec lesquelles le canal est en libre communication.

Le projet de dragage et d’approfondissement du Canal à 2,50 m sous le plan d’eau entre Bauvin et le point 18,100 km a été approuvé par l’Administration Supérieure à la date du 19 Décembre 1906.

Les travaux ont été adjugés le 26 Janvier 1907 à M. Guisez, entrepreneur à St Amand, et sont commencés en mai 1907.

 

Evolution de l’écluse de Cuinchy

La  construction de la première écluse, au niveau du pont routier actuel, rend la circulation difficile entre les deux parties de la commune, mais en contrepartie elle apporte beaucoup d’activités.

Ainsi, la population de ce village voisin, passe de 500 à 1500 habitants, de 1825 à 1914.

Face à l’accroissement du trafic sur le canal, une deuxième écluse, au gabarit Freycinet à deux sas, est construite (à côté de l’écluse actuelle) en 1908.

Lorsque dans les années 60 le canal est mis au « grand gabarit », on accole une nouvelle écluse à l’ancienne, d’une longueur de 136,60 m, de 12 m de largeur et de 6m de profondeur.

Elle permet le passage des convois poussés de 3.000 tonnes.

écluse de cuinchy canal Aire à La Bassée

Publié dans Canaux, Eau, Histoire, Loisne, Transports | 5 Commentaires »

Description du canal d’Aire à La Bassée

Posté par Joël le 12 août 2011

 

Le chaînon manquant

Le canal d’Aire à La Bassée, qui fait partie du paysage Beuvrygeois, est un des maillons essentiels de la ligne à grand gabarit de Dunkerque à l’Escaut.

Autant dire qu’avant son ouverture, il s’agissait même du chaînon manquant (comme je l’ai évoqué dans un article précédent).

En effet, ce canal, inauguré en 1825, a été réalisé pour assurer la liaison Dunkerque – région parisienne dans de meilleures conditions.
Sa construction permettait d’éviter le passage par Deûlémont réduisant ainsi le parcours de 50 km (voir la carte ci-dessous).

Il s’agit d’un canal de jonction par dérivation de la Deûle vers la Lys.

C’est-à-dire qu’il relie le canal de la Deûle (au niveau de Bauvin, donc au delà de La Bassée) à la Lys et au canal de Neufossé (au niveau d’Aire-sur-la-Lys). Il est composé de 2 biefs séparés par l’écluse située à Cuinchy.

liaison fluviale canal dunkerque escaut

Le canal d’Aire à La Bassée en chiffres

Sa longueur totale est de 41,145 km. Le canal a connu des travaux d’élargissement au début des années 1900, puis en 1966 pour sa mise à grand gabarit permettant le passage de péniches de 1.350 tonnes.

 

A l’origine : gabarit « Freycinet », soit 39 m sur 5,20 m, mouillage 2,20 m, hauteur libre 3,50 m.

Actuellement : gabarit européen, soit 143 m sur 11,40 m, mouillage 3,40 m, hauteur libre 4,50 m.

 

Origine physique et administrative : Bauvin (Nord) à la cote 20,90 m.

Extrémité physique et administrative : Aire (Pas-de-Calais) à la cote 18,90 m.

La cote est le Niveau Normal de Navigation du canal par rapport au niveau de la mer. Autrement dit, c’est le niveau que le Service Navigation s’efforce de maintenir pour assurer de bonnes conditions de navigation.

Le sens conventionnel de descente est donc : De Bauvin à Aire-sur-la-Lys.
L’écluse de Cuinchy possède un ouvrage (ou sas d’écluse) de 144,60 mètres par 12 mètres et une chute d’eau de 2 mètres.

Communes traversées

Le canal traverse les communes de Bauvin, Billy-Berclau, Hantay, Douvrin, Salomé, Haisnes, La Bassée, Violaines, Cuinchy, Givenchy, Festubert, Beuvry, Béthune, Essars, Annezin, Hinges, Mont-Bemanchon, Robecq, Busnes, Guardecques, Berguette, Isbergues et Aire.

 

Autres informations sur le canal d’Aire à La Bassée

Il existe un embranchement situé au PK (point kilométrique) 13, appelé embranchement de Nœux-les-Mines (ou « canal de Beuvry), long de 3 km (sans écluse).

Le canal à grand gabarit d’Aire à La Bassée est traversé par des aqueducs et des siphons pour le passage des cours d’eau et des fossés de drainage.

peniches canal à grand ganarit beuvry


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Révisions et devoirs de vacances

Posté par Joël le 13 juillet 2011

vacances d'été beuvry plage

Pour ceux qui ont la chance d’être déjà ou bientôt en congés, je vous souhaite de bonnes vacances.

Pour les autres, patience : au moment de partir, vous taquinerez ceux qui sont déjà retour !

Pour la jeunesse, il faudra penser aux révisions pour la rentrée…

Il n’y a pas urgence, mais voici quand même quelques suggestions.

 

Histoire

Éphéméride d’Archimède : Un événement historique chaque matin

Histoire Pour Tous

 

Langue Française

Mon carnet à spirales : Pour enrichir son vocabulaire

Grammaire – conjugaison – orthographe – synonymes

 

Langues étrangères

Révisions et devoirs de vacances dans Vie scolaire thumb_drapeau-Espagne-etoileb-057  gif animé drapeau anglais gif animé drapeau allemand


 

Apprendre en s’amusant

Jeux en ligne gratuits pour enfants de 6 à 10 ans

 

Blog incontournable, « école pour les parents » :
pot stylos crayon colle gomme école

 

 


Bonnes vacances à Beuvry

 

 


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