Dans la page « Dossiers Beuvrygeois », vous retrouverez notamment le « Tramway de Beuvry à Houdain » avec différents liens dont ceux vers les articles déjà publiés sur ce blog. Progressivement, je compte y ajouter d’autres liens.
Je vous propose aujourd’hui d’avancer un peu, avec le soutien de Paule Dubrulle.
Dans un avenir pas si lointain…
Une ligne de tramway desservira le Centre Hospitalier de Beuvry, le pôle universitaire, la gare SNCF de Béthune, le Mont-Liébaut, la Porte Nord, le centre-ville et les quartiers Sud de Bruay.
La gare de Béthune servira peut être de pôle d’échange.
La ligne fera 13 km et transportera 22 000 voyageurs par jour selon les estimations.
Des prolongations sont envisagées en direction d’Haillicourt et Houdain. Plus tard, la ligne pourrait même être prolongée jusqu’à Auchel.
Le projet du tramway est sur les rails.
Le tracé définitif devrait être choisi fin 2009 voire début 2010.
Deux lignes devraient être réalisées en même temps et totaliseront 33 km et 26 stations.
Dans l’hypothèse la plus favorable, les travaux pourraient débuter en 2011 pour une mise en service en 2013-2014.
Tout ceci afin d’envisager le type tram-train pour rejoindre, dans un avenir plus lointain, la métropole Lilloise, et vers les villes du bassin minier, reliées à ces 2 lignes par un système de branches multiples avec un tronc commun à long terme.
La fréquentation attendue pour les deux lignes est de 48 000 voyageurs par jour, la ligne desservira 26 000 étudiants.
Il y aura 18 rames en circulation, pouvant transporter 234 passagers par rames.
Le tramway circulera sur une fréquence de 6 ou 7 minutes.
N’imaginez pas que la décision vient d’être prise !
Ce n’est pas parce que l’on « n’en parle presque pas », que ce projet ne prend pas vie.
Au contraire, on avance. Voici l’historique de ce dossier…
Les premières études
Dès 2004, Artois Comm. avait co-financé une étude avec les agglomérations de Lens-Liévin et d’Hénin-Carvin pour construire des lignes de transport en commun « en site propre ».
A l’origine du projet, 8 axes structurants et leurs variantes ont été définis dans le cadre du Plan des Déplacements Urbains et de l’élaboration des SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) :
A1 : l’axe est ouest de Liévin – Lens – Hénin-Beaumont – Noyelles-Godault,
A2 : l’axe nord sud de Lens à Avion,
A3 : l’axe Carvin – Libercourt – Oignies,
A4 : l’axe Lens – Carvin,
A5 : l’axe Beuvry – Béthune – Bruay-la-Buissière,
A6 : l’axe Béthune – Nœux – Sains-en-Gohelle – Liévin – Lens,
A7 : l’axe Auchel – Bruay-la-Buissière – Hersin-Coupigny – Bully-les-Mines – Liévin – Lens,
A8 : l’axe La Bassée – Douvrin – Billy-Berclau – Lens.
Dans sa première phase, l’étude s’est attachée à analyser et évaluer le potentiel de chaque corridor (et non des tracés précis). Une fois les axes prioritaires retenus, la deuxième phase de l’étude a porté sur leur faisabilité et l’analyse plus détaillée des variantes possibles de tracé, des montages financiers et des difficultés techniques.
La ratification
En 2006, deux axes ont été retenus : Beuvry – Béthune – Bruay-la-Buissière et Liévin – Hénin-Beaumont.
Le vendredi 13 juin 2008, le syndicat mixte des transports (autorité organisatrice de transport de Lens-Hénin-Béthune-Nœux) a présenté, dans la salle du conseil d’Hénin-Carvin à Hénin-Beaumont, le projet de création d’un tramway reliant cette dernière et Liévin d’une part, Béthune et Bruay-Labuissière d’autre part.
Ce jour-là, le conseil syndical composé de représentants des quatre communautés concernées (Artois-Comm., Lens-Liévin, Hénin-Carvin et celle de Nœux) a approuvé la délibération décidant la réalisation des deux lignes.
Jean-Luc Wery, président du syndicat mixte des transports (SMT) qui présidait le conseil expliquait que « plusieurs options étaient envisageables : les trolleybus, les bus, les tramways à pneus et les trawmays-fer ».
Le tramway-fer est finalement choisi ; même si le transport en commun « en site propre » a besoin d’une bande de sept mètres de large à laquelle, il faut ajouter sept mètres pour intégrer la chaussée existante, les places de stationnement, les trottoirs, … quatorze mètres seront donc nécessaires.