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Où circulent les bus à haut niveau de service ?

Posté par Joël le 1 juillet 2013

Après avoir abandonné l’ambitieux projet initial de tramway, une nouvelle étude est faite sur le bus à haut niveau de service. L’un des points de départ de la réflexion sur l’intérêt de mettre en place un BHNS est l’observation des réseaux existants.

Si sur votre lieu de vacances, il existe ce type de bus, ce sera l’occasion pour vous de découvrir ce moyen de transport avant qu’il n’arrive à Beuvry !

 

Les Lianes (lignes à niveau élevé de service)

Lorsque l’on parle de réseau de transport urbain, le centre ville n’est pas toujours le lieu de destination principale.

Les Lianes desservent les corridors les plus fréquentés tels que les grands équipements (centre commerciaux, CHU, campus universitaires), les grands quartiers d’habitat, les marchés… mais aussi les centres villes.

 

Liste des bus à haut niveau de service en France

En service

Chalon-sur-Saône : BHNS Flash

Clermont-Ferrand : T2C Ligne B

Dijon : Lianes

Douai : Évéole (Système guidé, « mélange » entre le tramway et le Bus)

Évry : Première ligne de France (1975)

Île-de-France : TVM (depuis 1993), T Zen 1 (depuis 2011), ligne 393 (depuis 2011)

La Rochelle : La ligne ILLICO (3) (exploitée Yélo)

Lille : le réseau de Lianes

Lorient : Tronc commun Triskell

Lyon : C1, C2, C3

Maubeuge : lignes « BusWay » du réseau Stibus

Nantes : le BusWay (ligne 4), le Chronobus (4 lignes en service, 6 autres en projet)

Rouen : 3 lignes TEOR

Saint-Nazaire : Hélyce

Toulouse : BHNS de Toulouse

 

En construction

Belfort : BHNS Optymo 2

Metz : BHNS Mettis

Marseille : BHNS de Marseille

Montbéliard : Caden’Cité (début travaux 2013)

Mulhouse : BHNS de Mulhouse

Nancy : le Stanway (ligne 2 de TCSP)

Poitiers : BHNS

Saint-Brieuc : BHNS

Strasbourg : Ligne G (Gare Centrale <> Espace Européen de l’Entreprise)

 

 

 

Publié dans Comprendre pour Agir, Grennelle de l'environnement, Transports | Pas de Commentaire »

Le projet de bus à haut niveau de service revient dans l’actualité

Posté par Joël le 26 juin 2013

 

Depuis plus de 5 ans le projet d’un transport en commun « en site propre » impactant Beuvry est connu du grand public.

Cependant, le sujet est encore plus ancien puisque dès 2004 Artois Comm. avait co-financé une étude avec les agglomérations de Lens-Liévin et d’Hénin-Carvin pour construire des lignes de transport en commun. A l’époque 8 axes structurants et leurs variantes ont été définis.

En 2006, 2 axes ont été retenus : Beuvry – Béthune – Bruay-la-Buissière d’une part et Liévin – Hénin-Beaumont d’autre part.

Le vendredi 13 juin 2008, le syndicat mixte des transports (autorité organisatrice de transport de Lens-Hénin-Béthune-Nœux) a présenté son projet de tramway sur ces 2 axes.

Des études plus approfondies ont commencé, des réunions de présentation à la population ont été organisées (avec bien peu de personnes intéressées).

Finalement, le 30 novembre 2012, le journal « La voix du nord » annonçait « Artois Comm. enterre le tramway et remet à plat tout le projet ». Il est maintenant question de BHNS (bus à haut niveau de service).

En mars 2013 ce nouveau projet a été présenté dans les communes concernées.

Ce fut pour certaines personnes l’occasion de découvrir ce dossier de transport en commun en site propre dont l’origine remontait pourtant à presque une décennie !

 

Je me suis penché sur le sujet dès l’annonce officielle du projet en juin 2008 (certains élus locaux devaient en principe être informés et intéressés au sujet depuis plus longtemps). Ce dossier (comme d’autres) a fait l’objet d’un certains nombre d’articles dès l’ouverture de mon blog.

Comme je l’ai expliqué aux personnes qui ont pris la peine de me lire ou de m’écouter, j’ai fortement diminué le temps passé sur ce blog depuis mars 2011 pour les motifs personnels qu’elles connaissent maintenant.

J’ai repris un peu cette activité à l’occasion de ce changement de cap sur ce projet de transport en commun.

Prochainement je publierai la suite de mon travail préparé en mars sur le BHNS.

 

Publié dans Ce blog - son auteur, Comprendre pour Agir, Grennelle de l'environnement, Transports | Pas de Commentaire »

Qu’est-ce qu’un BHNS (bus à haut niveau de service) ?

Posté par Joël le 14 mars 2013

 

Avant de consulter le dossier public ou de se rendre à l’une des réunions publiques, il peut être intéressant d’arriver avec quelques informations basiques.

Avant d’être un produit, le bus à haut niveau de service est d’abord un concept.

 

Un concept récent ?

Le terme BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) n’est pas si nouveau que cela puisqu’il fut employé en France dans les années 1990 pour désigner :

des lignes de bus à très grande fréquence (5 à 10 mn en heures pleines et moins de 15mn en heures creuses) ;

une amplitude horaire élevée (souvent 5h30 – 0h30) ;

des aménagements de voirie ;

des priorités aux carrefours, voire même des feux de signalisation de type « tramway ».

 

TCSP

Comme le tramway ou le train, le BHNS est un Transport en Commun en Site Propre. Le « site propre » est d’ailleurs un élément déterminant de la réussite du BHNS. Un TCSP comprend :

une plateforme réservée à la circulation des transports publics garantissant rapidité et fiabilité ;

la priorité aux intersections avec les autres modes de transport (feux, passage à niveau pour les trains) ;

des aménagements : revêtements, requalification des espaces publics, mobilier urbain, etc. ;

des véhicules attractifs et confortables ;

un système d’information en temps réel des voyageurs aux stations.

 

Le matériel roulant

Les bus à haut niveau de service se distinguent souvent par leur look futuriste. De loin on pourrait les confondre avec un tramway. Mais comme il a été précisé plusieurs fois sur ce blog, le BHNS n’est pas un tram.

En l’état actuel, les BHNS se répartissent entre 3 types de véhicules :

un bus standard de 13,50 mètres d’une capacité de 80 places (Triskell de Lorient, Maubeuge, Toulouse…)

un bus articulé de 18,75 mètres d’une capacité de 120 places (Citaro de Nantes, Agora de Rouen, Agora L du TVM, Cristalis de Lyon…).

un véhicule bi-articulé de 24,50 mètres d’une capacité de 150 places (TVR de Caen et de Nancy…).

 

Avantages du Bus à Haut Niveau de Service

Les systèmes BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) sont flexibles, spécialisés dans le transport urbain routier (ce ne sont donc pas des tramways) et apportent une réponse face à une circulation dense, des systèmes de transports publics surchargés et la pollution de l’environnement.

En France, il répond actuellement au besoin de transport de 20.000 à 50.000 passagers par jour, contre généralement 100.000, voire beaucoup plus pour un tramway.

 

Oui mais…

Si le BHNS coûte globalement un tiers moins cher que le tramway pour une distance égale, c’est quand même bien plus cher qu’un bus « normal ». Le coût dépend du modèle de bus acheté et des aménagements de la voirie.

 

Conclusion

Le BHNS associe donc les avantages du bus (légèreté, agilité) à ceux des transports en commun en site propre (vitesse, régularité, ponctualité).

Ce système présente des qualités de performance et de confort proches de celles du transport par rail, aussi efficace qu’un métro en terme de fréquence et moins coûteux à mettre en place.

Naturellement le coût important doit être à prendre en compte en fonction du potentiel de voyageurs.

 

Voir également :

TCSP : transport en commun en site propre

Busway, bus à succès : pourquoi pas dans le Pas-de-Calais ?

 

Publié dans Comprendre pour Agir, Grennelle de l'environnement, Transports | Pas de Commentaire »

BHNS (bus à haut niveau de service) Beuvry Béthune Bruay Houdain, et plus ?

Posté par Joël le 10 mars 2013

 

Du changement !

L’ancien* projet de transport en commun « structurant » concernant la ville de Beuvry est passé du tramway au BHNS (bus à haut niveau de service).

Ce projet est donc revu à la baisse en termes d’infrastructures, mais il pourrait être revu à la hausse en termes de zones desservies.

En effet, il est envisagé d’ajouter à la ligne initiale Houdain-Bruay-Béthune-Beuvry deux branches destinées à desservir :

au nord de Béthune, la zone Washington ;

à l’est de Bruay, la zone de Ruitz et Barlin.

De plus, côté Beuvry le projet de tramway s’arrêtait pour des raisons évidentes d’emprise des infrastructures au niveau de l’hôpital. Le nouveau projet de BHNS devrait pouvoir avancer, un peu, dans la commune.

 

Mais pourquoi ce moyen de transport ne traverserait-il pas toute la commune ?

Á l’approche d’échéances importantes, ceux qui s’intéressent soudainement au sujet diront que c’est pour favoriser un quartier plutôt qu’un autre. Une fois encore, il suffit de réfléchir quelques instants, en comparant l’encombrement du matériel envisagé à la largeur des chaussées du centre ville, pour comprendre que, comme pour le projet de tramway, les contraintes sont purement techniques.

Notons quand même que le BHNS est un concept global reposant davantage sur les infrastructures, les règles de priorités et les fréquences de circulation que sur le type de véhicule. Le matériel roulant choisi par les agglomérations n’est pas toujours aussi encombrant que celui envisagé dans le projet qui nous concerne.

Le BHNS de Chalon sur Saône BHNS (bus à haut niveau de service) Beuvry Béthune Bruay Houdain, et plus ? dans Comprendre pour Agir 121008084844431149

 

Le BHNS de Larochelle 2eme_actu_bhns 2013 dans Grennelle de l'environnement

 

Le choix du bus articulé n’est donc pas directement lié au BHNS. On a d’ailleurs vu depuis déjà de nombreuses années dans le Béthunois, des bus articulés circulant sur les chaussées classiques.

 

Quand verra-t-on ce nouveau transport en commun à Beuvry ?

D’après ce que l’on a pu lire dans la presse le 11 décembre 2012, les travaux de la première ligne en site propre, entre Beuvry et Houdain, devraient être lancés rapidement, pour une mise en service en 2018 au plus tôt.

Mais souvenons-nous qu’en 2008 on nous annonçait que le tramway devait circuler à partir de 2013-2014.

 

Comment en savoir plus ?

Concernant ce nouveau projet, le SMT organise une nouvelle série de réunions publiques (pour les communes de Beuvry et Verquigneul, 14 mars à 19h00, salle Bérégovoy à Beuvry). Les premières réunions concernant le tramway n’avaient pas attiré beaucoup de monde à Beuvry, mais 2014 n’est plus très loin, et certaines personnes se montreront peut-être à nouveau intéressées par l’avenir de la commune.

 

* L’idée est née quand même en 2006, et les axes ont été officiellement annoncés le 13 juin 2008, date à laquelle j’ai commencé à m’intéresser au sujet.

 

Publié dans Comprendre pour Agir, Grennelle de l'environnement, Quoi de neuf ?, Transports | 1 Commentaire »

Transport en commun en site propre Beuvry Béthune Bruay Houdain ?

Posté par Joël le 7 mars 2013

 

 

Prochainement on parlera du nouveau projet de transport en commun sur l’axe Beuvry-Houdain. Il s’agirait d’une forme de TCSP (transport en commun en site propre) appelé BHNS (bus à haut niveau de service).

Le projet de tramway a donc été abandonné, avec une certaine discrétion.

Pour ceux qui se sont vraiment penchés sur le dossier (à Beuvry, hors élus de la majorité, on les compte sur les doigts d’une main), ce n’est pas vraiment une surprise.

 

En effet, en réalisant une petite étude sereine et sans à-priori, on arrivait assez facilement au constat suivant :

La renaissance du tramway, en France, concerne des agglomérations de plusieurs centaines de milliers d’habitants avec des densités de population de 2500 habitants au km2 minimum (souvent proche de 4000).

 

Si on prend les chiffres de l’INSEE pour 2011 : les communes de Beuvry, Béthune, Fouquières-les-Béthune, Hesdigneul-lès-Béthune, Gosnay, Bruay-La-Buissière et Houdain comptaient environ 70.000 habitants pour une densité de population de 1.178 habitants au km2.

De plus l’attrait pour la population de Beuvry était forcément très limité puisque la ligne de tramway se serait arrêtée à l’hôpital.

La population concernée par ce projet local était donc bien en deçà de celle des agglomérations françaises dans lesquelles le tramway fonctionne.

 

Vous pouvez relire les articles du dossier que j’ai constitué depuis plusieurs années, comme par exemple :

Renaissance du tramway en France : ça roule !

TCSP : transport en commun en site propre

Busway, bus à succès : pourquoi pas dans le Pas-de-Calais ?

 

 

Tramway+de+Beuvry+%C3%A0+Houdain

Histoire+des+tramways+et+autres Transports+en+Commun+Urbains

Publié dans Transports | 2 Commentaires »

Les dossiers de Beuvry

Posté par Joël le 1 décembre 2012

 

Vous avez remarqué que depuis maintenant presque 2 ans le rythme de mes articles a fortement ralenti, et ce pour des raisons familiales (néanmoins, plusieurs personnes m’ont encore récemment félicité pour mon blog).

En effet, en plus l’actualité de la vie associative de Beuvry que je continue à proposer aux internautes beuvrygeois, les 30 premiers mois de ce blog m’ont permis également de traiter des sujets liés à notre ville sous forme de « dossiers » incluant une vue plus large, au-delà de l’impact sur la commune :

Mais aussi :

 dossiers beuvrygeois

Cette méthode de travail, sous forme de « dossiers », m’a permis de compléter mes connaissances avec des travaux de recherches plus ou moins chronophages.

Comme je l’ai écrit plus haut, ce travail est reconnu par une partie des lecteurs.

Cependant, malgré cette variété de sujets, certains ont trouvé (il y a 2 ans) que je ne m’intéressais qu’à un nombre limité de sujets (« va comprendre Charles ! » comme disait un acteur dans une publicité des années 90).

D’autres encore m’ont déclaré que « travailler sur des dossiers de la commune ne sert à rien ».

En effet, s’il s’agit simplement de constituer une réserve d’informations « en vrac », pour les garder « sous le coude », l’intérêt est très limité et me laisse même dubitatif.

C’est pour cette raison que j’ai choisi de les partager sur ce blog, même si, souvent, ces informations ne semblaient pas pertinentes aux yeux de certains.

 

Ainsi, le dossier de ce coûteux projet de tramway fait partie des sujets presque totalement occultés.

Pourtant, dans toutes les autres communes du tracé, la mobilisation a conduit à une révision totale du projet qui s’oriente d’ailleurs vers ce qui semble être l’abandon définitif de ce mode de transport réservé aux très grandes agglomérations, comme je l’avais laissé entendre dans ma série d’articles, en particulier celui sur la renaissance du tramway en France.

En effet, on peut lire dans « La voix du nord » du 30 novembre 2012 : « Artois Comm. enterre le tramway et remet à plat tout le projet ».

Cela étonnera, peut-être, ceux qui croyaient avoir vu il y a 3 ou 4 ans les débuts de la construction de la ligne.
Justifiant ainsi le fait qu’ils ne me suivraient pas dans cette étude du dossier : « Ché fait d’avinche, fo pas perd’ sin temps avec cha. Ché travaux y’son déjà cominché, j’ai même vu des blocs ed’béton à Bruay ». (À l’époque, le tracé n’était pourtant pas encore défini avec précision !).

 

A la lecture de mon blog, un Béthunois m’avait envoyé une photo humoristique sur l’avenir de ce tramway : Cliquez

 

 

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Le dossier de tramway est enterré

Posté par Joël le 1 décembre 2012

 

Ce vendredi 30 novembre 2012, le journal « La voix du nord » titrait :

 

Artois Comm. enterre le tramway et remet à plat tout le projet

 

Dans cet article qui ne devrait pas passionner les beuvrygeois qui se sont détournés du dossier comme je l’explique ici, on peut lire notamment que :

« C’est désormais sur un projet de liaison par bus en site propre que l’agglomération demande au syndicat mixte des transports de tirer des plans. Il y aura aussi des rails : pour desservir Bruay par TER sur l’ancien cavalier des mines. »

 

Mais aussi que selon certains élus « Relier le Bruaysis au réseau du TER reste la priorité des priorités. » Ce qui  a surpris ceux qui connaissent bien le sujet et en particulier l’historique de l’ancienne voie ferrée qui reliait Bully à Bruay.

 

Quant au syndicat mixte des transports (SMT), il devrait étudier un autre mode de transport en commun : le bus à haute qualité de service (le Busway) qui circulerait sur trois lignes.

  • La première, entre Houdain et Beuvry, emprunterait grosso modo l’itinéraire envisagé dans le projet initial.
  • La ligne 2, entre Auchel et Barlin, desservirait le Bruaysis
  • La ligne 3, entre Choques et Barlin, le Béthunois.

 

Reste à espérer que cette fois-ci les réunions de concertation soient plus largement suivies.

 

Voir le dossier

 

Publié dans Revue de presse, Transports | Pas de Commentaire »

Histoires des mines de Nœux à Beuvry : Décret du 18 juin 1862

Posté par Joël le 18 juin 2012

 

Un décret impérial du 17 avril 1861 a permis à la Compagnie des mines de construire un canal entre Nœux et le canal d’Aire à la Bassée. Mais en raison de difficultés techniques et des coûts importants, ce projet s’est finalement limité à Beuvry, à trois kilomètres du point de départ.

Le transport de la houille en Nœux et Beuvry s’effectuant par train.

Des quais d’embarquement sont donc installés à Beuvry et une ligne ferroviaire est construite entre la gare de Nœux et le rivage de Beuvry pour l’acheminement du charbon.

 

Il y 150 ans…

Un décret du 18 juin 1862 autorisa la société des mines de Vicoigne et de Nœux à établir un embranchement reliant ses exploitations de Nœux et d’Hersin au
« canal de Beuvry à Gorre ».

L’ouverture à l’exploitation de cette voie ferrée de 4,8 km eut lieu en 1863.

 

Un autre décret du 20 août 1864 prescrit l’organisation d’un service public de marchandises sur cette ligne.

 

En 1936, des trémies sont construites à Beuvry pour charger les péniches.

Elles permettaient d’embarquer 2.500 à 3.000 tonnes par jour.

Une aire de stockage sur le côté opposé reçoit les bois (soutènement pour les mines de Nœux) et le brai (résidu utilisé pour la fabrication d’enduit d’étanchéité).

1968 sonne la fin de l’activité minière sur le quai.

 

Histoires des mines de Nœux à Beuvry : Décret du 18 juin 1862 dans Bassin minier Route-nationale-Passage-a-Niveau

Publié dans Bassin minier, Canaux, Histoire, Transports | Pas de Commentaire »

17 avril 1861 : acte de naissance du canal de Beuvry

Posté par Joël le 17 avril 2012

 

Comme je l’ai rappelé dans un article récent, un décret impérial en date du 17 avril 1861 a permis à la Compagnie des mines de Nœux (dépendant de la Compagnie de la Vicoigne) de construire un canal entre Nœux et le canal d’Aire à la Bassée (Celui-ci s’est finalement limité à Beuvry, le transport de la houille en Nœux et Beuvry s’effectuant par train).

 

Canal de navigation entre Nœux et le canal d’Aire à la Bassée (Pas-de-Calais) — Concession.

Décret impérial qui fait concession, à la compagnie houillère de Vicoigne, d’un canal de navigation à ouvrir entre Nœux et le canal d’Aire à la Bassée.

 

Napoléon, etc.,
Sur le rapport de notre ministre secrétaire d’état au département de l’agriculture, du commerce et des travaux publics ;
Vu la demande formée par le sieur Boitelle, au nom de la compagnie houillère de Vicoigne, à l’effet d’obtenir, par voie de concession, l’autorisation d’établir un canal de navigation entre le village de Nœux et le canal d’Aire à la Bassée ;

Vu les pièces du projet présenté, ainsi que les pièces de l’enquête à laquelle elles ont été soumises ;

Vu l’avis en forme d’arrêté du préfet du Pas-de-Calais, en date du 4 juin 1856 ;

Vu les avis du conseil général des ponts et chaussées, en date des 8 octobre 1855, 2 juillet, 8 octobre et 17 décembre 1856, et 5 janvier 1861 ;

Vu l’adhésion donnée par le délégué de la compagnie, au nom qu’il agit, au cahier des charges préparé par l’administration ;

Vu la délibération, en date du 23 mars 1857, de la commission mixte des travaux publics ;

Vu la loi du 3 mai 1841 ;

Vu le sénatus-consulte du 25 décembre 1852, article 4 ;

Notre conseil d’état entendu, avons décrété :

Il est fait concession à la compagnie houillère de Vicoigne d’un canal de navigation à ouvrir entre Nœux et le canal d’Aire à la Bassée, au hameau de Gorres, aux clauses et conditions du cahier des charges approuvé, le 17 avril 1861, par notre ministre de l’agriculture, du commerce et des travaux publics.

Ledit cahier des charges restera annexé au présent décret.

 

Le cahier des charges pour la concession du canal de navigation entre Nœux et le canal d’Aire à la Bassée était composé de 36 articles répartis en 5 parties :

Titre Premier. — Tracé et construction du canal.

Titre II. — Entretien et exploitation.

Titre III. — Durée, rachat et déchéance de la concession.

Titre IV. — Taxes et conditions relatives au transport des marchandises.

Titre V. — Clauses diverses.

L’article 6 stipulait que « La compagnie pourra alimenter le canal au moyen des sources des marais supérieurs de Beuvry, et, au besoin, à l’aide des eaux de la Loisne. Il lui est interdit d’y jeter ou d’y laisser jeter, sous quelque prétexte que ce soit, des eaux malsaines. »

 

 


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Le passé minier de Beuvry

Posté par Joël le 12 avril 2012

 

Comme je l’ai déjà écrit dans mes articles sur le bassin minier, l’ancienne centrale thermique, ou sur le réseau navigable régional : l’histoire de Beuvry a été marquée par l’exploitation minière. Dans quelques jours, nous pourrions d’ailleurs célébrer un « anniversaire ». En effet l’acte de naissance du « canal des mines » situé à Beuvry, fut signé le 17 avril 1861. C’est pour moi l’occasion de compléter mes publications sur le bassin minier et les voies d’eau.

 

Il y a plus de 160 ans le « charbon de terre » est découvert dans le Béthunois.

La première veine de charbon dans le Nord Pas-de-Calais a été découverte le 3 février 1720 à Fresnes sur Escaut.

Mais le type de charbon (dit maigre) n’était pas apte à tous les usages. C’est en 1734 que fut découverte à Anzin une houille qui pouvait servir à tous les usages. Cette date est celle retenue comme début d’exploitation du charbon dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

En 1841, le forage d’un puits d’eau, à Oignies, chez Mme de Clerc permit de repérer le gisement du Pas-de-Calais.

Les spécialistes remontèrent les veines charbonnières, arrivèrent dans le Lensois, à Loos en Gohelle. Puis, grâce à l’opiniâtreté de Monsieur de Bracquemont, la houille est découverte dans le Béthunois.

 

Compagnie des mines de Béthune

Le 1er octobre 1850, Messieurs Boitelle, Quentin, Petit-Courtin créent une société de recherches au capital de 30.000 francs sous le nom de Compagnie de Béthune.

Cette Société exécute, en 1850 et 1851, divers sondages à l’ouest de Béthune, à Annezin, Hesdigneul, Haillicourt, Fouquières et Bruay, qui découvrent la houille.

Elle établit ensuite des recherches à Bully, Grenay et les environs, dans l’intervalle compris entre Lens et Nœux.

La société de recherches se transforme en Société d’exploitation le 25 septembre 1851

La Compagnie des mines de Béthune devient donc la compagnie minière qui exploitera la houille à Bully-les-Mines, Vermelles, Loos-en-Gohelle, Mazingarbe, Auchy-les-Mines, Annequin, Sains-en-Gohelle et Grenay.

 

Compagnie des mines de Nœux

La Compagnie des mines de Nœux est une compagnie minière dépendant de la Compagnie des mines de Vicoigne qui exploitait la houille dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, grâce à des puits établis à Nœux-les-Mines, Hersin-Coupigny, Barlin, Labourse, Verquin, et dans une moindre mesure, Bouvigny-Boyeffles, Fouquières-lès-Béthune et Béthune.

La découverte du charbon dans le sous-sol de Nœux date de 1850 (Cette commune rurale ne compte alors que 1.100 habitants).

Une première fosse est ouverte à Nœux, N°1, le 1er avril 1851.

 

Le transport de la houille

Jusqu’à l’ouverture du chemin de fer des houillères, en octobre 1861, la Compagnie de Nœux ne peut écouler ses produits que dans la localité, par voitures. Une faible partie est conduite par tombereaux à Béthune pour être embarquée sur le canal.

La compagnie s’occupe de relier ses fosses à la nouvelle ligne des houillères et au canal.

Un décret du 26 mai 1860 autorise l’établissement d’un premier embranchement de 3.600 mètres aboutissant à la gare de Nœux. Il a été construit par la Compagnie des chemins de fer du Nord. Il fonctionne à l’ouverture de la ligne des houillères en octobre 1861. Il permet d’envoyer, par wagons, directement à la station de Béthune une partie de charbons qui sont ensuite repris par tombereaux pour être embarqués.

Par ailleurs, le canal d’Aire à La Bassée donne lieu à des embarquements considérables de houille du bassin du Pas-de-Calais. Sept Compagnies houillères y ont installé des rivages qui sont reliés avec leurs fosses par des voies ferrées.

 

Canal des mines de Nœux de dit « canal de Beuvry »

Un décret du 17 avril 1861 a aussi autorisé la Compagnie de Nœux à construire un canal entre Nœux et le canal d’Aire à la Bassée.

Mais il n’a été donné suite qu’en partie à ce projet reconnu d’une exécution difficile, le canal a été arrêté à Beuvry, à trois kilomètres du point de départ.

A Beuvry, on établit donc un rivage et le chemin de fer de la Compagnie est continué, sur 4.800 mètres, jusqu’à ce rivage conformément à une autorisation donnée par un décret du 18 Juin 1862.

rivage canal de noeux situé à beuvry 62600

 

Voir aussi :

Réseaux de transport dans le Nord Pas-de-Calais issus de l’exploitation minière 

Compagnie des mines de Nœux

Histoire canal d’Aire à La Bassée

 

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