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Liévin, 27 décembre 1974 : Triste anniversaire

Posté par Joël le 27 décembre 2019

 

En tant que fils, petit-fils et arrière petit-fils de mineur, il y a des commémorations historiques qui ne passent pas inaperçues.

Il y a 45 ans, le 27 décembre 1974 a eu lieu la plus grande catastrophe minière en France d’après-guerre. 

Hommage à ces 42 victimes de la catastrophe de Liévin et aux milliers d’autres en 3 siècles exploitation minière. 

 

Noël 1974, les mineurs bénéficient de cinq jours sans descendre au fond. Dans les familles, c’est fête, et plus encore dans les familles polonaises, car le 26 c’est la Saint Etienne, la fête nationale.

Vendredi 27 décembre, il faut se remettre au travail. 90 hommes étaient descendus à 710 mètres de profondeur, en ce premier jour de reprise du travail après les fêtes de Noël, afin de préparer le chantier pour l’abattage. Moins d’une cinquantaine d’entre eux remonteront vivants à la surface…

Liévin, 27 décembre 1974 : Triste anniversaire dans Bassin minier catastrophe-lievin

A 6 h 19 , un coup de grisou suivi d’un coup de poussière se produit au fond d’une galerie de la fosse 3, dite Saint-Amé du siège 19 du groupe de Lens-Liévin. À 8 h, la nouvelle se répand dans les corons. Les familles qui accourent se heurtent aux grilles fermées…

Au fil des heures, la liste des victimes s’allonge : 42 morts âgés entre 25 et 52 ans et 8 blessés. Cette tragédie laissera aussi 40 veuves et les 116 orphelins dans la plus grande détresse. Les mineurs employés sur les tailles voisines sont mobilisés pour les secours mais leur aide demeure limitée. Ils sont assaillis  par les épouses et les proches des mineurs absents : on donne un nom, on demande des détails, on espère encore que le père, le mari, le fils en a réchappé.

Très vite, la première caméra de télévision est sur les lieux.

 

Toute une région en deuil

Le 31 décembre à 9h30, des milliers de personnes sont rassemblées sur la place de l’Hotel de Ville de Liévin, pour les obsèques des victimes de cette tragédie.

Le délégué mineur de la fosse 3, parlant au nom de toutes les organisations syndicales du Bassin, s’interroge sur les conditions de sécurité dans les mines :

« La réglementation actuelle est-elle suffisante, les connaissances et les mesures de sécurité sont-elles suffisamment développées ? … Nous devons mobiliser toutes les énergies, toutes les ressources nécessaires pour que ce dur et noble métier de mineur puisse s’accomplir dans le respect absolu de la personne humaine, pour que, plus jamais, les mineurs ne soient victimes de ce que certains appellent la fatalité ».

L’enterrement lieu en présence de Jacques Chirac, premier ministre, qui promet que « toute la lumière sera faite » et « toutes les conséquences tirées ».

Monsieur Darras, député-maire de Liévin déclare « Il ne faut plus que, pour un mineur, gagner sa vie soit aussi affronter la mort … ».

 

Bassin minier Nord Pas-de-Calais

Quelles étaient les conditions de travail des mineurs, en 1974 ? 

A la Direction régionale des Houillères, c’est le silence absolu. Dans les médias, rien ne filtre et les élus locaux ne sont pas plus loquaces !

Normalement, le mineur travaille avec des gants spéciaux et porte des chaussures renforcées, ou des bottes, qu’on utilise dans les secteurs où il y a de l’eau. Mais le problème, c’est de s’en procurer ou de les remplacer. Les accidents matériels ne se comptent plus. Les moyens sont quasi inexistants : manque de matériel et de personnel disponible. On nettoie les motrices sans garde-corps, le matériel de soutènement n’est pas toujours livré en quantité suffisante, ni adapté au lieu de travail. On travaille « à découvert »…

Et comme dans Germinal, encore à en 1974, si les mineurs veulent gagner leur vie, ils doivent négliger l’étaiement de la taille, les « prix de tâche » étant peu élevés. Dans une taille, on utilise des explosifs pour faire sauter des roches afin de tenir la cadence et accélérer le rendement. Avant le tir, tous les ouvriers sont censés sortir de la taille… mais pour gagner du temps, on éloigne seulement les ouvriers les plus proches du lieu de l’explosion, et même les installations continuent à fonctionner ! Une rupture de tuyauterie à air comprimé accompagnée d’un dégagement de poussière au moment de l’explosion, et c’est la mort !
Au fond de la mine, des portes dites d’aérage canalisent l’air nécessaire à la respiration des hommes et à l’évacuation de l’air vicié ; elles doivent toujours être dans la position fermée. Malgré tout, les portes sont très souvent ouvertes, là aussi, pour aller plus vite.

Les règles de sécurité apprises au centre d’apprentissage ne peuvent être appliquées au travail. « Ici, tu n’es pas à l’école, tu es à la fosse ! ». Il faut donc travailler « avec les moyens du bord » et obéir aux ordres, quels qu’ils soient, sous peine de sanctions, une amende, une retenue sur la paie, ou un poste plus pénible.

plan-catastrophe-lievin énergie dans Ce blog - son auteur

La population réclame la vérité.

Tout d’abord les responsables évoquèrent un coup de poussier. L’utilisation du marteau-piqueur et plus encore des haveuses mécaniques augmentait considérablement la présence de fines particulières de carbone dans les mines. Hautement inflammables, elles favorisaient les explosions dévastatrices.

Mais, très vite, les experts en arrivent à une autre conviction. Les corps remontés du fond sont été autopsiés : les autopsies révèlent la présence de grisou. L’accident est donc lié à un coup de grisou. Bien sûr, comme d’habitude, les responsables des Charbonnages de France évoquent la fatalité.

Du côté des gueules noires, pas question de faire payer les lampistes !

L’instruction judiciaire est finalement confiée au juge d’instruction Henry PASCAL, qui avait défrayé la chronique lors du sordide assassinat d’une adolescente à Bruay-en-Artois le 5 avril 1972. Ce dernier descend dans la fosse habillé en mineur.

Très vite les langues se délient : la surveillance des chantiers aurait laissé à désirer et plus grave encore, les mesures de grisoumétrie n’ont été que partiellement effectuées…

 

Bassin minier Nord Pas-de-Calais

Le jeudi 5 juin, le juge Pascal inculpe le directeur du siège 19 dont dépend la fosse 3 bis. pour « homicide et blessures involontaires ». Inculpé ne veut pas dire coupable ; au directeur de siège de faire disparaître les présomptions de responsabilité qui pèsent sur lui.

Le juge Pascal est rapidement dessaisi. L’affaire est finalement renvoyée devant le tribunal de Béthune le 3 novembre 1980, soit six ans après la catastrophe. 

Le 23 janvier 1981, le tribunal de Béthune prononce la « faute inexcusable de l’employeur », la Société des Houillères du Nord et du Pas-de-Calais, qui est déclarée civilement responsable. C’est une première !

Mais la société fera appel, et le jugement définitif qui surviendra en 1984 n’établira finalement pas « la faute inexcusable des Houillères », à la grande colère des familles, et du monde ouvrier.

Le seul à payer sera l’ingénieur responsable de la fosse de Liévin, condamné à 10.000 francs d’amende pour « négligence en hommes et en matériel pour détecter la présence de grisou dans ce puits ».

 

Tous les ans, la ville de Liévin commémore ses victimes qui sont encore dans tous les esprits, lors d’une cérémonie solennelle, devant la stèle Saint-Amé. Habitants, anciens mineurs, familles des disparus, pompiers, élus et représentant syndicaux se réunissent pour un moment de recueillement.

 

A lire ou à relire :

Liste des catastrophes du bassin minier Nord – Pas-de-Calais

10 mars 1906 : la catastrophe de Courrières

Les dates marquantes pour le bassin minier Nord-Pas-de-Calais

Le passé minier de Beuvry

Le régime spécial des mineurs

 

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11 Novembre à Beuvry

Posté par Joël le 10 novembre 2018

 drapeau france

 

Demain, nous serons sans doute plus nombreux que les autres années à commémorer l’armistice de 1918 et rendre hommage aux victimes de ce terrible conflit mondial.

L’année prochaine, à 5 mois d’une échéance électorale, certains auront peut-être envie de venir aux commémorations du 11 novembre.

Combien seront-ils aux manifestations patriotiques suivantes ?…

Espérons que cette grande commémoration, à l’occasion du centenaire de l’armistice, ne soit pas une des dernières.

 

cimetiremillitairebeuvry1.jpg

 

Comme tous les ans, et comme à chaque manifestation patriotique, l’Harmonie de Beuvry sera présente ce 11 novembre 2018.

 

harmonie de Beuvry harmonie beuvry stèle jean moulin 2009 hamonie pas de Calais harmonie de Beuvry 8 mai 2012 Beuvry 62660  11 novembre 2012 à beuvry  harmonie de Beuvry 18 juin 2015 harmonie de Beuvry 11 novembre 2015 à  Beuvryharmonie beuvry commémoration CNR Beuvry 2017 11 novembre 2017 Beuvry

 

Voici quelques-un de mes articles au fil des années :

Monument aux morts – place de la Liberté à Beuvry

Zoom sur le cimetière militaire de Gorre

Zoom sur le cimetière militaire de Beuvry centre

Cérémonies de l’armistice le Mardi 11 novembre à Beuvry (2008)

11 Novembre : jour de mémoire

Commémorations du 11 novembre vu de Beuvry

Photos du 11 novembre 2012 à Beuvry

11 novembre 2013 à Beuvry

Le 11 novembre 2013 en images

Les Journées Nationales Commémoratives

Notre Dame de LORETTE

Cérémonies du 11 novembre 2015 à Beuvry

22 juin 1916 – l’enfer de Verdun (à la mémoire de mon grand-oncle)

Cérémonie du 11 novembre 2016 sous le soleil à Beuvry

Commémoration du 11 novembre 2017 à Beuvry

Hommage aux soldats Indiens mort en France pendant la première guerre mondiale

 

harmonie beuvry


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22 juin 1916 – l’enfer de Verdun

Posté par Joël le 22 juin 2016

 

Les commémorations patriotiques ne rassemblent plus beaucoup de monde, on ne cesse de le rappeler.
Le 11 novembre ou le 8 mai, on ne compte qu’une poignée d’enfants sur les centaines scolarisés dans la commune.
Les adultes, ne sont guère plus nombreux, à part peut-être certaines années particulières…

A-t-on oublié le sacrifice humain des différents conflits qui ont marqué le 20ième siècle ?
Ce n’est pourtant pas si éloigné de nous.

Il y a un siècle, la France subissait la « grande guerre».
Deux batailles particulièrement meurtrières marquèrent l’année 1916 : celle de Verdun et celle de la Somme.

 

Du 21 février au 19 décembre 1916, c’est « l’enfer de Verdun »…

La bataille de Verdun a fait plus de 700.000 victimes : 306.000 tués et disparus (dont 163.000 Français et 143.000 Allemands), environ 406.000 blessés (dont 216.000 Français et 190.000 Allemands).

Cette bataille, destinée à « saigner à blanc l’armée française », a finalement coûté des pertes quasiment identiques dans les deux armées adverses !

30 millions d’obus allemands et 23 millions d’obus français de tous calibres sont tombés sur quelques dizaines de kilomètres carrés.

 

Les communes relevant la bataille de Verdun

La bataille de Verdun s’est en réalité déroulée sur un grand nombre de communes.

Neuf villages situés en première ligne de l’offensive de février 1916 ont été entièrement détruits lors de la bataille de Verdun. Six d’entre eux n’ont jamais été reconstruits.

Avocourt ; Azannes ; Beaumont-en-Verdunois (village détruit) ; Bethelainville ; Bezonvaux (village détruit) ; Brabant-sur-Meuse ; Bras-sur-Meuse ; Charny-sur-Meuse ; Chattancourt ; Consenvoye ; Cumières-le-Mort-Homme (village détruit) ; Damloup ; Douaumont (village détruit) ; Eix ; Esnes-en-Argonne ; Flabas ; Fleury-devant-Douaumont (village détruit) ; Forges-sur-Meuse ; Fromeréville-les-Vallons ; Gercourt-et-Drillancourt ; Gremilly ; Haucourt ; Haumont-près-Samogneux (village détruit) ; Louvemont-Côte-du-Poivre (village détruit) ; Malancourt ; Marre ; Montfaucon ; Montzéville ; Neuville ; Ornes (village détruit) ; Regnéville-sur-Meuse ; Regret ; Samogneux ; Septsarges ; Thierville-sur-Meuse ; Vacherauville ; Vaux-devant-Damloup (village détruit) ; Verdun ; Vignéville ; Ville-devant-Chaumont

 

Juin – la pression allemande

Début juin, le général Falkenhayn veut frapper un grand coup pour enfin en finir avec Verdun !

Il devient en effet urgent et primordiale pour l’Allemagne de dégager ce point du front ouest car les services de renseignement allemand prévoient l’imminence de 3 grandes offensives :

- dans la Somme, menée par la France et l’Angleterre ;

- sur le front russe ;

- sur le front italien.

 

Le 106e régiment d’infanterie (12e divisions d’infanterie – 24e brigade) en défense du fort de Vaux

Le 18 juin, pendant la nuit, des éléments  montent  en ligne du ravin des Fontaines à la Laufée avec les 54e, 67e et 132e R.I. (en face du fort de Vaux). Le 106 R.I. relève les 292e, 305e et 321e R.I. très éprouvés par leur lutte face au fort.
Le 20, d’autres éléments se placent en ligne dans le bois de Nawè avec les 54e, 67e et 132e R.I. (à la batterie de Damloup).

22 juin 1916 – l’enfer de Verdun dans Bassin minier vaux-plan1

Le 21 juin, à partir de 8 h 00, le bombardement allemand s’étend à tous les fronts de la rive droite de la Meuse.

Sentant l’imminence de l’attaque franco-britannique sur la Somme, les Allemands veulent en finir avec Verdun et lancent leurs meilleures troupes dans la bataille. L’armée allemande se prépare à l’attaque massive sur la ligne Fleury, Fort de Souville, Fort de Tavannes.

Une torpille tue un lieutenant du 106e ainsi que 8 hommes et fait 4 blessés. Un obus défonce l’abri Sud-ouest de la batterie de Damloup où toute une section de mitrailleuses est ensevelie.

bataille-de-verdun mineurs dans Ce blog - son auteur

 

Le 22 a lieu la terrible préparation d’artillerie allemande aux obus à gaz toxique en prévision de l’attaque du lendemain.

Ce bombardement intensif durera presque 24 heures.

À 13 h, une contre-attaque par les 2e et 3e bataillons du 54e R.I. est décidée vers la cote 349, à l’ouest du fort de Vaux.
Le 2e bataillon, renforcé par 3 compagnies du 106e R.I. et 2 compagnies du 132e, doit partir à droite, alors que le 3e bataillon doit se diriger sur la gauche. Le 245e R.I. reste en soutien.

A l’heure prévue, plusieurs compagnies sont déjà anéanties par un bombardement très violent. D’autres sont bloquées devant les lignes allemandes, prises sous le feu des mitrailleuses. D’autres encore se déportent en avançant et n’atteignent pas leur objectif.

Finalement, cette attaque n’apporte aucun résultat, sinon de faire tuer des hommes !

 

Selon les récits des survivants, ce 22 juin, le soleil brillait. Mais comme les jours précédents, et les suivants, il s’est éteint à tout jamais pour de nombreux les soldats tombés ce jour-là. Parmi eux, le frère de mon grand-père.

Soldat au 106e régiment d’infanterie, Oscar DEPRETZ est mort pour la France le 22 juin 1916 à Damloup, il avait 21 ans. Ce régiment a connu de lourdes pertes ce jour-là : 74 tués et 270 blessés.

oscar-depretz dans Histoire oscar-depretz-1 dans Lieux de mémoire

23 juin : Grosse offensive allemande

Estimant avoir neutralisé nos batteries et interdit à tout renfort ou ravitaillement l’accès de nos lignes, l’armée Allemande se lançait à l’assaut.

50.000 hommes sont donc jetés à la conquête d’un front de 6 km entre le bois de Nawé (ravin de la Dame) à l’ouest et la batterie de Damloup à l’est.

A 5 h 30, l’ennemi attaque la batterie de Damloup mais ne parvient pas à percer, les fantassins Allemands redescendent rapidement la pente que parsèment de nombreux cadavres. 3 compagnies, accompagnés de 2 bataillons du 63e R.I. montent en renfort sur Froideterre.

Pour les éléments en ligne du ravin des Fontaines aux abords du fort de Vaux, la bataille ne faiblit pas.

 

Carte du front le 23 juin 1916

front-verdun-juin-23

 

Le 25, le régiment subit encore un violent bombardement. 

 

Le 26 juin , le 106e R.I. est relevé par le 173e R.I.
Il a eu 224 tués dont 7 officiers, 644 blessés dont 11 officiers et 82 disparus. Il remet à ses successeurs tout le terrain qu’on lui a confié le 18 juin.

 

Cet article est dédié à la mémoire de mon grand-oncle, mais aussi des 18,6 millions de morts (civils et militaires, de toutes les nationalités)
Le nom de Oscar DEPRETZ, ouvrier mineur avant la mobilisation, est gravé sur le monument aux morts Place Sainte-Barbe à Nœux-les-Mines.
Ce monument porte l’inscription : « La Compagnie des Mines de Vicoigne Nœux et Drocourt à la mémoire de son personnel ».

 

monument-noeux-les-mines-sainte-barbe monument-noeux-les-mines-plaque

 

Quelques liens :

Les Divisions d’Infanterie

Verdun – juin 2016 en détail

La grande guerre… au jour le jour

Animation sur la chronologie de la bataille de Verdun

 


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Un programme riche et original pour les journées du patrimoine à Beuvry

Posté par Joël le 15 septembre 2014

 

Cette année le club d’histoire de Beuvry propose de découvrir ou redécouvrir l’histoire de la commune.

 

Histoire du canal des mines situé à Beuvry

L’association Beuvrygeoise vous donne rendez-vous samedi 20 septembre à 11h en face de la base de canoé-kayak.

Présentation du « bras mort » du canal avec quelques photos, de sa construction à aujourd’hui.

Visite guidée : Les secrets du canal de Beuvry

Une balade allant des vis sans fin à la gare d’eau aura lieu pour relater le passé de ce lieu historique et économique de notre ville.

 Un programme riche et original pour les journées du patrimoine à Beuvry dans Bassin minier rivage-beuvry

Exposition sur « la Grande Guerre »

Le samedi 20 et le dimanche 21 septembre, de 9h à 12h et de 14h à 18h, à la Prévôté de Gorre.

Cette exposition sera unique et inédite, organisée par un des membres du club d’Histoire : Monsieur Fortuné Lericque, avec sa collection personnelle de documents, photos, projections …

Du matériel y sera également exposé, provenant toujours de différentes collections personnelles.

 

La Chapelle Gosse de Gorre sort de l’oubli

Monsieur Claude Jouet, Tailleur de pierres à la retraite, qui restaure la Chapelle Gosse de Gorre, ouvrira celle-ci le samedi 20 matin et le dimanche 21 matin.

Ce sera l’occasion d’admirer le remarquable travail de ce bénévole qui a fait sortir ce monument de l’oubli.

chapelle-gosse-de-gorre dans Histoire chapelle-gosse-de-gorre-sous-la-vegetation dans Immanquable chapelle-gosse-de-gorre-restauree dans Manifestations

 

Quelques liens utiles

La page Facebook du club histoire

17 avril 1861 : acte de naissance du canal de Beuvry

Le passé minier de Beuvry

Situer la Prévôté de Gorre à Beuvry

 

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Beuvry et ses traces de l’Histoire

Posté par Joël le 12 mars 2014

Lundi, certaines personnes ont sans doute eu une petite pensée pour les victimes de l’un des évènements les plus dramatiques de l’exploitation minière de la région : la catastrophe de Courrières (voir l’article). Quelques échanges de mails et discussions suite à un diaporama que j’ai réalisé à la mémoire des victimes m’ont rappelé l’importance du travail de recherches personnelles effectué depuis quelques années et que j’ai partagé sur ce blog.

 

Intéressé par l’Histoire en général, celle de notre région en particulier et par le passé minier pour des raisons personnelles, j’ai réalisé un certain nombre d’articles sur l’histoire des mines et les empreintes qu’elles ont laissé.

En effet, si les traces du passé sont nombreuses dans notre région, celles-ci ne se limitent pas aux anciennes voies Romaines ou vieilles pierres. L’exploitation minière a également laissé de nombreuses marques dans le paysage.

On pense bien sûr aux terrils, corons, chevalements et autres friches abandonnées, mais ce n’est pas tout.

Ainsi, l’un des lieux de promenades préférés des Beuvrygeois trouve sont origine dans l’exploitation minière : le canal de Beuvry, appelé à l’époque de l’exploitation de la houille, « canal des mines de Nœux ».

Cette voie d’eau de trois kilomètres fut construite par la compagnie des mines de Nœux (dépendant de la Compagnie de la Vicoigne) afin d’acheminer la houille grâce une voie ferrée partant de Nœux-les-mines pour rejoindre le réseau navigable existant via ce canal (qui dans le projet d’origine devait se prolonger jusque Nœux).

Le canal de Beuvry débouche ainsi sur la rive gauche du canal à grand gabarit d’Aire à La Bassée, au PK (point kilométrique) 13,273.

canal des mines rivage beuvry

Vous pouvez relire :

Le passé minier de Beuvry

Réseaux de transport dans le Nord Pas-de-Calais issus de l’exploitation minière

Description du canal d’Aire à La Bassée

17 avril 1861 : acte de naissance du canal de Beuvry

Beuvry a pris ses quartiers d’été

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais classé par l’Unesco

Articles liés au bassin minier

 

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Les dossiers de Beuvry

Posté par Joël le 1 décembre 2012

 

Vous avez remarqué que depuis maintenant presque 2 ans le rythme de mes articles a fortement ralenti, et ce pour des raisons familiales (néanmoins, plusieurs personnes m’ont encore récemment félicité pour mon blog).

En effet, en plus l’actualité de la vie associative de Beuvry que je continue à proposer aux internautes beuvrygeois, les 30 premiers mois de ce blog m’ont permis également de traiter des sujets liés à notre ville sous forme de « dossiers » incluant une vue plus large, au-delà de l’impact sur la commune :

Mais aussi :

 dossiers beuvrygeois

Cette méthode de travail, sous forme de « dossiers », m’a permis de compléter mes connaissances avec des travaux de recherches plus ou moins chronophages.

Comme je l’ai écrit plus haut, ce travail est reconnu par une partie des lecteurs.

Cependant, malgré cette variété de sujets, certains ont trouvé (il y a 2 ans) que je ne m’intéressais qu’à un nombre limité de sujets (« va comprendre Charles ! » comme disait un acteur dans une publicité des années 90).

D’autres encore m’ont déclaré que « travailler sur des dossiers de la commune ne sert à rien ».

En effet, s’il s’agit simplement de constituer une réserve d’informations « en vrac », pour les garder « sous le coude », l’intérêt est très limité et me laisse même dubitatif.

C’est pour cette raison que j’ai choisi de les partager sur ce blog, même si, souvent, ces informations ne semblaient pas pertinentes aux yeux de certains.

 

Ainsi, le dossier de ce coûteux projet de tramway fait partie des sujets presque totalement occultés.

Pourtant, dans toutes les autres communes du tracé, la mobilisation a conduit à une révision totale du projet qui s’oriente d’ailleurs vers ce qui semble être l’abandon définitif de ce mode de transport réservé aux très grandes agglomérations, comme je l’avais laissé entendre dans ma série d’articles, en particulier celui sur la renaissance du tramway en France.

En effet, on peut lire dans « La voix du nord » du 30 novembre 2012 : « Artois Comm. enterre le tramway et remet à plat tout le projet ».

Cela étonnera, peut-être, ceux qui croyaient avoir vu il y a 3 ou 4 ans les débuts de la construction de la ligne.
Justifiant ainsi le fait qu’ils ne me suivraient pas dans cette étude du dossier : « Ché fait d’avinche, fo pas perd’ sin temps avec cha. Ché travaux y’son déjà cominché, j’ai même vu des blocs ed’béton à Bruay ». (À l’époque, le tracé n’était pourtant pas encore défini avec précision !).

 

A la lecture de mon blog, un Béthunois m’avait envoyé une photo humoristique sur l’avenir de ce tramway : Cliquez

 

 

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Présentation de « Gérard et Léon, tout seuls à deux »

Posté par Joël le 24 août 2012

 

Dans la vidéo ci-dessous, Betrand Cocq et Jean-Marc Delattre présentent leur spectacle
« Gérard et Léon, tout seuls à deux » pour la saison culturelle 2010-2011 à Noyelles-sous-Lens.

La présentation de leur spectacle est en elle même un spectacle !

Mais elle permet aussi de comprendre la création de ce duo après leurs aventures dans la compagnie « Tréteaux de l’impasse » que les Beuvrygeois ont pu applaudir notamment lors de la soirée organisée par l’harmonie de Beuvry le 8 novembre 2008.

 

Vous pourrez une nouvelle fois passer une agréable soirée chti avec Gérard et Léon, à nouveau organisée par l’association musicale Beuvrygeoise…

Le samedi 6 octobre à 20 h 00 à la Maison du Parc de la Loisne

 


 

Publié dans Bassin minier, Chti ou Ch'ti, Culture | Pas de Commentaire »

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais classé par l’Unesco

Posté par Joël le 3 juillet 2012

logo bassin minier Depuis plusieurs mois, vous avez constaté la présence du logo « Bonne Chance » sur ce blog.
C’était un signe de reconnaissance pour ceux (internautes, associations, communes,…) qui ont cru très tôt en la nécessité de reconnaître le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais comme Patrimoine Mondial et qui ont espéré voir aboutir ce projet de classement.

 

Il y a 2 ans et demi, j’évoquais cette candidature (voir l’article)

En février 2011, on apprenait que la candidature ne serait pas présentée par la France cette année là. (voir l’article).

Mais l’association BMU (Bassin Minier Uni) ne se décourageant pas, annonçait déjà qu’elle postulerait pour 2012.

En préambule à cette nouvelle candidature, j’ai réalisé en début d’année 2012 plusieurs articles sur le régime spécial des mineurs et aux sacrifices humains que ces derniers ont fournis à notre pays.

C’est donc en janvier que la France a décidé cette fois-ci de ne présenter que le projet « BMU ».

Tous ceux qui suivent depuis longtemps cette candidature pouvaient donc avoir confiance.

Inutile de préciser qu’en rentrant d’un long week-end en dehors de la région hier soir, j’ai accueilli la nouvelle avec une certaine satisfaction :

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais distingué par l’Unesco

Ce samedi 30 juin en fin d’après-midi, à Saint-Pétersbourg, les 21 pays membres du Comité du patrimoine mondial ont voté, à l’unanimité, l’inscription du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans la catégorie « Paysage culturel évolutif vivant ».

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais devient ainsi le 38e bien culturel ou naturel français inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

353 sites ou constructions entrent donc dans ce patrimoine historique au titre de « paysage culturel évolutif vivant » :

17 fosses, 21 chevalements, 51 terrils, 3 gares, 124 cités, 38 écoles, 26 édifices religieux et des salles des fêtes.

87 communes concernées entre Enquin-les-Mines à Condé-sur-l’Escaut, le tout sur un territoire qui s’étend sur 120 km de long et 12 km de large.

 

Le bassin minier souffre aujourd’hui encore d’une image dévalorisée.

C’est donc une bonne nouvelle pour changer le regard sur notre région qui a subi de plein fouet l’arrêt de l’exploitation des mines de charbon après presque 3 siècles de quasi mono-industrie.

Cette inscription va permettre au bassin minier du Nord – Pas-de-Calais de développer le tourisme autour de ce patrimoine exceptionnel.

 

La prochaine Sainte Barbe, le 4 décembre, sera sans doute célébrée avec encore plus d’émotion par les anciens mineurs et leurs descendants !

 

Pour ceux que cela intéresse, je vous conseille : la carte interactive

 

 Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais classé par l'Unesco dans Bassin minier Bassin-minier-unesco

 

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Histoires des mines de Nœux à Beuvry : Décret du 18 juin 1862

Posté par Joël le 18 juin 2012

 

Un décret impérial du 17 avril 1861 a permis à la Compagnie des mines de construire un canal entre Nœux et le canal d’Aire à la Bassée. Mais en raison de difficultés techniques et des coûts importants, ce projet s’est finalement limité à Beuvry, à trois kilomètres du point de départ.

Le transport de la houille en Nœux et Beuvry s’effectuant par train.

Des quais d’embarquement sont donc installés à Beuvry et une ligne ferroviaire est construite entre la gare de Nœux et le rivage de Beuvry pour l’acheminement du charbon.

 

Il y 150 ans…

Un décret du 18 juin 1862 autorisa la société des mines de Vicoigne et de Nœux à établir un embranchement reliant ses exploitations de Nœux et d’Hersin au
« canal de Beuvry à Gorre ».

L’ouverture à l’exploitation de cette voie ferrée de 4,8 km eut lieu en 1863.

 

Un autre décret du 20 août 1864 prescrit l’organisation d’un service public de marchandises sur cette ligne.

 

En 1936, des trémies sont construites à Beuvry pour charger les péniches.

Elles permettaient d’embarquer 2.500 à 3.000 tonnes par jour.

Une aire de stockage sur le côté opposé reçoit les bois (soutènement pour les mines de Nœux) et le brai (résidu utilisé pour la fabrication d’enduit d’étanchéité).

1968 sonne la fin de l’activité minière sur le quai.

 

Histoires des mines de Nœux à Beuvry : Décret du 18 juin 1862 dans Bassin minier Route-nationale-Passage-a-Niveau

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Les dates marquantes pour le bassin minier Nord-Pas-de-Calais

Posté par Joël le 25 avril 2012

 

Le 25 avril 1983 sonne l’arrêt de l’extraction de la houille dans notre région.

Pour compléter l’article sur le passé minier de Beuvry, voici les dates marquantes pour notre région en rapport avec l’exploitation minière.

 

1662 : On découvre le gisement d’Hardinghem, dans le Boulonnais.

1709 : L’anglais Darby utilise du coke pour produire la fonte.

1712 : Thomas Newcomen met au point une machine à vapeur à piston.

1716 : Le Vicomte Désandrouin et ses associes entament une prospection dans le Hainaut français.

3 février 1720 : découverte dune veine de charbon maigre à Fresnes-sur-Escaut.

24 juin 1734 : découverte d’une veine de charbon gras, apte à différents usages, à Anzin, au lieu dit du Pave de Condé.

1757 : Fondation de la Compagnie d’Anzin.

1774 : Fondation de la Compagnie des mines d’Aniche.

1782 : James Watt met au point la machine à vapeur rotative.

1783 : Création de I’École Royale des Mines.

1801 : Fondation de la Caisse de Secours des Mines d’Aniche.

1803 : Implantation à Lille de la première filature industrielle de coton.

1807 : Le procédé d’éclairage public au gaz de houille, inventé par Philippe Lebon, est appliqué à Londres.

21 avril 1810 : loi sur les concessions minières.

1813 : Le travail de fond est interdit aux enfants de moins de 10 ans.

1820 : Anzin compte 3 860 habitants, Lens 2 380, Aniche 1 733.

9 avril 1823 : un coup de grisou fait 22 victimes à la Cie d’Anzin. Le Préfet du Nord prescrit des mesures de sécurité, rend obligatoires les lampes à huile, interdit de fumer au fond.

1825 : Humphrey Davy met au point la lampe de sécurité à flamme.

1835 : L’un des premiers trains à vapeur circule entre Saint-Waast et Denain, sur la ligne de chemin de fer de la Compagnie d’Anzin.

1841 : Le forage d’un puits d’eau, à Oignies, chez Mme de Clerc permet de repérer le gisement du Pas-de-Calais.

1847 : à Anzin, un cheval assure le transport du charbon dans les galeries.

1878 : Fondation de I’École des Mines de Douai.

1882 : Arthur Lamendin crée, à Lens, la première Chambre syndicale de mineurs dans le Pas-de-Calais. (Celle du Nord est créée en 1883, par Emile Basly).

1885 : Emile Zola publie « Germinal ».

8 juillet 1890 : La loi du 8 juillet institue les délégués mineur, élus, avec mission de surveiller les conditions de sécurité et d’hygiène.

10 mars 1891 : constitution de l’Union des Houillères du Nord et du Pas-de-Calais, première association patronale minière, dans le but notamment d’enrayer les grèves.

1892 : Les travaux du fond sont interdits aux femmes ; elles étaient souvent employées comme hercheuses, c’est-à-dire au roulage. Une commission d’arbitrage est nommée pour régler les différents qui sont à l’origine d’une grève à la Compagnie des mines de Marles. La discussion aboutit à la première convention collective du travail. Les deux syndicats de mineurs, du Nord, et du Pas-de-Calais, créent une fédération régionale basée à Lens.

29 juin 1894 : Loi du 29 juin créant les Caisses de Secours, organismes mutualistes pour la constitution des retraites et l’assurance contre les risques invalidité-maladie. Seuls les mineurs bénéficient d’un tel régime.

1895 : L’usage de l’électricité et de l’air comprimé se développe dans l’industrie et dans les mines.

1897 : Jules Mousseron, le Père de Cafougnette, publie son premier recueil de poèmes en patois.

Jules Mousseron

10 mars 1906 : un coup de grisou provoque la mort de 1.101 mineurs de la Compagnie des Mines de Courrières. Le Comité Central des Houillères installe à Lens une station expérimentale de lutte contre le grisou. On y forme aussi les sauveteurs. Le travail de fond est interdit aux jeunes de moins de 12 ans.

1910 : Journée de huit heures pour les mineurs. Repos hebdomadaire obligatoire. Institution des allocations familiales.

1913 : Le Bassin du Nord et du Pas-de-Calais produit 67 % du charbon national.

25 février 1914: institution de la caisse autonome de retraite des mineurs.

1918 : Durant la première guerre mondiale 103 fosses ont été détruites. Les dégâts représentent 1 milliard de francs-or. Dans les mines de l’Ouest du Bassin l’exploitation est intensifiée.

1920 : Au fond, le marteau-piqueur, appelé « Ie saxophone à pointe », remplace progressivement le pic.

1922 : Georges Claude, aux usines de la Compagnie de Béthune, à Mazingarbe, réussit la synthèse de l’ammoniac à partir de gaz de four ; c’est la naissance de la carbochimie.

1925 : De nombreux Polonais s’installent dans le Bassin minier où l’on recherche la main d’œuvre. Ils seront 200.000 en 1930.

1930 : Le Nord – Pas-de-Calais atteint la production record de 35 millions de tonnes. Une convention, signée à Douai, accorde au personnel minier 3 ou 6 jours de congés payés annuels.

1936 : Grève générale dans les mines. Suite aux accords de Matignon, les mineurs obtiennent deux semaines de congés payés, 38 h 40 de travail hebdomadaire pour le fond, l’institution des délégués du personnel.

En juin 1941: 80 % des mineurs du bassin sont en grève… c’est l’une des premières manifestations de résistance à I’occupant.

13 décembre 1944 : Ordonnance du 13 décembre qui confie l’exploitation aux Houillères Nationales du Nord et du Pas-de-Calais.

1945 : La Bataille du charbon est engagée…

17 mai 1946 : Loi de nationalisation – création des Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais et de Charbonnages de France.

14 juin 1946 : adoption du statut de mineur. La silicose est reconnue maladie professionnelle. Généralisation de la Sécurité Sociale Minière.

1947 : Les HBNPC achètent le Château d’Hagecroft, à la Napoule, qui devient Centre de Congés des mineurs.

1948 : La C.G.T. lance des grèves contre les décrets Lacoste. Les fosses sont occupées ; le Gouvernement appelle la troupe pour les dégager.

1950 : Inauguration du centre de réadaptation fonctionnelle des blessés à Oignies.

1951 : Création de la Communauté Européenne du Charbon et de I’Acier CECA.

1952 : Les HBNPC produisent 29,5 millions de tonnes. La mécanisation améliore les rendements.

1958 : Mise en service des deux premiers groupes de la centrale d’Hornaing.

1959 : Mise en service de l’usine de briques Surschiste, à Hulluch.

1960 : Le plan Jeanneney prévoit et tend à organiser la récession. Le soutènement marchant apparaît au fond. Le siège du 19 de Lens est mis en service.

1961 : Mise en service du 10 d’Oignies, dernier des grands sièges d’exploitation des HBNPC.

Mars-avril 1963 : en grève durant 35 jours, les mineurs manifestent leur inquiétude face a la récession.

1964 : Les centrales thermiques du Bassin produisent 7,3 millions de Kwh, soit 12,5% de la production nationale d’électricité d’origine thermique.

1965 : Lancement du boulet sans fumée « Anthracine 20 » à I’Usine Rousseau.

26 avril 1966 : à Mazingarbe, le Général de Gaulle donne le feu vert a la diversification des activités des HBNPC. Création de I’APEX pour favoriser l’expansion régionale. La SOFIREM est créée pour la réindustrialisation des régions minières.

1968 : Le Plan Bettencourt prévoit la réduction de moitié de la production d’ici 1975, la fin pour 1983.

1969 : Production record dans les cokeries du bassin = 5,4 millions de tonnes.

1970 : Constitution de l’Association des communes minières.

1971 : Les HBNPC entreprennent la rénovation de leur parc immobilier qui compte 115.000 logements.

27 décembre 1974 : à Liévin, un coup de grisou fait 42 victimes.

1978 : L’Association Hospitalière Nord Artois Cliniques AHNAC prend en charge les huit cliniques des HBNPC.

13 mars 1980 : Mise en service de la centrale nucléaire de Gravelines.

1982 : Le Centre Historique Minier est créé à Lewarde (ouverture au public en 1984).

25 avril 1983 : à Lille, François Mitterrand annonce le choix de « la conversion du Bassin », c’est-à-dire le prélude à l’arrêt de l’extraction.

1984 : Création de FINORPA et du F.I.B.M.

1986 : Le plan d’entreprise de Charbonnages de France décide l’application du plan social. Les mineurs trouvent de nouveaux emplois à E.D.F., dans le B.T.P. etc.

1990 : La société holding Filianor regroupe les douze sociétés industrielles issues des HBNPC

26 octobre 1990 : arrêt du 9 de I’Escarpelle, à Roost-Warendin.

21 décembre 1990 : arrêt du dernier puits, le 9 d’Oignies.

 

commune d'avion chevalet N°7 de liévin

 

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